Article mis à jour le 25 décembre 2022 à 08:43
Au programme de la revue de presse Made In Perpignan, le patron de camping au grand cœur fait la une de la presse nationale. Côté politique, l’épilogue de l’altercation de Romain Grau, concurrence entre les extrêmes droites et l’initiative du maire de Pia ont fait la Une. Sans oublier, Les mémoires d’un rapatrié d’Algérie ou les cactus de Cerbère.
♦ La nouvelle Fondation du patron de camping au grand cœur à la Une des médias
⊕ Capital / Plutôt que de toucher une somme colossale pour son camping 5 étoiles, il le lègue à une fondation
Propriétaire du camping 5 étoiles, le Brasilia, Roger Pla a refusé de vendre aux fonds de pension son palace de l’hôtellerie de plein air, situé à Canet-en-Roussillon. Sa vente était estimée entre 80 et 100 millions d’euros. Qui passerait à côté de 100 millions d’euros ? Roger Pla, propriétaire du camping le Brasilia (5 étoiles) de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) a annoncé qu’il ne vendrait pas aux fonds de pension son palace de l’hôtellerie de plein air, rapporte Le Parisien.
⊕ Le Parisien / Pyrénées-Orientales : il renonce à près de 100 millions d’euros pour léguer son camping à une fondation
Le Brasilia, ténor des campings français situé à Canet-en-Roussillon, ne tombera pas entre les mains d’investisseurs via un fonds de pension. Sans héritier, son propriétaire, Roger Pla, a choisi l’option d’une fondation pour venir notamment en aide aux enfants déshérités et protéger le littoral. Le camping le Brasilia (5 étoiles) de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), ne finira pas entre les mains des fonds de pension en approche depuis cinq bonnes années.
♦ Anti-pass condamnés, consultation à Pia et tergiversation à l’extrême droite font parler les Pyrénées-Orientales dans les médias nationaux
⊕ Le Figaro /Agression d’un député à Perpignan : des anti-passe condamnés de 12 à 18 mois de prison
Les trois hommes se sont également vus interdire toute participation à une manifestation durant trois ans. Le tribunal judiciaire de Perpignan a condamné lundi 31 janvier trois hommes à 12, 15 et 18 mois de prison respectivement pour l’agression de trois personnes, dont le député LREM Romain Grau, en marge d’une manifestation contre le passe vaccinal. Un ouvrier agricole de 41 ans, un électro-technicien de 47 ans, condamnés aux peines les plus lourdes, resteront en détention. Le troisième, un chauffeur-routier de 35 ans, pourra voir sa condamnation à 12 mois de prison aménagée par le juge d’application des peines.
⊕ Le Point / Présidentielle : un maire va soumettre son parrainage au vote des habitants
L’édile de Pia, dans les Pyrénées-Orientales, a décidé de consulter les habitants avant d’attribuer son parrainage а un candidat, rapporte « Le Parisien ». C’est une manière pour le moins surprenante d’attribuer son parrainage а un candidat au scrutin présidentiel. Comme l’indique Le Parisien, Jérôme Palmade, le maire de la commune de Pia, située dans les Pyrénées-Orientales, a décidé de consulter les habitants de sa commune avant d’accorder sa signature. « Consultation libre, les Pianencs choisissent leur candidat », est-il inscrit sur une affiche présente а l’entrée de la mairie.
⊕ Libération / Stéphane Ravier cherche la porte du RN pour aller chez Eric Zemmour
Fan de Jean-Marie Le Pen, le sénateur de Marseille l’est moins de sa fille Marine, artisane de la stratégie de «dédiabolisation» du parti d’extrême droite. Il multiplie les provocations pour se faire exclure et pouvoir rejoindre le candidat maurassien. Voilà quelque temps déjà que Stéphane Ravier, élu de Marseille et unique sénateur RN, a des fourmis dans les pattes. Ce fan du FN version Papa, trente-cinq ans de carte et une loyauté sans faille à l’époque tourmentée de la scission mégrétiste, commence à trouver le temps long aux côtés de Marine Le Pen. Il faut dire que la dédiabolisation, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé. Il en pincerait plutôt pour Eric Zemmour . Et puis la fille de son idole n’est vraiment pas tendre avec lui. Après avoir refusé de le nommer au Bureau exécutif (l’instance dirigeante du parti) au dernier congrès de Perpignan, tout en y faisant rentrer de parfaits inconnus, la patronne du RN s’est mise à l’ignorer tout bonnement. Face à cette cruelle indifférence, Ravier multiplie les provocations.
♦ Mémoire de rapatrié et cactus à toutes les sauces
⊕ L’Obs / Jean-Noël Pancrazi entre le pays perdu et le Paris gagné
« Les années manquantes », ce sont celles que l’auteur a vécues lorsqu’il a été rapatrié, seul, d’Algérie. Il a 13 ans, et il a déjà tout perdu. Son pays, ses parents, son enfance, son insouciance. Du désastre, il n’a sauvé que son accent pied-noir, qu’il gardera toute sa vie, pour que nul n’oublie d’où il vient. Du soleil de Sétif. En 1962, au lendemain de l’indépendance, le petit Jean-Noël est rapatrié en métropole et confié à Joséphine, sa grand-mère catalane. Son père et sa mère l’ont accompagné, mais sont repartis aussitôt pour l’Algérie, croyant pouvoir conserver, alors qu’on ne veut plus d’eux, leur minoterie des Hauts Plateaux. Jean-Noël aurait préféré être placé dans la Corse brûlante de sa famille paternelle, mais on l’a assigné à résidence dans les sévères Aspres maternelles, à Thuir, près de Perpignan.
⊕ France Culture / Les escargots de Quimper et les cactus de Cerbère dans la série « Celles et ceux qui changent le monde »
En Bretagne, Isabelle s’insurge contre un projet de poulailler industriel qui menace sa ferme bio et les escargots de Quimper. A l’autre bout de la France, à Cerbère, la viticulture devient difficile, alors les habitants expérimentent d’autres cultures. (…) A Cerbère, petite commune viticole des Pyrénées-Orientales frappée par le changement climatique, François, Boris, Sylvie et d’autres habitants ont décidé de développer une filière locale de transformation de cactus alimentaire, ressource présente sur place depuis des siècles, mais qui jusqu’à aujourd’hui était ignorée ou considérée comme invasive et nuisible.
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