Article mis à jour le 11 mars 2018 à 14:30
Alors que le nom de Julien Clerc avait été annoncé dès le mois de novembre dernier, David Garcia, organisateur du festival évoquant la venue de Julien Clerc, dévoilait par erreur le nom de Julien Doré. Un lapsus qui se confirme aujourd’hui avec l’annonce de la totalité de la programmation de cette 3ème édition du Live au Campo.
Le festival qui avait fait salle comble en 2017 devant 10 000 festivaliers, confirme sa place au cœur de l’été et du centre historique de Perpignan. Live au campo voit les choses en grand en 2018. Au programme, Julien Doré, Julien Clerc, Norah Jones, Selah Sue, Madness ou Brigitte, des styles résolument différents mais une volonté commune, celle de se produire dans un cadre intimiste et au plus près du public. Souvent reçus dans les plus grands zéniths, ils ont fait le choix de revenir aux sources, Julien Doré en solo, Selah Sue en acoustique, autant d’occasions de vivre leur art plus en fusion avec le public.
♦ Madness – Easy Skanking
Samedi 21 juillet, le groupe britannique qui a fait connaître son ska à toute la jeunesse des années 80 fera office de revival pour toute cette génération devenue des quadras. C’est la voix soul d’Easy Shanking qui aura l’honneur d’ouvrir la première soirée estivale du Live au Campo 2018.
♦ Selah Sue – Brigitte
Lundi 23 juillet, soirée exclusivement « girl power » car trois femmes prendront place sur la scène du Campo Santo. Selah Shue, de retour après une pause maternité, revient aux sources du Raggamufin avec une soirée acoustique. La jeune artiste belge dévoilera un volet plus inspiré et une énergie apaisée pour la deuxième soirée du festival de Perpignan.
Le groupe Brigitte, ouvrira cette soirée 100% féminine. Fortes du succès « de leurs textes sobres et simples qui frappent comme un uppercut » selon les critiques, les deux jeunes femmes présenteront leurs plus gros tubes sur la scène perpignanaise.
♦ Julien Clerc – Gabriel M.
Le mardi 22 juillet, c’est Julien Clerc qui prendra possession des lieux pour sa tournée des 50 ans. Jean Marc Pujol enthousiaste s’exclamait : « Quand on voit Julien Clerc, on a l’impression de ne pas vieillir ».
Julien Clerc a réalisé des titres incontournables de « Ma préférence » à « Utile » en passant par « Femmes, je vous aime », « Ce n’est rien » ou « Mélissa ». Des albums et des concerts qui ont touché des millions de fans. Il est considéré par ses pairs et par le public comme « l’un des chefs de file de la chanson française ».
Le 24ème album studio de l’artiste à la voix reconnaissable entre toutes, « À nos amours » est sorti le 20 octobre dernier. Un album qui met à nouveau l’Amour au coeur du sujet. L’amour comme le sentiment qui convient le mieux à cet artiste qui excelle à le mettre en paroles et musique. Sophie Delassein écrit dans l’OBS « À 70 ans, après cinquante ans de carrière, la voix est là, intacte et les mélodies imparables ».
♦ Julien Doré – Kilembe
Mercredi 25 juillet, Julien Doré revient à l’essence de ses chansons, « telles qu’elles ont été écrites » déshabillées de tout, confiait l’artiste. « Je voulais me remettre en danger, montrer le décor dans lequel j’écris, compose, sans artifices, seul, vous & moi ». Le nîmois d’origine révélé au grand public suite à une émission de télécrochet, a signé avec & son 4ème album studio.
Davy Kilembe, que nous avions rencontré en 2017, saisi là sa chance de présenter son travail au plus grand nombre, un travail d’une grande générosité. L’artiste aime à déclarer qu’il aime écrire des chansons, c’est son métier, dit il avec détermination. Mais l’artiste indépendant va plus loin, « une fois que la chanson est créée tout le monde peut la chanter. Donc dans l’absolu, toutes mes chansons, je les écris pour les autres, ils n’ont qu’à les chanter c’est tout ! ».
♦ Norah Jones – Lisa Jazz Trio
Samedi 28 juillet, pour sa dernière soirée, le Live au Campo a choisi de faire venir Norah Jones. C’est en 2002, avec la sortie de l’album “Come Away With Me”, que Norah Jones explose aux yeux du monde. Pour la chanteuse, il s’agit là d’un “petit disque capricieux et fantasque”, mais c’est en vérité avec cet album que le monde entier découvre une voix singulière aux sonorités totalement nouvelles. Cet opus devient rapidement un phénomène planétaire. Forte de ses 47 millions d’album vendus, elle envoûtera avec sa voix chaude accompagnée sobrement de son instrument fétiche, le piano.
Le trio LISA explore la chanson jazz et tente d’en révéler l’essence. La sobriété et l’élégance de Julien Lebart, pianiste de Cali, et Francis Adam à la contrebasse, mettent en lumière la voix subtile et profonde d’Isabelle Durel. Une parenthèse de sensibilité et d’émotion.
Crédit photo image de UNE : Stéphane Hémard
- À Perpignan, l’appel à ces familles gitanes qui fuient les bancs de l’école - 22 novembre 2024
- Quel point commun entre une brebis et une chauve-souris ? La forteresse de Salses ! - 20 novembre 2024
- Film sur l’Homme de Tautavel : Quel jour et sur quelle chaîne sera diffusé le documentaire ? - 19 novembre 2024