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Aziz Sebhaoui nouveau chevalier de St Jacques, Josiane Chevalier rend hommage à une « belle personne »

Article mis à jour le 10 août 2017 à 09:46

Josiane Chevalier, Préfète de l’Essonne, est celle par qui la République a honoré celui qu’on surnomme le « Sénateur de St Jacques ». C’est devant sa famille et un parterre d’élus et de représentants économiques du département qu’Aziz Sebhaoui a reçu sa distinction. L’ancienne Préfète du département a reconnu en lui un homme « discret et réservé, un exemple d’intégration. Aziz est toujours souriant, attentif aux autres mais exigeant sur les règles de vie en société ». Alors que selon la formule consacrée on honore « pour l’ensemble de son oeuvre », l’oeuvre d’Aziz est de rendre concret le « vivre ensemble » au coeur du centre historique de la ville de Perpignan.


Un parcours et une humilité exemplaire
Josiane Chevalier est revenu sur le parcours exemplaire d’Aziz Sebhaoui. Une scolarité à Ille-sur-Têt, puis 18 ans de travail dans une usine de fruits et légumes, avant que son envie d’entreprendre ne l’incite à créer un établissement au coeur de l’un des quartiers le plus populaire de Perpignan. Aziz crée le Casa Caféil y sert « le meilleur thé à la menthe de France », témoigne Josiane Chevalier. Depuis son installation en 2003, outre son talent aux fourneaux avec ses burgers maison, il est devenu vice-président du festival Visa Off, président des cafés et bars et métiers de la nuit au sein de l’UMIH66, syndicat professionnel. Une volonté d’investir tous les volets de la vie en société pour tenter au quotidien de porter la bonne parole d’un quartier qui est « un village où tout le monde se connaît », car martelle-t-il, « il n’y a pas que l’insécurité à St Jacques ! « 

Tenter « de sauver le vivre ensemble »
Aziz Sebhaoui désormais Chevalier dans l’ordre du mérite a pris le temps de remercier toutes les personnes présentes, mais aussi son ami Daniel Daniel, le pharmacien de la Place Cassanyes. Ils forment un duo que certains surnomment les « Sénateurs de St Jacques » et sont devenus au fil du temps des repères pour un quartier qui parfois en manque parfois cruellement.

« Depuis que l’on sait que je vais recevoir cette distinction on n’arrête pas de me demander si j’ai sauvé une personne, non je n’ai sauvé personne mais avec mon ami Daniel on fait tout pour essayer de sauver le vivre ensemble ».

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