Article mis à jour le 2 février 2017 à 21:26
Laurent Wauquiez venu dans les Pyrénées Orientales à l’invitation des Républicains 66 s’est exprimé sur l’affaire Penelope Fillon. Une véritable tempête qui ébranle les militants à 80 jours du premier tour de l’élection présidentielle française. Jean-Marc Pujol et François Calvet ont également réagi sur le dossier du candidat sorti vainqueur de la primaire de droite.
♦ « Oui il y a des doutes mais il faut lui laisser la possibilité de lever ces doutes »
« Les militants sont comme les français … ils s’interrogent. Je suis aussi venu dire que ce qui compte c’est les emplois, le montant des impôts, la question de la sécurité, de l’islamisme… La parole d’une droite qui ne veut pas se faire voler l’élection. Je ne veux pas que cette affaire fasse un écran de fumée. Le vrai sujet, c’est de se faire voler l’alternance »
♦ Rien de prévu dans les statuts ?!
À notre question : « Comment un parti qui aspire à gouverner la France n’a t’il pas prévu le scénario du candidat empêché, par une affaire, un accident de la route ou pour cause de maladie ? », le Vice-Président du parti Les Républicains n’a pas répondu préférant s’interroger sur l’opportunité de sortir l’affaire maintenant. « Cela nous rappelle les meilleures heures du cabinet noir de François Mitterrand ! »
Jean-Marc Pujol également présent, en tant que Maire Les Républicains de Perpignan, interrogé sur ce point juridique non prévu par le parti : « Moi quand je fais signer des contrats, je prévois tout les cas », rappelant sa profession d’avocat.
♦ « On avait un boulevard, on a un chemin de croix »
Déclarait François Calvet sur un ton dépité. Le Sénateur Les Républicains qui avait déclaré au début du #PenelopeGate employer son épouse en tant qu’attachée parlementaire dénonçait également un traitement médiatique différent en fonction des partis politiques rappelant l’affaire des attachés parlementaires européens de Marine Le Pen.
♦ Un panneau des Républicains qui vacille
Petit détail et pourtant comme un signe du séisme qui touche le parti de droite, le panneau Les Républicains a lentement glissé de son emplacement pour finir par chuter sous les rires de la salle. François Lietta, qui se félicitait de fêter ses un an à la tête des Républicains 66, d’ajouter avec ironie : « De temps en temps la maison tremble et le panneau tombe ».
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