Article mis à jour le 8 août 2024 à 16:02
À la veille du débat qui verra s’affronter les 7 candidats à la candidature des Républicains, Alain Juppé rafle un soutien de poids avec l’adhésion des centristes de l’UDI. Celui qui n’a jamais été aussi bien placé pour devenir le candidat à l’élection présidentielle semble faire l’unanimité.
Le pari d’une élection qui se gagnera au centre
Le parti centriste mise sur une élection qui va se jouer au centre plutôt qu’à la droite de la droite. D’où le soutien à Alain Juppé, jugé plus modéré par rapport à Nicolas Sarkozy. Ce dernier a pris « un chemin trop à droite » selon un élu centriste (cf. son meeting perpignanais).
Fabrice Villard, président UDI66, confirmait « la nécessité de prendre part au débat des primaires » compte tenu de la « droitisation du discours » depuis l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy. Les centristes du département tiendront lors du prochain comité un discours de pédagogie notamment en ce qui concerne les bureaux ce vote et « inciteront » leurs adhérents à aller voter en faveur de celui qui est le « plus proche » de leur « programme ». Sur l’annonce du soutien la veille du débat, Fabrice Villard n’exclut pas « une part de stratégie afin aussi d’éviter les pressions ». Une annonce qui, selon lui, « doit aussi déstabiliser l’adversaire » mais précise-t-il, « devait être faite avant le rendez-vous médiatique du premier débat télévisé ».
Une primaire dite « de la droite et du centre » mais sans le centre…
Jean-Christophe Lagarde souhaitait avant toute discussion sur les primaires que tous les candidats s’engagent à nouer un «contrat d’alternance» avec «des priorités communes» et une règle de répartition des sièges aux législatives. N’ayant pas obtenu satisfaction les centristes ont voté, à 67%, contre leur participation à cette primaire.
Le Parti Radical (Valoisien), présidé localement par Jacques Garsau
Est l’un des premiers parti du centre à avoir pris position pour Alain Juppé.
« Parce qu’il refuse la surenchère populiste, il est en mesure de battre les extrémismes de droite comme de gauche. Parce qu’il veut rassembler les Français, leur dire la vérité même difficile, et prendre seulement les engagements soutenables, il peut conduire la transformation profonde dont notre pays a besoin en défendant les valeurs et nombre des propositions des Radicaux ».
Une position dont Romain « se réjouit » selon certains. En effet l’ancien adhérent du Parti Radical est désormais le représentant local d’Alain Juppé au sein du parti Les Républicain. Selon nombre de ses amis politiques, il tablerait sur une victoire du Maire de Bordeaux pour revenir sur les investitures aux législatives de 2017 dévoilées en juin dernier.
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