fbpx
Aller au contenu

HelloLisa, interview du groupe Indie Pop de Collioure en route pour les Déferlantes

HelloLisa, interview du groupe Indie Pop de Collioure en route pour les Déferlantes

Article mis à jour le 8 septembre 2022 à 13:53

HelloLisa investira la Scène Pression Live des Déferlantes le samedi 9 Juillet. Le groupe Indie Pop de Collioure a également sorti en Avril son premier album « Laughter, Drinks and Jiving Along » après une série de trois EP. A peine de retour d’un Road Trip entre copains et d’une prestation scénique au Festival de l’île de Wight à l’invitation du chanteur du groupe The Charlatans, la formation revient sur ce début d’année 2016 bien remplie.


Isle of Wight ? The Charlatans ? Indie Pop ? Vous sentez le doux fumet de la madeleine de Proust ?

Celle qui vous renvoie 25 ans en arrière, à la fin des années 80. L’époque où l’on écoutait Bernard Lenoir et la bande des Inrocks sur France Inter le soir. D’un temps où ce magazine n’était pas encore devenu la référence multi-culturelle d’aujourd’hui. Où notre imaginaire laissait croire à nos neurones d’ados que les grandes ondes captaient bien au delà de la Maison de la Radio, et que l’on écoutait peut être une de ces radios pirates qui émettaient depuis la mer du Nord comme dans les années 60.
Celle des pubs de Manchester et Liverpool qui ne résonnaient pas qu’au son des chants de supporters mais aussi des « riffs » d’une nuée de groupes Indie Pop. Cette mouvance anglaise héritière du Punk et de la New Wave savamment mélangés avec de la pop des sixties et à laquelle The Smiths et son chanteur Morrissey ouvrirent la voix.

Celle qui vous redonne le goût sucré des rythmiques des Stone Roses ou de James à l’écoute de titres comme « January », « Fireproof » ou « Moles ».
Celle qui, aux premières notes de la mélodie de « Lilo & John Wayne », vous renverra au doux souvenir de « Language of Flowers » des Pale Saints.
Planant ou énergique, chacun des morceaux de cet album est une sorte de Peel Sessions à la sauce HelloLisa en hommage à The La’s, The House Martins, Inspiral Carpets, The Lush, Saint Etienne, Happy Mondays, Jesus Jones et bien d’autres …

Alors si la lecture d’un seul de ces noms à définitivement réveillé en vous des sonorités d’enfance, l’écoute de « Laughter, Drinks and Jiving Along » s’impose à vous (disponible sur leur site).
Pour les plus jeunes ou les plus curieux, posez vous quelques instants devant la Scène Pression Live des Déferlantes le samedi 9 Juillet, et laissez vous gagner par l’ambiance d’HelloLisa. Ambiance dont vous aurez un avant goût dans un bonus malicieusement caché sur l’album.

En attendant, et sans se prendre au sérieux, voici quelques pensées d’HelloLisa recueillies en interview au Médiator.

♦ Alors l’île de Wight ?

« C’était une odyssée » …

« On est parti le vendredi en van loué au SuperU des Aspres. 40 heures de route pour 40 minutes de concert devant 20 personnes. Mais on a vendu 6 disques sur les 20 personnes. C’est un bon ratio finalement ! Mais l’aventure en elle même était énorme et on a rencontré plein de gens. « 

« On a volé quelques personnes le samedi soir à Iggy Pop donc on est très contents ! Il y a des dizaines de scènes différentes parce que le festival est immense. On était la tête d’affiche de notre scène. Mais du coup, en tant que tête d’affiche, tu joues en même temps que celles sur les autres scènes. Donc tu joues en même temps qu’Iggy Pop ou les Buzzcocks… »

♦ L’amitié principal moteur d’HelloLisa ?

« Je pense que ce week-end est un week-end qui nous ressemble » …

« Partir tous ensemble, entre potes c’est primordial. On est potes depuis très longtemps et on fait de la musique parce qu’on s’aime. HelloLisa, c’est une famille et on s’aimait avant de faire de la musique.
La formation actuelle existe depuis 2011, et le groupe depuis 2005. Une vraie histoire d’amité, une vraie solidarité, c’est vraiment ce qui ressort de ce week-end, sinon personne ne serait parti.
On a joué, on a assuré, mais on était devant 20 personnes, il ne faut pas non plus se prendre pour d’autres ce qu’on n’est pas !
Au delà de ça, c’est un socle pour la suite d’HelloLisa qui est assez important. »

♦ La vie en dehors de la musique ?

« Fonctionnaires aux mairies de St Esteve et Collioure, gestionnaire de biens, instituteurs, infographiste, docker »

♦ L’avenir musical ?

« La base c’est du rock indépendant, c’est l’indépendance » …

« Pour la première fois, on s’est posée la question en répèt’ la semaine dernière. On voit ce qui se passe, que les gens sont réceptifs et heureux de nous voir jouer et qu’on vend des disques.
On a sorti notre premier album au mois d’avril et il a eu des supers retours. Après, on ne peut pas dire qu’on a un plan de carrière parce qu’on s’en fout complet. Ce qu’on veut, c’est s’éclater ! »

« Il faut pas se leurrer pour être pro à 7 sur un groupe de musique, c’est impossible… On va prendre tout le plaisir qu’on peut prendre. […] et prolonger ce truc avec la qualité. On est tous des gens qui aimont faire de la musique et si on devenait pro, on passerait dans quelque chose qui nous amènerait à des obligations. Là, on est obligé de rien, on fait tout ça par plaisir. Même si ça peut nous arriver d’engager nos fonds propres, c’est bien comme ça parce qu’on est indépendant. Si jamais un jour un label veut travailler avec nous, on y réfléchira mais le délire maison de disque et tout ça non. »

♦ Votre processus créatif ?

« Chaque auteur arrive avec une chanson finie (musique et paroles) et la propose au groupe » …

« Et si la chanson est acceptée, ça passe dans la moulinette HelloLisa, très rapidement on crée le morceau. Personne ne dirige personne. Chaque auteur arrive avec une base. Mais on s’est surpris sur les dernières repet’ sur des accords à composer dans l’instant, sur l’inspiration mais c’est tout nouveau pour nous. C’est arrivé sur Lilo, il y avait une petite base qui n’était pas trop définie, mais c’est vraiment ça l’effet corporatif. »

« C’est un collectif ! On préfère le terme collectif au terme groupe, parce qu’il y a de la musique mais aussi du dessin et de l’infographie. On fait tout nous même. Il y a tout un tas de personnes qui gravitent autour de nous, familles, amis qui ont aussi une approche artistique. Et les influences de chacun compte. »

♦ Le choix du nom HelloLisa ?

« On débute l’aventure avec Bertrand, Nathalie, sa femme dit « hello », un autre dit « lisa » et voilà sur le moment se dire que ça sonne bien… »

♦ Les déferlantes 2016 ?

« L’avantage c’est qu’on joue à domicile  » …

« Tous nos potes vont venir nous soutenir ! On est très content de participer à l’évènement le plus important du département. On attend que les gens se régalent et on ne s’est pas posées plus de questions. Ce n’est pas un investissement qui pourrait nous rapporter quelque chose. On y va pour se faire plaisir et s’il en sort quelque chose tant mieux mais il n’y a pas de plan.
Ça fait plaisir de représenter le coin aux déferlantes. On a envie que les gens qui sont là l’après-midi prennent plaisir à nous écouter »

Vous savez quoi faire maintenant … Plus d’infos : Site Web et Facebook

YouTube

En chargeant cette vidéo, vous acceptez la politique de confidentialité de YouTube.
En savoir plus

Charger la vidéo

 

Participez au choix des thèmes sur Made In Perpignan

Envie de lire d'autres articles de ce genre ?

Comme vous avez apprécié cet article ...

Partagez le avec vos connaissances

Maïté Torres