Article mis à jour le 29 avril 2025 à 14:09
Mercredi 30 avril au soir, la présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale inaugurera la nouvelle permanence du parti à Perpignan, au 1 boulevard Kennedy, dans le quartier éponyme. Comme l’indique le communiqué de presse du RN des Pyrénées-Orientales, le ruban symbolique sera coupé à 18h30 en présence des adhérents et des figures locales du RN.
Le lendemain matin, jeudi 1er mai, Marine Le Pen partira vers le meeting prévu à la Narbonne Arena, dans l’Aude. Le RN a choisi cette année encore de délocaliser son traditionnel rassemblement du 1er mai en province, délaissant Paris pour la troisième fois consécutive. Aux côtés de Jordan Bardella, son successeur à la tête du parti, Marine Le Pen est attendue en début d’après-midi pour galvaniser les militants dans une région où le parti conserve des positions solides.
En 2024 déjà, la ville dirigée par Louis Aliot avait accueilli un important meeting du RN pour les élections européennes, rassemblant près de 2 000 militants.
Condamnée par la justice, mais toujours plébiscitée par les Françaises et les Français
Si cette séquence militante s’inscrit dans un contexte politique tendu, marqué par les récentes déconvenues judiciaires de Marine Le Pen, les enquêtes d’opinion ne la montrent pas affaiblie. Condamnée en première instance dans l’affaire des assistants parlementaires du Parlement européen – cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et quatre ans de prison dont deux ferme aménageables -, la députée du Pas-de-Calais reste en tête dans les intentions de vote pour la prochaine présidentielle. Selon le dernier baromètre Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale publié mardi 29 avril, elle recueillerait 32 % des suffrages au premier tour, loin devant Edouard Philippe, crédité de 20,5 %.
Jordan Bardella, président du RN, obtiendrait lui aussi un score honorable : dans l’hypothèse où Marine Le Pen serait empêchée de se présenter, le plan B du parti, enregistrerait un score similaire, avec 31,5 % des intentions de vote. Edouard Philippe arriverait de nouveau en seconde position, suivi par Jean-Luc Mélenchon, Raphaël Glucksmann et Bruno Retailleau.
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