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Revue de presse du 14 septembre : Ils ont parlé de Perpignan et des Pyrénées-Orientales

Article mis à jour le 14 septembre 2025 à 09:34

De l’état préoccupant des nappes phréatiques aux symptômes liés à l’eau du robinet à Prades, en passant par la polémique de Louis Aliot à Visa pour l’image, l’actualité des Pyrénées-Orientales a une nouvelle fois fait parler d’elle. Photo © Nicolas Comte via Unsplash.

La revue de presse du 14 septembre 2025 revient aussi sur l’Homme de Tautavel, les investissements du chocolatier Cémoi, la réserve marine de Cerbère-Banyuls, les actions du mouvement « Bloquons tout » ou encore le procès en appel du maire de Perpignan dans l’affaire des attachés parlementaires du FN. Autant de sujets locaux relayés dans la presse nationale cette semaine.

Vous l’avez manquée ? Lisez ou relisez la revue de presse du 7 septembre.

Niveau des nappes phréatiques critique et doutes sur l’eau du robinet à Prades

TF1 / Les nappes phréatiques ont bien résisté aux canicules de cet été… sauf dans les Pyrénées-Orientales

Les nappes phréatiques en France ont plutôt bien résisté à un été 2025 très chaud, indique ce lundi le Bureau des recherches géologiques et minières. Une situation rassurante, sauf dans les Pyrénées-Orientales, touchées par une sécheresse durable. Selon Météo-France, l’été 2025 a été le troisième plus chaud enregistré en France depuis le début des mesures en 1900.

20 Minutes / Pyrénées-Orientales : L’eau du robinet suspectée après une épidémie qui touche de nombreux habitants

De nombreux habitants de Prades, notamment les enfants, témoignent sur les réseaux sociaux de symptômes graves comme « des vomissements toutes les dix minutes pendant cinq heures » depuis plusieurs jours. La consommation d’eau potable y est interdite. «Des vomissements toutes les dix minutes pendant cinq heures ». Sur les réseaux sociaux, de nombreux habitants de Prades témoignent depuis plusieurs jours des symptômes dont ils sont victimes, en particulier les enfants.

Visa pour l’Image Perpignan dans l’œil des médias 

Le Figaro / Le photojournaliste irlandais, Ivor Prickett, lauréat du prix Visa d’or News

Publiés dans le New York Times, ses clichés immortalisent la bataille de Khartoum qui a opposé l’armée soudanaise à la milice paramilitaire FSR (Forces de soutien rapide) entre 2023 et 2025, pour le contrôle de la capitale du pays. Une photo vaut parfois mille mots. Le Visa d’or News, prix le plus prestigieux du festival de photojournalisme Visa pour l’image, a été décerné samedi à Perpignan à Ivor Prickett du New York Times pour son travail sur la guerre au Soudan.

Télérama / À Visa pour l’image, Gaza au cœur de deux expositions de photographes morts ou en danger

Le festival de photojournalisme de Perpignan met en lumière le travail de Saher Alghorra, Visa d’or humanitaire, et de Fatma Hassona, tuée au printemps. «Restez loin de nous, vous êtes dangereux. »Cette phrase, le photographe gazaoui Saher Alghorra, 28 ans, correspondant du New York Times dans la bande de Gaza, l’entend désormais chaque jour. « Les Palestiniens ont commencé à nous craindre, ainsi que quiconque porte un appareil photo ou une tenue de presse »,raconte-t-il, joint depuis le territoire assiégé, où il dit pouvoir être contraint de fuir à tout moment. « Tout le monde est en danger. » (…)

Pas une édition de Visa sans sa polémique. Il y a un an, Louis Aliot, maire Rassemblement national (RN) de Perpignan refusait de remettre le Visa d’or au photojournaliste gazaoui Loay Ayyoub, accusant le correspondant du Washington Post de soutien au Hamas. Cette année, le maire récidive, en organisant sa propre exposition, Israël, les massacres du 7 octobre 2023.

Stupéfaction du côté du festival Visa pour l’image, dont la ville de Perpignan représente le premier partenaire : « Dans l’histoire du festival, c’est la première fois que cela se produit. Il n’y a aucun lien entre cette exposition et le festival, dont nous avons été mis au courant au dernier moment, lors de la conférence de presse. »

Résultat : dans le hall de la mairie, la contre-expo municipale monte les images en noir et blanc d’un seul photographe, le franco-israëlien Maël Benoliel, « journaliste de terrain au Proche-Orient ».Un accrochage semble-t-il réalisé à la hâte et qui comporte des légendes erronées – le cadavre d’un combattant du Hamas y apparaît désigné comme leur victime.

France Info / « Bloquons tout » : avec le boycott de la carte bancaire, protester sans consommer

Le mouvement du 10 septembre vise aussi les grandes surfaces. De l’autre côté, des petits commerçants soutiennent la manifestation, à leur manière. Une zone commerciale bloquée à Poitiers (Vienne). Un hypermarché encerclé par des manifestants près de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Ou un barrage filtrant près d’Albi (Tarn). Les manifestants ont essayé de s’attaquer au cœur de l’économie, de bloquer les accès aux centres de consommation. « C’est une façon de se montrer, de dire qu’on est nombreux, que le peuple, il ne faut pas l’oublier », justifie une manifestante.

Louis Aliot fixé sur les dates du procès en appel dans l’affaire des attachés parlementaires du FN

Libération / Affaires des assistants parlementaires du FN : Marine Le Pen sera jugée en appel du 13 janvier au 12 février 2026

Le 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris a condamné la cheffe des députés du Rassemblement national (ex-Front national) à quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme, 100 000 euros d’amende et, surtout, une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate. (…) Seules douze des personnes condamnées ainsi que le parti ont fait appel – notamment le maire de Perpignan Louis Aliot, le député Julien Odoul, l’eurodéputé Nicolas Bay, Wallerand de Saint-Just et Bruno Gollnisch, deux cadres historiques du RN –, laissant entrevoir un procès plus court que le premier, lequel avait duré deux mois à l’automne 2024.

Le Point / Municipales : après 30 ans d’échec, le RN face au défi de l’implantation locale

Avec l’objectif de plus de 600 listes investies, le parti de Marine Le Pen espère transformer ses scores nationaux en pouvoir municipal les 15 et 22 mars. (…) En 2020, la victoire du RN Louis Aliot à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, avait eu bien du mal à masquer les pertes de Mantes-la-Ville dans les Yvelines ou du 7e secteur de Marseille dans les Bouches-du-Rhône. Comme la chute du nombre de conseillers municipaux RN élus, à peine un millier il y a cinq ans contre près de 2 500 FN en… 1995.

Cémoi, l’Homme de Tautavel et la réserve marine de Cerbère 

Le Monde / François Sarano : « La Méditerranée peut redevenir riche, il faut lui laisser le temps »

« Les entretiens de “Chaleur humaine” ». Dans cet épisode de notre podcast consacré au défi climatique, le scientifique et plongeur plaide pour la multiplication des réserves naturelles en Méditerranée afin de permettre au vivant de tenir bon. (…) Quelle est la part de nos activités, notamment de la pêche, dans la transformation de la Méditerranée ? C’est un impact majeur. Prenons comme exemples des endroits où on ne pêche justement pas, comme le parc national de Port-Cros (Var), qui a 60 ans, et la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls (Pyrénées-Orientales), qui a 50 ans. Dans ces endroits-là, il y a deux petits cœurs de parc dans lesquels on ne pêche pas, ou alors de manière extrêmement contrôlée. On y voit la Méditerranée riche, abondante, avec des mérous énormes.

Les Échos / Le chocolatier Cémoi investit pour gagner des parts de marché

Le site historique de Perpignan doit bénéficier du quart des 40 millions d’euros investis sur trois ans. L’objectif est de renforcer Cémoi comme leader européen du chocolat à marque de distributeur. Pour consolider sa position de leader européen du chocolat à marque de distributeur (MDD), avec plus de 400 millions de tablettes produites chaque année, l’industriel Cémoi, propriété du Groupe Baronie, investit 40 millions d’euros en trois ans sur ses sept sites français. Premier bénéficiaire de ce plan d’investissement : l’usine de Perpignan, qui captera 10 millions d’euros.

Le Monde / A Atapuerca, en Espagne, sur les traces des premiers Européens

Unique par le nombre et l’ancienneté des espèces humaines qu’il concentre, ce site archéologique attire, chaque été depuis une quarantaine d’années, plusieurs centaines de fouilleurs et livre, en un flux quasi continu, de nouvelles découvertes. (…) Atapuerca aimante des étudiants, doctorants et postdoctorants, de différentes disciplines, paléoanthropologie bien sûr, chimie, cartographie, datation… Des chercheurs chevronnés sont aussi de la partie, comme Amélie Vialet, maîtresse de conférences au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris. Elle était venue fouiller il y a vingt ans, quand elle était doctorante. « Une expérience qu’on n’oublie jamais ! Ici, c’est le centre du monde pour la paléoanthropologie », s’enthousiasme-t-elle. D’autant que le site s’inscrit dans la continuité temporelle de celui de Tautavel (Pyrénées-Orientales), sur lequel elle travaille, et où des traces de cannibalisme ont aussi été relevées. « Tout ici est fantastique, notamment la politique de mécénat qu’on n’est pas capables de mener en France, dit-elle. C’est très inspirant. »

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