Article mis à jour le 19 mai 2017 à 06:59
Jacques Cresta a pris quelques jours pour digérer son éviction des investitures du mouvement En Marche qu’il avait été l’un des premiers à rejoindre. En effet, Romain Grau, premier adjoint de Jean Marc Pujol à la Mairie de Perpignan, à la tête de EAS mais également énarque de la même promotion qu’Emmanuel Macron, sera le candidat pour La République En Marche.
Jacques Cresta est revenu sur « la surprise » qu’a été pour lui l’investiture de celui qui fut le suppléant de son ancien adversaire (Daniel Mach) en 2012. « Une surprise car j’avais obtenu des « signes forts », de la part tant du Président de la commission d’investiture, Jean-Paul Delevoye, qui m’a personnellement reçu au siège du Mouvement, que d’autres membres de la commission d’investiture, ainsi que du Maire de Lyon, Gérard Collomb avec qui je me suis entretenu à plusieurs reprises ».
Malgré cette « surprise », il fait le choix de soutenir « tous les candidats En Marche du département afin de donner une majorité au Président de la République », répondant par l’affirmative à la question plus précise sur son soutien à Romain Grau. Interrogé sur les autres candidats En Marche du département, il répond « Je connais Sebastien (Cazenove) et il me paraît légitime. Je ne me prononcerait pas sur les autres, car je ne les connais pas ou peu et que cela ne correspond pas à l’éthique d’en Marche »
♦ « Je vais quitter le Parti Socialiste »
« Je vais devoir démissionner car ils ne m’ont pas exclu. Je milite au PS depuis 1980 et j’ai attendu 24 ans pour être élu, j’ai passionnément aimé ce Parti. Mais aujourd’hui quand on voit que dans le département le parti socialiste soutient Jean Codognes, les bras m’en tombent ! (NDLR : Jean Codognes est investi sur la 1 avec l’étiquette EELV – PS). Le paysage politique est en train d’exploser ! » Sur son avenir en politique, il envisage de continuer à s’investir en tant que conseiller régional auprès de Carole Delga dans la majorité de gauche.
