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Bientôt deux nouvelles brigades de gendarmerie mobile dans les Pyrénées-Orientales

FRANCE - ILLUSTRATION GENDARMERIE

Article mis à jour le 13 août 2024 à 17:04

C’est dans le cadre d’un déplacement dans le Lot-et-Garonne que le chef de l’État a dévoilé la liste des 238 nouvelles brigades de gendarmeries qui émailleront le territoire français d’ici dix ans. Dans les Pyrénées-Orientales, une douzaine de militaires répartis sur deux nouvelles équipes mobiles à Latour-de-Carol et Arles-sur-Tech viendront rejoindre les près de 700 gendarmes basés dans le département.

Est-ce un changement de paradigme qui s’amorce ou bien un réajustement ?

Au sein de l’Élysée, on parle d’un « mouvement historique. Depuis la création de la gendarmerie, on a plutôt fermé les brigades. Nous, on va en rouvrir massivement ». En effet après des années de vaches maigres et de fermetures de brigades de proximité, l’État compte recruter 2144 gendarmes d’ici 2027 sur l’ensemble de la France et des Outre-mer. Des équipes qui seront déployées au plus proche des habitants, pour « mieux tenir le territoire, être plus présent », assure l’entourage du président. Qu’elles soient en dur ou en mobiles, la création de ces nouvelles brigades fait partie d’un budget global de 15 milliards d’euros, voté après le Beauvau de la Sécurité, confirme l’Élysée.

Et dans les Pyrénées-Orientales, les heureuses élues sont Latour-de-Carol et Arles-sur-Tech, qui accueilleront en tout deux nouvelles brigades mobiles

Elles s’ajouteront aux 31 déjà existantes sur l’ensemble du département. Nos voisins audois voient l’arrivée d’une brigade mobile à Quillan et d’une fixe à Palaja, tandis que l’Ariège accueille une équipe mobile à l’Hospitalet-près-l’Andorre et une fixe à Mazères.

Pour choisir où allaient être implantées ces nouvelles brigades, les services du Ministère de l’intérieur se sont basés sur différents critères à la fois « démographiques, économiques et sociaux ». Ils ont également croisé les chiffres de la délinquance pour délimiter des zones parfois isolées qui pourraient bénéficier de l’arrivée de nouveaux militaires. Les préfets ont aussi été mandatés pour recueillir les souhaits de la population et mener des concertations locales. Ces nouvelles équipes de gendarmes devront travailler en lien avec les brigades déjà existantes.

Les brigades fixes comporteront une dizaine de militaires, six en moyenne pour les brigades mobiles qui se déplaceront en camion à travers le territoire pour se rendre sur les zones enclavées. « Ils auront vocation à se déployer sur le terrain, être au contact des habitants. Ils n’auront pas vocation à être enfermés dans la brigade », précise l’Élysée qui assure aussi que les brigades mobiles seront en mesure de recueillir les dépôts de plainte directement auprès des habitants, vraisemblablement via le système informatisé du ministère de l’Intérieur.

À l’échelle nationale les premières brigades seront déployées à partir du mois prochain, et jusqu’à la fin du quinquennat.

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