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Crise catalane et Visa pour l’Image – Fin de la polémique, place aux photos

Les réfugiés au coeur de la 28e édition de Visa pour l'Image

Article mis à jour le 8 septembre 2022 à 14:05

Aujourd’hui avait lieu la traditionnelle conférence de presse de Visa pour l’Image au sommet du Palais des Congrès. L’occasion pour Jean-François Leroy, dont le contrat a été renouvelé à la tête de Visa pour l’Image, de faire le point sur la polémique née de la non présence d’exposition dédiée à la crise catalane pour la  30ème édition du festival de photojournalisme.

♦ 6 minutes durant la première projection des soirées Visa 

Jean-François Leroy a débuté son propos exaspéré par la polémique qui a conduit certains catalanistes à accuser le fondateur de visa « de suppôt du franquisme ». Jean-François s’est dit « très peiné » par les accusations qui ont été proférés contre lui. « On a dit que Macron m’avait appelé pour m’interdire de faire une expo’ sur la Catalogne parce que c’était mauvais pour l’Europe ! Alors, je n’ai eu ni lui ni Brigitte [Macron] au téléphone ! « . 

Le festival Visa pour l’Image traitera le sujet  le premier soir de projection, « c’est autant que pour Gaza » insiste Jean-François Leroy. « Et nous le faisons lors de la soirée d’ouverture, car c’est la soirée où nombre de maires du département sont présents »

♦ Table ronde sur le traitement par les médias de la crise catalane

Mardi 4 septembre de 15h à 17h se tiendra une table ronde ou des acteurs de médias discuteront de la façon dont ont été traités et perçus les événements politiques autour du référendum du 1er octobre 2017 en Catalogne. Parmi les intervenants, des journalistes catalans, espagnols et français, et des juristes. Entrée libre à l’auditorium Charles Trenet au Palais des Congrès de Perpignan.

♦ Un sujet de presse écrite et non du photojournalisme ?

Pour Jean-François Leroy, les sujets sur l’indépendance Catalane sont « des sujets de presse écrite, ce ne sont pas des photos, les photos ne racontent rien ». Déclarant agacé « Pourquoi je montrerai en exposition des photos des manifestations à Barcelone et pas les balckblocks à Paris ? Pourquoi je ne montre pas les manifestations à Washington contre les néo-nazis ? Parce que je ne peux pas montrer toutes les manifestations du monde ! Donc vous verrez les photos sur l’indépendance de la Catalogne, mais arrêtons de dire que je suis contre ! » Pour Jean-François Leroy diffuser cette idée est « une fake news qui déshonore toutes celles et tous ceux qui le propagent »

Le journaliste-photographe faisait une mise au point dès le mois de mai sur le site de Visa pour l’Image sous le titre « À nos amis catalans ». Il se félicite aujourd’hui de la multiplication des actions qui sont proposées, des initiatives qui selon lui n’auraient pas eu lieu s’il avait fait le choix de consacrer une exposition sur le sujet.

♦ Vasi pour l’Image, « 55 urnes per la llibertat » et « Visca per la llibertat »

Le vernissage de l’exposition alternative Vasi pour l’Image aura lieu le 30 août à 18h au Salon Mailly, 5 rue Mailly à Perpignan. Cette exposition présentera  » La révolte des urnes  » par Carles B. Gorbs & Dolors Gibert.

Visca per la llibertat, est une exposition itinérante d’un collectif d’une vingtaine de photographes. Une exposition qui « se veut être  un complément à Visa pour l’Image ».

La Casa de la Généralitat, antenne du gouvernement catalan sur Perpignan et le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales organisent une exposition « 55 Urnes pour la Liberté ». 55 artistes ont transformé les urnes qui ont servi au référendum en oeuvre d’art. Le vernissage se tiendra le 31 août, à 18h30 à la Casa de la Généralitat. Selon nos confrères de l’Indépendant, le président de la Généralitat Quim Torra assistera au vernissage.

 

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Maïté Torres