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Le collectif universitaire Campus Mailly milite pour un déménagement réussi en centre ville

Article mis à jour le 18 avril 2017 à 08:49

Les deux étudiantes membres du bureau de la Fédération Campus Mailly créé par Guillaume Nomico, ont souhaité éclaircir la démarche du collectif et se poser en « force de proposition » pour que le transfert de 540 étudiants du campus du Moulin à Vent vers le campus du centre ville, prévu dès septembre prochain, se passe dans les meilleures conditions possibles. Les représentantes du collectif ont évoqué la restauration, le transport ou encore la sécurité. Mais aussi, la fierté de participer à la redynamisation du centre ville et d’être les premiers à étudier dans des locaux qui gardent « de belles traces du passé avec un mélange de contemporain et d’ancien. Cela donne un caractère supplémentaire à cette fac ! C’est clairement beaucoup plus sympa d’avoir cours dans des vieux bâtiments comme dans les grandes villes comme Toulouse ou Bordeaux ».


Objectif du Collectif Campus Mailly : Créer le lien entre les étudiants et les acteurs du projet
« Les informations, données lors de la réunion qui a eu lieu à l’université, ont pu être parfois peu claires et plutôt vagues, les étudiants ont été mécontents du peu de communication envers eux ». Morane Trebillach et Loreline Gaston sous l’impulsion de Guillaume Nomico ont créé le collectif pour répondre à cette demande de communication, de lien entre les acteurs qui oeuvrent pour le projet et les étudiants mais aussi pour être une force de proposition.

« Car le but n’est pas d’être contestataires car le projet est déjà acté. Ce que nous voulons avant tout c’est que tout se passe bien. Et nous souhaitons faire remonter les problèmes s’il y en a », précisent les deux étudiantes.

Restauration et Transport points de vigilance
Sur la problématique du transport les étudiantes rappelant les éléments déjà en cours de réalisation « Il va y avoir une piste cyclable reliant les deux campus, la plus sécurisée possible, qui est en cours d’aménagement. Elle a été mise en place avec l’aide de l’association Vélo en Têt qui a porté ce projet. Ils ont également cherché des box privés et sont en négociation pour les faire subventionner par la Mairie ». Le nombre de stationnements, 30 à ce jour, semble « insuffisant » pour le collectif. Les deux étudiantes précisent qu’un questionnaire à l’attention des étudiants des Sciences Juridiques et Economiques (SJE), est en cours d’envoie afin de connaître les besoins réels en termes de stationnement de vélo ou de rotation de transport en commun.

Loreline et Morane nous indiquent avoir rendez-vous avec Daniel Mach, vice président chargé des transports à Perpignan Métropole, pour évoquer les solutions envisagées. Interrogé sur le sujet, ce dernier nous indiquait : « Pour le moment, l’hypothèse privilégiée est celle d’une navette avec une rotation toutes les 30 minutes; qui s’étalerait de la première heure de cours de la journée à la dernière. L’abonnement mensuel serait de 20 euros qui comprendrait outre ce trajet, tous les trajets dans l’agglomération. Après, rien n’est figé et si nous devons monter en puissance ou modifier le dispositif nous le ferons. J’ai les mains libres pour amener tous les services pour que cela fonctionne bien ! »

Concernant la restauration, les étudiants indiquent être dans l’attente des négociations menées entre les acteurs et les commerçants pour que le coût du repas soit compatible avec le budget des étudiants.

♦ « L’aspect sécurité n’est pas un véritable problème »
Selon Loreline, « les gens gardent de grosses craintes par rapport aux évènements de 2005, mais en fait depuis qu’on est amené à y venir très souvent, on se rend compte que ça va ». Morane de préciser « Cela peut se comprendre que certains aient des craintes de part la réputation qu’a le quartier mais une fois qu’on est à l’intérieur on sent une réelle mutation sous l’impulsion des habitants et de la Mairie de façon générale « . Loreline insiste « Personnellement, je ne m’inquiète pas car j’ai habité le quartier pendant de nombreuses années, j’y suis née, j’ai habité rue Rempart Saint Jacques et j’y suis allée à l’école, je n’ai pas la même vision que ceux qui viennent de l’extérieur. Pour moi c’est un peu comme un retour aux sources ».

Crédit photo Ludivine Paques

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Maïté Torres