Article mis à jour le 7 février 2017 à 19:52
Le leader mondial de la location de logements entre particuliers sur internet a décidé d’entériner la position de Perpignan en tant que ville de destination touristique. La taxe de séjour collectée par la plateforme californienne devrait rapporter entre 50.000 et 60.000 euros par an au budget de l’office de tourisme de Perpignan. Jean-Marc Pujol, qui en décembre 2015 s’était rapproché d’Airbnb, se dit « satisfait » de cette décision.
♦ Airbnb collecte et reverse les taxes de séjour en France depuis 2016
Accusé de concurrencer les hôteliers par des locations de courts séjours, le site américain a décidé depuis février 2015 de collecter la taxe de séjour en France. Dès le 1er aout 2016 Airbnb a collecté auprès des propriétaires d’appartements de 19 destinations, 0,83 centimes par personne et par nuit en moyenne. Depuis vendredi dernier, Perpignan fait désormais partie des villes concernées et devrait percevoir au titre des nuitées de 2016, entre 50.000 et 60.000 euros selon Jean-Marc Pujol.
♦ Airbnb passe des accords avec certaines villes pour automatiser la collecte
Selon les communes, Airbnb se charge de la collecte de la taxe de séjour pour le compte de celles-ci. Ce qui semblerait être le cas pour Perpignan. Pour les autres communes le site internet précise que les propriétaires doivent eux même faire la collecte de cette taxe et invite les hôtes à en informer les voyageurs.
♦ Airbnb diffuse un message de tolérance à la mi-temps du super bowl américain
L’entreprise s’est aussi illustrée ce week-end lors de la mi-temps de la finale de football américain. L’événement sportif exceptionnel qui réuni chaque année plus de 100 millions de téléspectateurs outre-atlantique. Airbnb a choisi de diffuser une publicité prônant la tolérance entre, « peu importe, qui l’on est, d’où l’on vient ou qui l’on aime … »