Article mis à jour le 5 juin 2018 à 07:30
C’est lors de la traditionnelle assemblée plénière que Sigolène Petitjean, à la tête du CJD66 depuis deux ans a transmis les rennes de l’organisation au tandem qui la succédera. Ce sont désormais deux hommes qui représenteront le mouvement patronal. Le prospectiviste Michel Godet était présent en tant que grand témoin, ainsi que 350 personnes dont de nombreux JD, entendez Jeunes Dirigeants.
♦ Le CJD se revendique plutôt Think Tank que syndicat patronal
Parmi les valeurs de ce mouvement patronal créé en 1938 par Jean Mersch, la solidarité, la bienveillance, l’écoute ou la responsabilité sont celles que Sigolène Petitjean a voulu mettre en avant durant son mandat. « L’ambition de notre mouvement est d’expérimenter et de promouvoir des idées nouvelles et décalées pour rendre l’entreprise plus humaine et plus compétitive avec un leitmotiv, mettre l’économie au service de l’Homme ! ».
Ce mouvement indépendant et international réunit 4500 Jeunes Dirigeants, dont 45 présents sur Perpignan. Il fête aujourd’hui ses 80 ans.
Qui aura expérimenté un événement des « JD », aura peut-être eu la surprise de se voir doter d’un kit composé de :
- 20 spaghettis
- du papier collant
- une ficelle
- un marshmallow
L’objectif du groupe composé est de placer le marshmallow le plus haut possible grâce à une construction édifiée dans un temps imparti de 20 minutes.
« Une initiative pour montrer que c’est par l’action que les opérations avancent et que rien ne vaut l’expérience pour mener à bien les projets ».
C’est le tandem formé par Olivier Gonzalez, responsable d’une entreprise d’animation et François Millet huissier de justice à Perpignan qui succède à Sigolène Petitjean.
♦ Michel Godet l‘economiste qui ambitionne de voir l’avenir
Comment vivrons-nous en 2018 ? Quelles seront nos entreprises ? Quel avenir est à construire ? Autant de questions que se pose Michel Godet et auxquelles il tente de répondre en observant les exemples de ceux qui agissent et qui réussissent. Sans préjugés, ni orientation politique qui pourraient biaiser son analyse, l’économiste décline des conseils en forme de « bon sens ». Celui qui assume une certaine « indiscipline intellectuelle » ne manque pas de franc parler, allant parfois à l’encontre de ceux qu’il nomme « les bienpensants ». Le Vice Président de la fondation MMA des Entrepreneurs du Futur milite pour l’abandon de mesures qu’il juge inefficaces, à la faveur d’une « mutualisation des bonnes pratiques, et il y en a beaucoup dans nos territoires ».
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