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Acropola : le parcours d’un artiste éclectique originaire de Perpignan

Acropola, le parcours d'un artiste éclectique, natif de Perpignan

Article mis à jour le 17 février 2025 à 12:20

Le jeune artiste aux plus de quatre millions d’écoutes a sorti, vendredi 7 février, son dernier titre « Ça sert à quoi ? ». Originaire de Perpignan, Acropola fait ses premiers pas dans la musique en 2020. Au départ influencé par le rap, il définit désormais sa musique comme de la « variété contemporaine ». Photos © Hélène Koch.

À 20 ans, l’artiste catalan débute dans la musique à Perpignan. Il dévoile la même année ses premiers projets : « Providence » et « Nuit noire de l’âme ». Mais en 2021, en quête de renouveau, il choisit de s’installer à Toulouse. « J’avais besoin de partir pour lancer mon aventure dans la musique, alors j’ai rejoint un ami en école d’ingénieur du son. Il m’a permis de rencontrer plusieurs artistes et musiciens, avec qui je travaille toujours aujourd’hui », raconte Acropola.

De Jacques Brel à Radiohead en passant par Tamino

L’épopée du catalan dans la ville rose dure trois ans. Pendant ces années, Acropola s’émancipe du rap pour proposer un autre style musical. « Si j’étais resté dans le rap, je me serais étouffé dans ce truc-là et je ne me serais pas épanoui », estime l’artiste avant de poursuivre, « j’aime mélanger l’énergie de l’électro, les mélodies intemporelles de la pop ou même la poésie de la chanson française. Je suis tout autant fasciné par la puissance des musiques orchestrales à la manière de John Williams ou Hans Zimmer. Fusionner ces influences, c’est aussi tisser un pont entre le moderne et le classique, et c’est ce qui donne à ma musique son identité : la variété contemporaine ».

Un artiste qui assume la pluralité de ses goûts et qui se revendique éclectique. « Mes artistes de référence sont Jacques Brel, Tamino et Radiohead. Ces trois-là sont indéboulonnables même si Brel restera numéro un. C’est un exemple pour moi, en tant qu’artiste mais aussi en tant qu’homme », affirme Acropola.

Installé depuis un an dans la capitale pour continuer sa passion, l’artiste âgé de 25 ans, ne veut pas être un simple « produit ». Il souhaite arriver avec une identité forte, une musique qui lui ressemble. « C’est la clé pour être heureux en tant qu’artiste. Ça prendra le temps que ça prendra, c’est un marathon mais ça marchera parce que c’est honnête », assure l’artiste catalan.

« Ça sert à quoi ?« 

Dans son dernier titre, « Ça sert à quoi ? » l’artiste aborde plusieurs thématiques : la sensibilité, la douleur émotionnelle, la quête de sens mais aussi la souffrance. « Je pense que les expériences que la vie nous offre sont une sorte de miroir par rapport à notre état intérieur. Celui qui va broyer du noir, forcément sa vie ne sera pas joyeuse. Tandis que celui qui est positif, qui va toujours aller plus loin, sa vie sera plus belle parce qu’il en a décidé ainsi », confie Acropola.

Acropola, le parcours d'un artiste éclectique, natif de Perpignan. © Hélène Koch

L’artiste s’inspire principalement de sa vie, de ses ressentis et de son quotidien pour écrire. Une écriture qui a évolué depuis ses débuts. « Aujourd’hui, je suis moins dans cette recherche des bons mots, mais plutôt dans la recherche du bon moment. Ce moment où il va falloir s’écouter. Alors je me pose quelque part, je reste dans le silence et c’est là où je commence à écrire », raconte l’artiste.

Des inspirations qu’on retrouve dans ses trois premiers projets, définis comme EP et non comme des albums. Pour lui, le terme « album » reste très important. C’est une des raisons qui le pousse encore à prendre du temps avant de se lancer dans ce « long processus ».

En effet, l’artiste assume pleinement cette position. « Je n’ai toujours pas sorti d’album. Les projets que j’ai déjà sortis, ce sont des prémices. Dans ces EP, je me dévoile un peu, je commence à avoir une signature mais pas assez approfondie », argumente Acropola.

Des premiers pas sur scène

Acropola s’est aussi confronté à l’expérience de la scène cet été, dans un « bar live club » de la capitale, lors d’un concert. L’artiste a pu défendre, pour la première fois devant du public, son dernier EP « Vivre deux fois », sorti en juin dernier. Riche de cette première expérience marquante, l’artiste catalan a renouvelé l’aventure en assurant la première partie du chanteur Lord Esperanza en janvier 2025.

Un véritable accomplissement pour l’artiste, qui affirme attendre ce moment « depuis toujours ». Désormais, Acropola aspire à retrouver la scène et revivre cette expérience.

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Clément Bassot