Article mis à jour le 4 mai 2017 à 18:10
Les camps des deux candidats à la Présidence de République organisaient chacun une soirée dédiée à la retransmission du débat. Les frontistes avaient réuni leurs élus et les représentants de leur nouvel allié de Debout la France au siège de leur parti. Le mouvement En Marche 66 était reçu par Jean Roch, Maire socialiste de Toulouges dans la salle du El Mil.lenari. Entre la salle et les réseaux sociaux un spectacle qu’il ne fallait pas manquer. Moments choisis du débat qui aura réuni plus de 15 millions de spectateurs.
♦ A l’écran…
….leur champion respectif, dans la salle, des élus accompagnés des cadres de Debout la France 66 pour les uns et « les marcheurs » pour les autres. A mesure qu’avance le combat face aux deux journalistes qui ont eu bien du mal à gérer les deux finalistes à l’élection présidentielle, les soutiens locaux applaudissent ou sifflent leur chouchou. Les frontistes se félicitent du ton combatif de Marine Le Pen, quand de l’autre côté se sont des sifflets qui fusent à la même séquence, déplorant le manque de débat sur le fond.
♦ Sur les réseaux sociaux…
Contrairement aux salles respectives, sur les réseaux sociaux, les tweets fleurissent, dans un premier temps consternés par l’agressivité puis, le ton devient plus moqueur, ironique même à l’encontre de Nathalie Saint-Cricq et de Christophe Jakubyszyn, les deux journalistes chargés de jouer les arbitres. Un rôle qu’ils ont eu bien du mal à jouer, à tel point qu’on a entendu sur un ton agacé « Arrêtez tous les deux ! », signe d’un dérapage sur le fond ET la forme.
Quand tu as passé une heure à essayer de calmer les enfants, en vain… #2017LeDebat pic.twitter.com/lZV1alW3nW
— Kelkin (@Kelkin41) 4 mai 2017
Les deux journalistes ont l’air au bout du rouleau. #2017LeDebat #GrandDebat pic.twitter.com/RUu6N5dzbq
— Ornikkar ™ (@ornikkar) 3 mai 2017
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Après les journalistes ce sont les candidats qui reçoivent les attaques des twittos, enfin LES candidats, surtout LA candidate, car même les nombreux adeptes de Marine Le Pen ont brillé par leur absence sur les réseaux sociaux. Peut-être consternés par la tournure que prenait le débat et impuissants à soutenir la challenger des sondages qui sombrait progressivement entre approximations et consultations brouillonnes et compulsives de sa pile de fiches. Un sentiment d’impréparation que la twittosphère n’a pas manqué de pointer.
Aaahhhh … évidemment. #LePen #Macron #2017LeDebat #PasDeProgramme pic.twitter.com/fbMOd5OVUS
— Teufert Romain ® (@Teufsk8) 3 mai 2017
♦ Séquence clé du débat des Présidentielles 2017
A 23h18 les spectateurs ont assisté à la scène la plus improbable du débat. Un moment qui a, pendant une micro seconde, failli déstabiliser Emmanuel Macron : Marine Le Pen répondant à ce qu’elle interprétait comme une attaque vis à vis de ses électeurs. « Regardez, ils sont là, ils sont dans les campagnes, dans les villes, ils sont sur les réseaux sociaux » concluant son interprétation par « les envahisseurs »
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=fn8DJdBAX5Y]
Pour conclure la soirée c’est envers le stagiaire chargé des chronos que les twittos ont été compatissants.
une pensée émue au stagiaire qui gère les chronos #2017ledebat #GrandDebat pic.twitter.com/vlKCiU4c6b
— belladone (@Bellad0ne) 3 mai 2017
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