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Exposition Playmobil, 25 000 figurines en goguette à Salses-le-Château

25 000 figurines en week-end à Salses-le-Château, signées Playmobil

Article mis à jour le 12 avril 2024 à 15:48

« En-avant les histoires », du 12 au 14 avril 2024, les Playmobil investissent la salle polyvalente de Salses-le-Château. Pour les amateurs comme pour les spécialistes, ces petits bonhommes à la coiffure iconique incarnent les grands comme les petits personnages de l’Histoire. Né il y a 50 ans en Allemagne, ce jouet de 7,5 centimètres habite, encore aujourd’hui, dans les coffres à jouets de tous les enfants.

L’association Playmo Du Sud organise la plus grosse exposition de Playmobil d’Occitanie, avec 25 000 personnages et animaux. En présence de Vincent Rousseau, premier collectionneur de France. Ce professeur d’histoire à Narbonne et chef d’escadron de la Gendarmerie Nationale possède à lui seul, 120 m³ de figurines.

Dans le désert, aux pieds de sa pyramide, hissé par deux porteurs, le pharaon, version Playmobil, domine l’horizon. Aux côtés de roi d’Egypte, le serpent, le scorpion et le chat ébène complètent la scène. Dans la pyramide, le trésor immense est protégé par deux gardes. En fond, on entendrait presque couler le Nil où navigue le vaisseau pharaonique. De l’autre côté de la rive, le Sphinx doré par le soleil surplombe la mise en scène venue des temps anciens.

Les collectionneurs de l’association Playmo du Sud ont été marqués par ce décor créé à l’origine par les maquettistes de la marque, d’où l’idée de le reproduire en version XXL. « Nous voulons faire rêver les enfants et le public, comme nous avons pu rêver en feuilletant les catalogues », confie Vincent Rousseau.

De la créativité au-delà des univers imaginés par Playmobil

À la sortie de l’usine, les Playmobil ont un avenir tout tracé, ils seront policiers, enseignants ou pompiers. Mais le talent des exposants consiste surtout à transformer la destinée des petits bonhommes. Tout commence par la customisation, où le bras de l’astronaute peut se retrouver sur celui de la cheffe d’entreprise. « On récupère 4 ou 5 personnages qu’on démonte. On prend les bras d’un et le buste de l’autre pour créer un Playmobil unique. », révèle Vincent Rousseau. Pour avoir des couleurs plus vives ou qui permettent à la scène d’être au plus proche de la réalité, les collectionneurs se permettent parfois un coup de pinceau. Enfin, ils utilisent une pâte spéciale pour confectionner certaines robes afin qu’elles soient conformes à certaines tenues traditionnelles. Vincent Rousseau de citer par exemple les tenues des femmes hindoues.

« On essaye au maximum d’utiliser des pièces Playmobil, quand on ne peut pas, on trouve des solutions. Mais l’objectif reste d’être au plus proche des univers imaginées par la marque elle-même. » Les collectionneurs allant même jusqu’à créer de toute pièce leur univers.

À Salses-le-Château, les scénographies comme les villes, la bataille des chevaliers ou encore les hippies sont des créations de la marque. Alors que les dioramas sur le thème de Game of Thrones, ou la Première Guerre mondiale sortent directement de l’imaginaire des Playmo du Sud. L’objectif d’amener le spectateur encore plus loin, et prolonger davantage l’univers Playmobil. Pour Vincent Rousseau, ces créations sont une façon « d’exposer ce qu’on aime par rapport à la vie, à des films ou à des périodes historiques. »

« Je préfère le terme passionné que celui de collectionneur »

Depuis 32 ans, Vincent Rousseau accumule les Playmobil, qu’il conserve entre Narbonne et Orléans. Avec un peu plus d’une centaine de thèmes à exposer, le premier collectionneur de France affectionne particulièrement les reconstitutions historiques, de la période antiques, au moyen-âge en passant par les mousquetaires.

Tout à commencé par les petits soldats de plomb. Puis Vincent Rousseau s’est tourné vers les Playmobil, « j’ai commencé avec des petites armées avec une dizaine de personnages, puis de plus en plus, jusqu’aux 120 m3 que j’ai aujourd’hui. »

En 2012, plusieurs passionnés créent l’association Playmo Du Sud. Depuis cette date, 250 exposants ont déjà accueilli plus d’un million de visiteurs. Désormais, le collectif a un nouvel objectif, la médiation culturelle. « Nous essayons de faire découvrir l’histoire, la littérature et la géographie à travers le support pédagogique Playmobil. » Les membres de l’association travaillent désormais avec les mairies pour mettre en place des reconstitutions à la fois ludiques, pédagogiques et accessibles aux familles. Quel est ce personnage insolite au milieu de cette reconstitution historique ? Vincent Rousseau et ses amis ont fait le choix d’une scénographie qui oblige à chercher ce fameux personnage.

« On met par exemple une fée sur le dos d’une licorne parmi les chevaliers, donc les gens s’intéressent aux détails et ne s’arrêtent pas à la scène dans sa globalité. »

L’occasion de célébrer les 50 ans de Playmobil

Parmi les 1000 m2 d’expositions, la plus grande des scènes sera réalisée par Vincent Rousseau compte près de 10 000 Playmobil. Si l’année dernière, Salses-le-Château avait accueilli les trois mousquetaires, cette année, il n’est pas question de réitérer l’invitation de la garde personnelle de Louis XIII. « On garantit toujours le renouvellement, avec l’objectif de faire à chaque fois plus beau et plus grand. », promet Vincent Rousseau. Au programme de cette édition, plusieurs créations originales des exposants : les croisades, les hippies ou encore les parades indiennes autour du Taj-Mahal.

Trois jours d’installation sont nécessaires pour mettre sur pieds une exposition de cette taille. Pour installer les décors, les onze passionnés présents peuvent compter sur leur famille. « On est sur le côté familial, aussi bien au niveau du public qu’au niveau des exposants. » 

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Lou Jourdren