Article mis à jour le 10 janvier 2017 à 13:17
Louis Aliot, secrétaire départemental du FN66 et vice-président du Front National présentait à la population ses voeux par l’intermédiaire d’une conférence de presse dans les locaux du parti. Entouré des élus du FN local, il a évoqué les législatives, les attaques subies par le Front au niveau local et national, les parrainages pour la candidature de Marine Le Pen et la visite de cette dernière dans le département.
♦ Pas d’officialisation des candidats Front National aux élections législatives
Louis Aliot était entouré de Jean-François Fons, Sophie Blanc et Xavier Baudry, tous trois conseillers régionaux, le dernier également élu d’opposition à Perpignan. Louis Aliot a maintenu son choix de repousser, à la mi-mars, le dévoilement des candidats qui porteront les couleurs du Front National (FN) ou du Rassemblement Bleu Marine (RBM) aux prochaines élections législatives. « Préférant » dit-il « se concentrer sur l’élection présidentielle, car sans bonne présidentielle il n’y aura pas de bonnes législative ». Une volonté également de connaitre avec certitude les candidats qu’ils auront à affronter, candidatures qui pourraient, selon lui, évoluer en fonction du résultat de la primaire de gauche.
♦ La défense par l’attaque
Le chef du Front National local regrette le fait que le Front National subisse des attaques, dont il se dit « particulièrement la cible ». « Nous sommes dans l’opposition et nous n’avons jamais été aux affaires, il est phénoménal que ce soit les élus d’opposition qui soient systématiquement attaqués ! »
Il revient sur une affaire, relatée dans le journal local et qui faisait état de la condamnation pour loyers impayés d’un des colistiers de Louis Aliot et élu d’opposition à la Mairie de Perpignan. « J’ai été surpris que le Président de la fédération Les Républicains 66 m’ait mis ça sur le dos, une affaire qui relevait strictement du privé ». En effet, François Lietta interpellait le 22 décembre dernier le Front National sur l’avenir de cet élu au sein de la fédération locale, rappelant le positionnement de « donneur de leçons » du Front National, et la volonté de « République exemplaire et de tolérance zéro » affichée par le parti. En réponse, Louis Aliot se dit prêt à rendre public le jugement d’un élu de la majorité de Jean-Marc Pujol (Maire de Perpignan Les Républicains). Le vice-président du Front National, brandissant un document en main, précise que ce dernier avait été condamné pour « détention non autorisée de stupéfiants, offre et emploi non autorisés de stupéfiants… M. Lietta ferait mieux de balayer devant sa porte ». Rappelant une formule qu’il aime à utiliser : « Pour monter au cocotier il faut avoir le caleçon propre ».
♦ La chasse aux parrainages est ouverte
Le député européen a lancé « un appel au civisme » des élus locaux. « Alors que nous pesons plus de 40% des voix dans les deux dernières élections, nous n’avons recueilli aucun parrainage de Maire à la précédente présidentielle. Soit ils sont frileux, soit ils subissent des pressions. Je les appelle à se mettre en accord avec leur population ! ». Très rapidement les équipes du Front National vont prendre contact avec les 226 Maires du département. En priorité les « petits » et les « non encartés », ceux qui sont le plus susceptibles de « nous fournir le précieux sésame ».
♦ Meeting de Marine Le Pen en préparation
Le vice président du Front National a dévoilé la venue prochaine de la candidate aux élections présidentielles. Elle devrait tenir un meeting et faire une visite thématique dont le sujet reste encore à définir. Louis Aliot a évoqué l’économie de la plaisance, de la viticulture ou encore la frontière « car cela et un sujet très délicat », rappelant l’une des mesures du programme présidentiel de la candidate.
♦ « On est comme Zorro, on ne sort que quand il faut réparer les injustices »
En réponse à ceux qui prétendent que les élus ne sont pas présents sur le terrain, Louis Aliot veut rétorquer : les élus RBM ou FN sont comme des « Zorro, on ne sort que quand il faut réparer les injustices des autres ». À la question de savoir qui faisait office de Bernardo, serviteur muet qui accompagnait toujours le justicier masqué, le vice-président du FN à répondu, non sans une pointe d’humour : « nous avons beaucoup de Bernardo ».
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