Article mis à jour le 2 septembre 2024 à 16:46
Ce lundi 2 septembre 2024, les élèves du groupe scolaire Pasteur-Lamartine ont fait leur rentrée dans le quartier du Bas-Vernet, à Perpignan. Ainsi, dans les Pyrénées-Orientales, ils sont 9 900 enfants à avoir retrouvé le chemin de l’école.
Cette année, la rentrée est un peu particulière puisque les écoliers ont reçu la visite du préfet Thierry Bonnier, du maire de Perpignan, Louis Aliot, et de la directrice des services de l’éducation nationale, Anne-Laure Arino.
La cour fourmille, entre rires et larmes, les écoliers découvrent leur classe placardée sur les panneaux d’affichage. Aucune pénurie d’enseignants n’est à déplorer, « il y aura bien un maître ou une maîtresse dans chaque classe », se réjouit la directrice de l’école élémentaire Katia Karpoff. Dans l’école élémentaire classée REP+, certaines classes sont dédoublées. « On compte 12 à 13 élèves dans les classes de CP, CE1 et CE2 », assure la directrice. « Pour les cycles 3, cela va de 25 à 27 élèves. »
Les dispositifs liés à la cité éducative se poursuivent sur Perpignan
« Sur Perpignan, nous continuons à poursuivre le dédoublement des classes », confirme Anne-Laure Arino, la directrice des services de l’Éducation nationale des Pyrénées-Orientales. Le département affiche un taux de presque 100% d’action de dédoublement des classes au sein de l’éducation prioritaire. L’idée est d’aider les élèves en difficulté, en leur permettant de travailler en petits groupes.
« Il est nécessaire d’améliorer le niveau de nos élèves sur l’ensemble du territoire. On observe ici à Perpignan, mais aussi dans le rural, que près de 30% des élèves n’ont pas les attendus en français et en mathématiques, par rapport à leur tranche d’âge », rappelle Anne Laure Arino. La directrice des services de l’Éducation nationale a également annoncé la signature d’une première convention « territoire éducatif rural », sur le canton Agly-Fenouillèdes.
Les dispositifs liés à la cité éducative se poursuivent également sur Perpignan. « Nous rentrons sur la 3e année d’action avec des crédits État qui se poursuivent à hauteur de près de 500 000 euros », annonce Anne-Laure Arino. Les cités éducatives ont vu le jour en 2019. Leur objectif est d’assurer un meilleur accompagnement éducatif des enfants et plus largement des familles. Enfin, la directrice des services de l’Éducation nationale souhaite mettre en œuvre un chantier de réflexion sur la mixité sociale dans le département.
Pas encore de bilan pour l’expérimentation de l’uniforme à l’école
Perpignan fait partie des villes retenues au niveau national pour expérimenter le port de l’uniforme à l’école. En avril dernier, 652 élèves du groupe scolaire d’Alembert se sont vus dotés d’un trousseau comprenant deux tee-shirts, deux polos et d’un sweat pour les élèves du primaire. Pour les classes de maternelle, les écoliers ont reçu quatre chasubles à enfiler par-dessus le vêtement. Le groupe scolaire Hyacinthe Rigaud s’est également porté volontaire pour l’expérimentation. Selon la mairie de Perpignan, la tenue unique représente un coût total de près de 76 000 euros.
S’il est encore trop tôt pour dresser un bilan sur l’usage de l’uniforme, la directrice de l’école élémentaire Pasteur-Lamartine attend de voir les plus-values pédagogiques dans les autres écoles, « nous priorisons notre budget dans les projets de nos élèves, mais si cela n’incombe pas à la charge de l’école pourquoi pas. » Cette année, Katia Karpoff est fière de présenter un projet culturel mené par les écoliers. Sur une énorme tablette prêtée par les services éducatifs des monuments historiques, les enfants vont pouvoir étudier le palais des rois de Majorque.
Le budget dédié à l’éducation, le plus important de la ville de Perpignan
Au niveau des travaux menés, les écoles de Perpignan ont été équipées de 991 ventilateurs, pour un coût total de 250 000 euros. Le groupe scolaire Émile Roudayre, situé dans le quartier du Bas-Vernet, a subi des travaux d’extension : quatre nouvelles classes pour l’école maternelle et deux salles de classes de 40 m2 pour des demi-groupes en élémentaire.
Une nouvelle salle de motricité et un pôle de restauration ont également été créés. Selon la mairie, le coût des travaux s’élève à 1 470 000 euros. « Le montant de l’enfance et de l’éducation, représente 23% du budget de fonctionnement de la ville », assure Louis Aliot.
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