Article mis à jour le 26 août 2022 à 06:34
Le presbytère, dont nombreux perpignanais ignoraient jusque là l’existence, est devenu le presbytère de la discorde suite à la volonté du Maire de le « déconstruire ». Un état de danger imminent qui « nécessitait d’agir vite » selon Caroline Ferrières maire de quartier et sur les recommandations des constats d’experts et d’architectes.
Yves Gizard conseiller municipal au patrimoine s’exprimait devant les caméras de France 3. Le caractère sauvegardé du lieu « nous oblige » à rebâtir un bâtiment « d’une volumétrie identique alors que, de nombreux perpignanais et la mairie également, auraient préféré ne pas le reconstruire ! ».
La destruction qualifiée « d’illégale » par Clotilde Ripoull, ancienne conseillère municipale d’opposition.La démolition de l’édifice est considérée comme illégale par Clotilde Ripoll qui a interpellé l’architecte des bâtiments de France et le Préfet des Pyrénées-Orientales pour empêcher sa destruction. La mobilisation d’une cinquantaine de personnes samedi et le dépôt d’un recours devant le Tribunal Administratif de Montpellier n’ont pas empêché les pelleteuses d’entrer en action dès ce lundi 21 Décembre.
Le nouveau projet déplait
Son esthétique qui ne s’intègre pas et ne respecte pas « l’architecture globale de l’arc roman perpignanais » selon Xavier Baudry, conseiller d’opposition à la Ville de Perpignan. Le cout de reconstruction estimé à 3,5 Millions d’euros devrait être selon l’opposition municipale « Plus modeste ».
Interrogé sur le sujet, Jean-Marc Pujol s’exprimait lors du dernier conseil municipal de l’année en indiquant que le nouveau projet « n’était, à ce jour, pas définitif et qu’il serait à construire en concertation, notamment, avec les riverains ». Une polémique qui semble être l’affrontement entre amateurs de tradition et de modernité.
Rendez-vous en décembre 2017 pour voir le nouvel édifice sortir de terre ou pas ?
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