Article mis à jour le 28 décembre 2022 à 20:03
Après le succès de la série « Les Innocents » tournée dans les Pyrénées-Orientales, c’est désormais Arago 21, plus connu sous le nom de « L’homme de Tautavel » qui est à l’honneur du petit écran. Dès 20h50, le journaliste Mathieu Vilard, dans le cadre de la série Science grand format, présentera le documentaire « Qui a tué Neandertal« , adapté du livre d’Eric Pincas aux éditions Michalon. Les équipes scientifiques du Centre Européen de Recherches Préhistoriques de Tautavel ont contribué à ce documentaire de portée internationale.
♦ Un thriller préhistorique en 90 minutes
Pour résoudre cette énigme, le film se construit comme une véritable enquête criminelle et scientifique. Les hypothèses pour répondre à ce mystère sont multiples : génocide, épidémie, changement climatique, consanguinité, dilution génétique. Un film raconté par Thierry Frémont et écrit par Eric Pincas, Jacques Malaterre et Thomas Cirotteau, ce dernier œuvrant également à la réalisation. Un documentaire pour comprendre notre histoire et celle de nos lointains ancêtres. Comment expliquer que celui qui partageait avec notre lointain ancêtre 1 à 4% de son patrimoine génétique ait purement et simplement disparu ? Des outils à faire pâlir les experts, fussent-ils de Los Angles, New York ou Miami pour répondre ce mystère.
♦ Adaptation du livre à succès d’Eric Pincas publié en 2014
Une « paléo-fiction » pour percer le plus grand mystère de l’histoire de l’humanité : la disparition de l’Homme de Néandertal, il y a 30 000 ans. Mais qui ou quoi est responsable de la disparition, en seulement 10 000 ans, d’une espèce qui a vécu 300 000 ans ? L’avènement de l’homme moderne en Europe est-il la seule et unique cause à l’extinction de Néandertal ?
Le plus probable pour Eric Pincas est un scénario multifactoriel car de nombreuses hypothèses sont avancées abordées pour répondre à cette question par Eric Pincas. Le rédacteur en chef du magazine Historia appuie ses réflexions grâce au soutien des plus grands spécialistes de la discipline.
♦ Un homme de Néandertal dont la perception a changé au fil des découvertes scientifiques
Eric Pincas précise cette évolution du mythe du « bon sauvage » : « Depuis sa découverte en 1856, la perception de l’Homme de Néandertal a bien changé, et l’on est passé d’un extrême à l’autre : d’un homme bestial, dénué de toute capacité cognitive, s’apparentant davantage au singe qu’à l’homme, s’est substituée l’image d’un homme idéal, écolo avant l’heure, pacifiste, solidaire vis-à-vis des membres les plus faibles de son groupe, soucieux d’enterrer ses morts, capable d’une pensée spirituelle voire symbolique. Le mythe du bon sauvage a remplacé celui du barbare à peine sorti de l’animalité »
Relire notre article sur la journée survie préhistorique testée pour vous par la rédaction. Utiliser lance à l’aide d’un propulseur, allumer le feu en frottant deux pierres ou découper ses proies en utilisant des cailloux aux bords tranchants, c’est ce que proposent les médiateurs culturels à travers des ateliers durant les vacances scolaires. Voir le programme durant les congés de printemps.
Pour tester ses aptitudes à l’archéologie sur le site de la Caune de l’Arago, découvrir ou redécouvrir notre « Immersion dans la peau d’un fouilleur« .
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