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Guide Michelin : Amélie-les-Bains, premier « Plus Beau Détour » des Pyrénées-Orientales

Amélie-les-Bains marque l’histoire touristique des Pyrénées-Orientales en intégrant le guide Michelin des « 100 Plus Beaux Détours de France ». Une reconnaissance qui souligne le patrimoine et l’attrait de cette station thermale nichée au cœur du Vallespir.

Un nouveau chapitre pour Amélie-les-Bains

« Le jury nous a fait une petite confidence : c’est surtout notre identité catalane, et notre amour pour les fêtes, qui a fait la différence », sourit Charlotte Trilha, chargée de communication de la mairie d’Amélie-les-bains. Les fêtes sont effectivement nombreuses à l’agenda de la commune : printemps de Palalda, le Rand’eau festival, la Fête de la rousquille … « c’est le gâteau emblématique, créé à Amélie-les-bains, en 1810. Aujourd’hui, il se démocratise, il y en a un peu partout dans le département », explique Charlotte.

Son patrimoine architectural est également mis en valeur, entre les thermes romains, classés Monuments Historiques, et le site médiéval de Palalda.

Un label reconnu

L’association « Les Plus Beaux Détours de France » a été fondée en 1998 à l’initiative de Jean-Jacques Descamps, ancien maire de Loches. Son objectif : valoriser des communes de 2 000 à 20 000 habitants présentant un patrimoine riche, une animation culturelle, une identité artisanale et gastronomique, ainsi qu’une capacité d’accueil de qualité. L’association compte aujourd’hui 104 communes, qui ont toutes leur page dans la dernière édition du guide. Edité à 180 000 exemplaires et réalisé avec l’expertise de Michelin Editions, c’est actuellement le guide touristique français le plus diffusé.

La ville la plus proche d’Amélie-les-Bains figurant dans la liste des Plus Beaux Détours de France est Limoux, dans l’Aude, à environ 140 km au nord, soit environ deux heures de route.

Une reconnaissance pour le Vallespir

La signature officielle de l’adhésion a eu lieu en présence d’Hervé Mariton, ancien ministre et maire de Crest, et de Xavier Louy, ancien directeur du Tour de France.

Le réseau met en avant des destinations alternatives aux sites surfréquentés, qui concentrent près de 80% des visiteurs. « On espère que ça rayonne partout sur le Vallespir », explique Johanna Enrique, elle aussi chargée de communication de la commune. « On pense collectif. On est très contents pour notre ville, mais on pense territoire, c’est ce que tout le monde devrait faire en ce moment. On souhaite voir des retombées un peu partout ! Les touristes ont tendance à s’arrêter à Céret, et ne poussent pas trop vers le Vallespir », regrette-t-elle.

Offert dans les offices de tourisme des villes membres du réseau, le guide peut aussi être obtenu par correspondance en faisant la demande sur le site de l’association.