Article mis à jour le 12 août 2024 à 17:56
Mercredi 15 mai 2024, la flamme olympique a traversé de part et d’autre les Pyrénées-Orientales. Du pic du Canigou à Perpignan, les festivités se sont conclues au Palais des rois de Majorque. Découvrez en images son parcours à travers les plus beaux sites du département.
Ce 15 mai au petit matin si la flamme olympique était déjà en train de gravir le pic du Canigou, à Perpignan les équipes de nettoyage et des espaces verts s’affairaient pour couper la moindre petite mauvaise herbe et dégager les rues des saletés. Puis la flamme a cheminé tout au long du département jusqu’à Perpignan. De main en main, elle a parcouru plusieurs dizaines de kilomètres ; passant par le centre d’entraînement de Font-Romeu, Prades, le pont du diable de Céret ou la baie de Collioure. Mais aussi le lac de Villeneuve-de-la-Raho, où un couac sur l’horaire a privé quelques personnes du spectacle du passage de relais entre les deux lacs.
Le feu de l’olympisme éclaire le pic du Canigou
La journée a commencé par le relais du Canigou. relais du Canigou. Les porteurs de la flamme se sont succédé de 7 h à 7 h 20 sur les sentiers des Pyrénées. La flamme était allumée au pic, en référence à la traditionnelle cérémonie du feu sacré du Canigou qui a lieu le 23 juin de chaque année. Entretenue toute l’année au Castillet de Perpignan, la flammèche est emmenée la veille de la Saint Jean sur le pic emblématique des Catalans. Depuis 1955, la flamme et toute sa symbolique traversent tous les villages des Pyrénées-Orientales.Les porteurs de la flamme se sont succédé tôt dans la matinée sur les sentiers des Pyrénées.
Photos © Paris 2024 / Mathieu Bile
Le « top départ » d’un été sous le signe de l’olympisme
Photos © Paris 2024 / Maxime Le Pihif / SIPA PRESS et © Paris 2024 / Germain Hazard / SIPA PRESS
À quelques pas du Palais des Rois de Majorque, la foule est en ébullition. Au premier rang, parapluie au-dessus de la tête, Louis s’impatiente. Passionné d’athlétisme, le jeune garçon se réjouit à l’idée de voir les compétitions à la télévision cet été, un peu comme si la flamme était le « top départ » des Jeux Olympiques. Mais si Louis et sa famille sont venus assister au passage de la flamme olympique, c’est avant tout pour vivre un moment unique : « Elle passe pas souvent en France la flamme, depuis que je suis né je n’ai jamais vu alors peut-être qu’elle ne reviendra que dans 10 ans ! » souligne le garçonnet avant d’encourager le relayeur tant attendu.
Les relayeurs, unis autour d’un symbole
Photos © Paris 2024 / Maxime Le Pihif / SIPA PRESS et © Paris 2024 / Germain Hazard / SIPA PRESS
Parmi les porteurs, le président de l’université Yvan Auguet. Par cette participation, il souhaite mettre en avant le programme d’accompagnement notamment dédié aux étudiants sportifs de haut niveau. « L’institution que j’ai l’honneur de présider et de représenter porte en elle les valeurs d’humanisme, de solidarité et de partage.» Avec le président de l’UPVD, la nageuse Béatrice Radovici portera aussi la flamme à Perpignan. L’étudiante en Sciences de la vie et de la terre âgée de 20 ans est spécialiste du 200 m dos. « Je suis sportive de haut niveau et pour moi la flamme olympique est un symbole fort et représentatif de mon projet sportif qui est d’atteindre les JO 2028».
La flamme parcourt les sites emblématiques des Pyrénées-Orientales
Photos © Paris 2024 / Maxime Le Pihif / SIPA PRESS et © Paris 2024 / Germain Hazard / SIPA PRESS
À Font-Romeu, le relais collectif de pentathlon s’est emparé de la flamme, à 10h30. Le feu olympique a ensuite traversé le Pont du diable à Céret. Malgré l’averse, rien n’a stoppé la progression du flambeau. Comme prévu, la flamme s’est élancée depuis Port-Vendres en direction de Collioure. Et contrairement à Villeneuve-de-la-Raho, le soleil brillait sur la côte Vermeille.
Alors que le département est en situation de sécheresse depuis deux ans, le ciel a choisi le jour et l’heure du passage de la flamme pour venir alimenter les nappes phréatiques de la plaine du Roussillon. Résultat, au départ du parc des sports, la flamme et ses gardiens étaient trempés jusqu’aux os, mais heureux de ce moment qu’ils n’oublieront jamais.
Le Chaudron olympique au Palais des Rois de Majorque
Après un tour de ville où le public abrité sous les parapluies était moins nombreux qu’attendu, la flamme a finalement foulé le parvis du Palais des Rois de Majorque. Miracle ou signe des dieux de l’Olympe, la pluie cessait et un magnifique arc-en-ciel souhaitait la bienvenue aux courageux qui avaient affronté la sécurité fort présente pour accéder au lieu d’allumage du chaudron olympique.
Photos © Made In Perpignan / Arnaud Le Vu / Hans Lucas
Fanny Horta pratique le rugby de haut niveau à la fois à VII et à XV. En 2021 à Tokyo, la native de Perpignan devient vice-championne olympique de rugby à VII. La sportive est également six fois championne de France entre 2004 et 2011 avec l’Usap féminin, anciennement appelé USA Toulouges XV. Elle a porté la flamme pour la dernière étape de la journée et a embrasé le chaudron olympique à 19 h 20.