Article mis à jour le 8 septembre 2022 à 14:04
Fabrice Lorente a souhaité transmettre un message lors de la traditionnelle cérémonie des vœux à la communauté universitaire et à l’ensemble des acteurs économiques ou politiques du département. Une invitation à travailler ensemble pour mettre l’université « au cœur du dispositif » de réussite et « non en marge » comme il semble le déplorer.
♦ L’université de Stanford VS l’université de Perpignan
Fabrice Lorente est revenu sur la visite de la délégation amenée par l’agence de développement économique, la CCI et le Pôle Derby à « l’université privée de Stanford ». Une visite en marge de la participation au Consumer Electonic Show de Las Vegas. En effet, le Président de l’Université a suivi « les pérégrinations de la délégation des PO ». Un voyage qui avait vocation à élargir les horizons des start’ups catalanes à l’image de Flipr et de tisser des liens pour une collaboration future avec les géants de la Silicon Valley.
Fabrice Lorente a comparé les deux campus, leurs budgets et le coût des études pour les étudiants. Une université américaine qui avec un budget 75 fois supérieur à celui de l’UPVD fait payer à ses étudiants des frais de scolarité 272 fois supérieurs à ceux pratiqués en moyenne par l’université de Perpignan !
Le président qui achèvera son deuxième mandat en 2020 a concédé que « son potentiel d’innovation (celui de Stanford),.. qui alimente largement la Silicon Valley,.. peut être montré en exemple par certains ou peut laisser certains autres rêveurs ». Mais il a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas « d’un modèle de réussite de l’université américaine. Il s’agit là du fonctionnement d’un système complexe et multifactoriel qui a une histoire et des fondements bien différents des nôtres… ce système implique des entreprises, des réseaux d’entreprises, des finances publiques ». Laissant transparaître en filigrane sa déception que le traitement de l’université de Perpignan soit si différent, car placée « en marge » et non « au coeur du dispositif » ni accompagnée par les acteurs locaux qui pourtant font, ailleurs, l’éloge « d’un système incomparable et non transposable, et d’une université privée élitiste et sélective. Dont les financements qu’elle reçoit sont à la hauteur des ambitions et des objectifs… »
Fabrice Lorente a conclu son propos en invitant pour 2017 « cette même délégation, même élargie (car le campus principal de l’UPVD est un peu moins éloigné que la Californie), …pour dit-il réussir « le défi de l’emploi et du développement économique du territoire ensemble », en insistant sur ce dernier mot.
♦ Les chiffres d’impact de l’université de Perpignan sur le territoire
Campus Footprint a publié une étude sur l’impact économique de 7 campus pilotes sur leur territoire respectif. Fabrice Lorente a, « par extrapolation », dévoilé que « pour 1 euros dépensé directement par l’université, 2,2 € sont générés indirectement… l’UPVD pèse environ 20 millions de budget direct en fonctionnement et investissement… soit environ 44 millions d’euros de retombées financières indirectes.. ». Le Président de l’Université a conclu en indiquant que l’UPVD représentait « 3.000 emplois et 64 millions d’euros de retombées financière pour le territoire ».
♦ Etre Meilleur
Le Président de l’Université a aussi voulu faire sien le slogan, « Être meilleur » développé en collaboration avec la Fondation UPVD, le photographe Stef Saint E et les sportifs de haut niveau. « À l’université de Perpignan, « être meilleur » est devenu un objectif, une ambition au service de la population… Cette philosophie nous anime, repousse nos limites, nous permet de bousculer, oser, innover, entreprendre … pour construire aujourd’hui le monde de demain … Une année de défis, d’audace, de réalisations et de partages. Et n’oubliez pas que … « Celui qui renonce à être meilleur, cesse déjà d’être bon » …
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