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Yes I Can, quand l’art moderne s’attaque au Pouvoir

Yes I Can, quand l'art moderne s'attaque au Pouvoir

Article mis à jour le 8 septembre 2022 à 13:52

« Yes I Can », exposition estivale du centre d’art moderne Walter Benjamin, a ouvert ses portes devant plus de 300 personnes, preuve de l’engouement du public pour l’art qui dit quelque chose du pouvoir, qui mêle habilement messages esthétiques et citoyens. Une exposition à voir sans tarder pour comprendre « le pouvoir » par le prisme des artistes qui jouent l’irrévérence. Du 25 juin au 16 octobre 2016.


« Yes I Can », l’origine
Le point de départ de cette exposition est l’emblématique portrait de Louis XIV en costume de sacre, peint pas le perpignanais Hyacinthe Rigaud en 1701. Une oeuvre qui, pour beaucoup, est admise comme la représentation absolue du pouvoir, un pouvoir absolu incarné par le Roi Soleil.

Les oeuvres
Pas moins de 30 artistes ont répondu présents pour cette exposition « où l’art regarde le pouvoir droit dans les yeux afin de le représenter, mais aussi l’oblige à se regarder lui-même bien en face » précise Sébastien Planas, le commissaire de l’exposition.

Michel Pinell, adjoint à la culture : « Les temps ont bien changé depuis le Portrait de Louis XIV peint par Hyacinthe Rigaud et le rapport au pouvoir des artistes aussi. Pour les artistes, il s’agit plus de se saisir du pouvoir comme télématique que de le vilipender. D’exprimer une problématique réelle qui est celle de la dépendance de l’art vis-à-vis du pouvoir ».

Des messages au monde par Arnaud Labelle-Rojoux
Artiste, essayiste et historien de la performance, Arnaud Labelle-Rojoux est une personnalité atypique formée à l’École des beaux-arts de Paris. Non sans humour, son œuvre explore l’art et ses limites dans un registre absurde et poétique, d’une liberté enfantine, source : Les artistes de la fondation du doute.

« Sors de cet espace virtuel si tu es un homme »

« L’homme politique n’est que l’incarnation des pulsions anales refoulées »

« Tolstoi Story » ou « La dignité est l’alibi des faibles »

Carlos Aires et sa vision onirique du pouvoir et de l’autorité étonnera par sa brûlante actualité 

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Le planning des animations autour de l’exposition

  • Vendredi 30 septembre : Conférence par Sébastien Planas, commissaire de l’exposition
  • Mercredi 29 juin : Visite pédagogique pour les professionnels de l’éducation sur réservation
  • Sur réservation Ateliers pour les jeunes publics à partir de 9 ans
  • POLI-TIC-TOC, par Nathalie Serre, plasticienne. Des tee-shirts de foot, des sachets de bonbons colorés, des canettes de sodas, Mickey… À travers une création personnelle et pleine de sens, les enfants manipuleront ces éléments de leur quotidien pour mieux s’en distancier.
    les vendredis 15, 22 et 29 juillet et 5 et 12 août, séances familles
    les 9, 12, 19 et 26 septembre et le 7 octobre, séances scolaires
  • JE, TU, NOUS, pour les séances familles, et Caroline Milin, pour les séances scolaires, plasticiens. Une farandole de personnages hétéroclites, pour une ronde solidaire: les réalisations individuelles deviennent œuvre commune, et interrogent le pouvoir du groupe, la force des valeurs fraternelles.
    les vendredis 19 et 26 août séances familles
    les 16, 22, 23 et 27 septembre et les 4, 6 et 14 octobre, séances scolaires

Plus de renseignements, horaires et tarifs sur le site de la Mairie de Perpignan

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