Jeudi 4 juillet, une manifestation de quelque 300 personnes pro-Nouveau Front Populaire a défilé dans le centre de Perpignan.
Alors qu’une victoire du Rassemblement National aux législatives des Pyrénées-Orientales se profile, un dernier sursaut de résistance s’est élancé hier depuis la Préfecture. Sous un soleil de la fin de journée le cortège a marché au rythme des musiques telles que l’Internationale ou Bella ciao. Grands absents, les panneaux personnalisés qui font en général l’essence d’une manifestation.
Hormis une ou deux timides pancartes, et une bannière « ensemble contre l’extrême-droite », ce sont les drapeaux officiels des principaux acteurs de la gauche qui volent la vedette. Ligue des Droits de L’Homme, intersyndicale CGT-FSU-Solidaires-Unsa-CFDT, Parti Communiste Français, La France Insoumise, Europe Ecologie les Verts – et si la rose du Parti Socialiste figure sur les tracts, nos journalistes n’en ont pas aperçu les couleurs parmi les manifestants.
Sur ce tract, distribué en marge de la manifestation, on peut lire les grandes mesures du parti d’union de gauche, noir sur blanc, de l’abrogation de la réforme des retraites à l’augmentation « tout de suite » du SMIC à 2000€ brut par mois, en passant par l’application d’un prix plancher « et rémunérateur » pour les agriculteurs.
Au premier tour des législatives, le Nouveau Front Populaire a réalisé de 20 à 28 % des voix sur le département, et présente des candidats dans trois des quatre circonscriptions pour le second tour.
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