Article mis à jour le 21 février 2024 à 09:10
Tous les 15 jours, la matinale de Patrick Cohen se délocalise partout en France pour évoquer, en public, des thèmes marquants pour les élections. Aujourd’hui toute l’équipe de France Inter était accueillis par Noël Cabrera, proviseur de l’établissement qui accueille 1670 élèves dont 250 en filière professionnelle. C’est le thème choisi par l’équipe de la radio pour cette 4ème matinale délocalisée d’avant présidentielle.
♦ « LE système » version Sophia Aram
« Ravie en tant que chroniqueuse du système médiatique de s’adresser à vous, membres du système scolaire. Vous qui êtes à un âge où la tentation est grande d’envoyer valser le système scolaire pour vous consacrer pleinement à l’expérimentation du système reproducteur ». Moui, bon ne me dites pas le contraire, j’ai eu 17 moi aussi », s’adressant ostensiblement aux élèves de Jean Lurçat.
Bref, je ne sais pas s’il vous arrive après une mauvaise note ou une remarque de l’un de vos professeurs d’avoir envie de franchir le portail de l’établissement en criant votre haine d’un système éducatif qui ne vous apprécie pas à votre juste valeur. Oui, un peu comme Nicolas Dupont Aignan, quittant le plateau du JT de TF1 pour dénoncer le complot médiatique à la solde des gros candidats ». Une chronique qui a ravi l’assistance mais aussi les auditeurs de France Inter.
♦ Les filières professionnelles
Patrick Cohen déclarait au micro de France 3 « l’enjeu essentiel pour l’avenir du pays. Il y a des centaines de milliers de gamins qui sont concernés (NDLR par la formation professionnelle) et cela fait partie des enjeux un peu cachés, ce dont on ne parle pas forcément dans la campagne, donc c’est important ! ».
Jasmine Collet, étudiante en bac terminale professionnelle au lycée Lurçat se disait rassurée de voir qu’ils étaient nombreux autour de la table à passer que les bac-pro n’étaient pas des sous-bac.
Alors qu’un tiers des élèves passent un bac professionnel, la frontière entre lycéens de bac généraux et professionnels reste difficilement franchissable, tant les « bac pro » restent encore aujourd’hui pour certains un « sous bac ». Certains lycéens avouent en souffrir et avouent que c’est souvent les parents qui ont une image négative des filières professionnelles.
Parmi les invités de cette matinale, le recteur de l’académie Armande Le Pellec Muller qui rappelait l’importance de « lutter contre les stéréotypes de pensée autour de la formation professionnelle ». Nathalie Mons était venue évoquer que « l’apprentissage était vraiment une question politique, voire idéologique ! ».
La matinale de France Inter a mis à l’honneur le parcours ambition BTS du lycée Lurçat
♦ Un public fan de France Inter
Une émission en public, parmi le public de nombreux élèves du lycée mais aussi des « fans » de l’émission matinale, venu pour écouter et voir les chroniqueurs de la matinale la plus écoutée de France en live.
Crédit images de UNE @RadioFrance
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