Article mis à jour le 12 juillet 2020 à 11:25
Parcourez notre revue de presse nationale (et pas que) publiée tous les dimanches. Un format Made In Perpignan ; les Pyrénées-Orientales sous le prisme des médias nationaux et étrangers.
♦ Le Train des primeurs de retour dans l’actualité
⊕ L’Express / Mobilisation pour le retour du « train des primeurs » entre Perpignan et Rungis
Jusqu’en juillet 2019, ce train formé de wagons réfrigérés transportait chaque nuit fruits et légumes produits dans les Pyrénées-Orientales vers le marché de Rungis Des élus de gauche et des agents SNCF se sont mobilisés en manifestant lundi à Perpignan pour exiger du gouvernement et de la SNCF la remise en circulation du « train des primeurs » entre Perpignan et Rungis, arrêté depuis un an. « C’est une aberration écologique. Il vaut mieux un train que 50 camions sur les routes », plaide Jean-Christophe Sellin, conseiller régional d’Occitanie de la France insoumise.
♦ Des sportifs en vacances ou sur le point d’arrivée dans les Pyrénées-Orientales
⊕ DH Les Sports / Les premières vacances Covid des Belges: “Masque obligatoire au Château, pas au camping”
Toujours confinés à l’étranger ou simplement en vacances hors de nos frontières, les Belges doivent s’adapter aux mesures sanitaires sur place. […] Christophe Quintin est actuellement en vacances à Argelès-sur-Mer, non loin de Perpignan et de la frontière espagnole. Le pongiste de Blicquy loge en famille dans un camping. Les mesures sanitaires liées au Covid ne sont pas trop pesantes. « Au restaurant, à la réception et à la piscine, du gel hydroalcoolique est mis à la disposition des clients. Le masque n’est pas obligatoire. Concernant les horaires d’ouverture des activités, la piscine est par exemple accessible de 10 heures à 19 heures ; donc c’est assez large. »
Par contre, pour les visites touristiques extérieures au camping, Christophe indique que d’un endroit à l’autre, les mesures peuvent varier. « Par exemple, pour visiter le château de Collioure, le masque était obligatoire », souligne-t-il. Pas de psychose par rapport aux mesures de reconfinement qui touchent plusieurs zones du nord du pays voisin. « Il y a d’autres Belges sur place. Entre nous, on ne parle pas vraiment de ce qui se passe en Espagne ici au camping. » L’heure est plutôt à la dolce vita.
⊕ CLGNoticias / Rugby: el rosarino Jerónimo De la Fuente con un pie en el Perpignan de Francia
Jerónimo De la Fuente, capitán de Los Jaguares e integrante de Los Pumas, tiene todo acordado para jugar en el Perpignan, equipo que participa en el Pro D2, máximo torneo de ascenso del rugby francés, según publica el medio especializado A Pleno Rugby. El surgido en Duendes de Rosario había deslizado la posibilidad de emigrar de la franquicia argentina por pedido de la Unión Argentina de Rugby (UAR). «La UAR nos dijo que si alguno tiene alguna propuesta del exterior que la acepte así también aliviana un poco los costos», declaró en centro de Jaguares y Los Pumas el pasado 1 de junio. El centro rosarino, de 29 años y 54 partidos con Los Pumas, se suma así a la partida de otras figuras del rugby argentino como Guido Petti, Marcos Kremer y el entrenador Gonzalo Quesada.
https://twitter.com/ConLaGenteRos/status/1282017912874774528
♦ Jean Castex – Premières interviews et premières moqueries sur l’accent du sud
⊕ Télégramme / Christophe Euzet : « Le mec avec l’accent du Sud, il est sympa, il boit du Ricard au milieu des cigales… »
Les moqueries dont a été victime Jean Castex, le nouveau Premier ministre à l’accent chantant, ne font que conforter Christophe Euzet dans sa lutte contre la discrimination et les clichés liés à l’accent. En décembre, le député LREM de l’Hérault a même déposé une proposition de loi sur « la France des accents ». Les mauvaises langues et colporteurs de clichés diront que Jean Castex, originaire du Gers, a ramené le soleil à Matignon. Mais les railleries dont a été victime le nouveau Premier ministre, à l’accent du Sud-Ouest, sont trop fréquentes, regrette Christophe Euzet, député LREM de l’Hérault, pas surpris. Le maître de conférences à l’Université Via Domitia de Perpignan, âgé de 53 ans, a déposé, en décembre, une proposition de loi pour promouvoir « la France des accents » et en finir avec ce type de discriminations, parfois fatales à l’embauche dans certains secteurs.
⊕ BFMTV / Jean Castex face à Jean-Jacques Bourdin
« Je mettrai toute mon énergie à faire avance à un niveau supérieur le projet de LGV Montpellier-Perpignan ».
♦ Municipales à Perpignan – Analyses et non-cumul des mandats
⊕ Le Monde / Municipales : les parlementaires élus face au non-cumul des mandats
Quelque 166 députés ont été élus sur des listes municipales. Sept législatives partielles sont à prévoir à la rentrée. La loi du 14 février 2014 a mis fin au cumul du mandat de parlementaire avec les fonctions de maire ; y compris d’arrondissement ou de secteur, maire délégué ou adjoint. En cas de situation de cumul, le parlementaire doit démissionner, dans les trente jours suivant son élection dans une nouvelle fonction, du mandat qu’il détenait préalablement. Le député ou le sénateur élu maire qui démissionne dans le délai des trente jours est remplacé automatiquement par son suppléant ; sans que cela donne lieu à une législative, ce qui ne sera pas le cas s’il ne respecte pas ce délai et est démissionné d’office. Une subtilité non négligeable. […]
Les deux députés du Rassemblement national (RN), élus maires, ont également fait le choix du mandat local. Louis Aliot, élu à Perpignan, laisse son siège de député à sa suppléante, Catherine Pujol ; Ludovic Pajot, élu à Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais), est suppléé à l’Assemblée par Myriam Houplin.
⊕ Slate / Comment Louis Aliot a raflé la mise à Perpignan
Le vote RN ne s’est pas construit dans les quartiers populaires mais autour d’eux ; avec des sommets dans des zones aisées. La conquête de Perpignan par Louis Aliot ne se singularise pas seulement par la taille de la cité (121.681 habitant·es). En effet, la victoire en duel (contre le maire sortant Jean‑Marc Pujol, Les Républicains) au second tour est exceptionnelle pour le Rassemblement National (RN) ; en 2014 seul Cogolin (Var) avait ainsi été prise, là aussi contre une liste de droite.
⊕ Médiapart / Quartier Saint-Jacques à Perpignan: comment le RN s’est emparé du «vote gitan»
En gagnant Perpignan, Louis Aliot cumule deux « premières ». Il fait tomber dans l’escarcelle du RN la première ville de plus de 100 000 habitants depuis 1995 ;et il fait basculer l’emblématique quartier Saint-Jacques dans son camp pour la toute première fois. Anatomie d’un vote communautaire. En plein cœur du quartier Saint-Jacques à Perpignan, Alain Gimenez, dit « Nounours », fait le ménage. « Il va faire du boulot pour vous, mais vous aussi ! Y a des poubelles à côté, s’il vous plaît, ramassez-moi ça, faites savoir que vous avez la volonté », conseille l’homme à un groupe de jeunes, place du Puig ; dont les cadavres de canettes de bière jonchent le sol.
♦ Premier conseil municipal à Perpignan – Hausse des indemnités du maire Louis Aliot
⊕ HuffingtonPost / À Perpignan, Aliot dénonçait la hausse des indemnités des élus. Élu maire… il s’augmente de 17 %
Selon l’opposition, la revalorisation “représente 60.000 euros sur l’intégralité du mandat” du maire Rassemblement national. Louis Aliot a marqué les esprits pour son premier conseil municipal à la tête de la mairie de Perpignan. Lors de cette première séance d’installation ce vendredi 10 juillet, le nouveau maire de la ville a fait voter l’augmentation de 17% de son indemnité ; suscitant la colère de l’opposition, comme le rapporte France Bleu Roussillon. Selon Bruno Nougayrede, membre de l’opposition, ce pourcentage “représente 60.000 euros sur l’intégralité du mandat”. “Ce sera votre Fouquet’s » a-t-il insisté.
⊕ 20 Minutes / Perpignan : A peine élu maire, Louis Aliot fait voter l’augmentation de son indemnité
Vous connaissez le dicton, « on n’est jamais mieux servi que par soi-même ». Fraîchement élu maire de Perpignan (Pyrénées orientales, 66), Louis Aliot (Rassemblement national) a fait voter l’augmentation de son indemnité lors de son tout premier conseil municipal, une semaine seulement après avoir reçu les clés de la ville. Une décision jugée un peu hâtive et pas vraiment indispensable par l’opposition, qui a calculé gentiment pour nous que l’indemnité de maire vient d’être augmentée de 17 % par rapport à son prédécesseur, soit 60.000 euros sur la totalité du mandat. Petite leçon de morale et de bonne séance des opposants, cités par nos collègues de La Dépêche : « Alors que la parole publique est discréditée, il y a un devoir d’exemplarité. »
♦ Louis Aliot ne parvient pas à conquérir la communauté d’agglomération Perpignan Méditerranée Métropole
⊕ Le Monde / Perpignan : Louis Aliot battu à la présidence de la métropole
Le député RN et maire de Perpignan a été battu samedi 11 juillet par une alliance des droites à la communauté d’agglomération, et n’a obtenu qu’une cinquième vice-présidence. Louis Aliot, le nouveau maire Rassemblement national (RN) de Perpignan, n’a pas pu obtenir, samedi 11 juillet, la présidence de la communauté d’agglomération Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), battu par une alliance des droites. Il s’agissait d’un enjeu majeur pour les 36 petites communes et sa ville-centre, Perpignan, qui concentre à elle seule 46 % de la population de la métropole. Le député, candidat aux quinze vice-présidences, a même dû se contenter d’une modeste cinquième vice-présidence. « Les conciliabules avant le scrutin ont bien démontré qu’il y avait une volonté d’écarter les élus de Perpignan, a déclaré amèrement Louis Aliot. Les électeurs jugeront, ces élections ne sont qu’une étape. »
⊕ Le Figaro / Aliot (RN) échoue à prendre le contrôle de l’agglomération de Perpignan qui reste LR
Elu le 28 juin maire de Perpignan contre le sortant LR Jean-Marc Pujol, le RN Louis Aliot n’est pas parvenu, samedi, à faire basculer dans son camp l’agglomération de Perpignan, restée aux mains des Républicains. Elu député des Pyrénées-Orientales en 2017, maire cette année, les deux fois malgré un «front républicain» contre lui, Louis Aliot n’a totalisé que 33 voix samedi ; permettant au maire LR de Saint-Estève Robert Vila (49 voix) de remporter la présidence de Perpignan Méditerranée Métropole, au deuxième tour du scrutin.
♦ Visa pour l’Image restera à Perpignan
⊕ CB News / Perpignan change, pas Visa pour l’Image
Visa pour l’image, premier festival de photojournalisme au monde, restera ancré à Perpignan où la nouvelle équipe du maire lepéniste Louis Aliot a assuré les organisateurs que « rien n’allait changer », a indiqué vendredi à l’AFP son directeur, Jean-François Leroy. « J’ai eu (jeudi) une conversation » avec André Bonet, pressenti pour le poste d’adjoint à la culture, « qui nous a informés que rien n’allait changer pour Visa pour l’image », a affirmé à l’AFP M. Leroy, avant le conseil municipal qui devait introniser Louis Aliot dans l’après-midi.
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