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Oui au Pays Catalan : « Coup de balais sur 60 ans d’immobilisme politique ! »

Article mis à jour le 5 avril 2017 à 10:46

Le parti né de la mobilisation contre le nom de la région qui avait conduit 10.000 personnes dans les rues de Perpignan en septembre dernier, présentait ses 8 candidats aux prochaines élections législatives. Aux pieds du Castillet, une quarantaine de militants est venue avec leur outil pour « donner un coup de balais à plus de 60 ans d’immobilisme et proposer une alternative forte à tous les partis téléguidés depuis Paris ».


Un parti né en octobre 2016 avec « 735 vrais adhérents »
Le parti Oui au Pays Catalan (OPC) qui revendique 735 adhérents, et près de 8.000 fans sur la page Facebook, en seulement quelques mois d’existence, souhaite peser sur la politique et être bien plus qu’une candidature de témoignage. Il s’agit de « vrais adhérents à jour de cotisation, pas comme ceux du mouvement En Marche », tient à préciser Philippe Simon, membre du conseil directeur de OPC. Jordi Vera, co-fondateur du parti et candidat sur la 4ème circonscription, déclarait vouloir que « le territoire soit respecté, reconnu dans la République, pour cesser d’être une troisième zone ». Répétant haut et fort « c’est notre droit en tant que catalan d’être reconnus et respectés au sein de la République ! ».

♦ 8 candidats pour 4 circonscriptions
La première circonscription des Pyrénées Orientales sera briguée par Fabienne Meyer, dont ce n’est pas la première campagne. En effet elle était colistière sur la liste menée par Clotilde Ripoull en 2014 pour les municipales. Elle était également présente aux élections départementales en mars 2015 sous la bannière L’Olivier. Jacques Bégué, son suppléant est quant à lui novice en politique. Ils souhaitent tout deux « rendre à Perpignan sa position de vraie capitale ».

Sur la seconde circonscription Alexis Abat, retraité de la police nationale sera accompagné par Nathalie Denis, directrice de Magasin et habitante de Claira.

Catherine Barrère avocate et Jean Pierre Astruc, Maire de la Llagone, briguent un mandat de député  pour « un immense territoire » dont ils croient « le développement économique possible ». Ils souhaitent  « transformer le tourisme de masse en un tourisme culturel qui met en avant les traditions catalanes ». Mais ce que souhaite « par dessus tout », la candidate c’est « le bonheur » de ses concitoyens car dit-elle « nous avons un beau département et il manque une activité économique pour permettre à nos concitoyens de travailler, de rester ici et d’être heureux ». 

Rose Quintana, suppléante de Jordi Vera, défendra les couleurs du parti catalan sur la 4ème circonscription, quelle définit comme « une circonscription de frontière, une frontière qui va de Cerbère à Prats de Mollo ». Elle se revendique comme « un produit purement transfrontalier », de part son histoire personnelle. Elle se dit « Française mais aussi Catalane ».

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