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Timide mobilisation pour ce vendredi de contestation à Perpignan

Timide mobilisation pour ce vendredi de contestation à Perpignan

Article mis à jour le 13 octobre 2023 à 20:25

Ce vendredi 13 octobre marquait la rentrée sociale dans les rues de la ville catalane. À l’appel de la Confédération européenne des syndicats, selon les sources, entre 900 et 2.500 personnes ont battu le pavé à Perpignan. L’intersyndicale* des Pyrénées-Orientales était mobilisée derrière la banderole en tête de la manifestation.

La contestation contre la réforme des retraites «a laissé des traces»

Même si Jérôme Capdevielle, responsable Force Ouvrière des Pyrénées-Orientales, se dit satisfait par la mobilisation, il admet que le mouvement contre la réforme des retraites a laissé des traces et notamment à l’heure de motiver les manifestants à descendre dans la rue.

«Nous savions que ça n’allait pas être le grand soir, mais le niveau de participation n’est pas décevant en soi. On voit que le réseau de militants est toujours présent. Et puis il y a tous ceux qui auraient voulu faire grève, mais qui n’en ont plus les moyens, parce que cela leur coûte trop cher.» Du côté, des enseignants, le taux de grévistes varie entre 2,99% pour le premier degré et 4,28 pour lycées d’enseignement technologique.

Pas de nouvelle mobilisation prévue, mais les revendications restent les mêmes

Parmi les banderoles dépliées lors de la manifestation à Perpignan, s’affichait le message «Stop à la hausse des prix. Augmentez les salaires, les pensions et les minima sociaux.» Une demande des syndicats qui fait suite à l’inflation galopante. Ainsi selon l’Insee, l’inflation se poursuit en France et les prix à la consommation ont augmenté de 4,9 % sur un an. Une augmentation qui pèse sur les ménages français. Quant aux produits alimentaires ils ont augmenté de 1,76% en septembre, une hausse importante qui s’impose sur le porte-monnaie des Français.

La banderole, «augmentons les salaires, pas l’âge de départ à la retraite» reste également à l’ordre du jour. Jérôme Capdevielle confirme. «La page des retraites n’est toujours par tournée. Nous considérons toujours cette réforme comme mauvaise et nuisible. La réforme des retraites est toujours dans le collimateur des salariés, et la pilule est loin d’être avalée. Il est très clair que nous allons continuer à combattre cette loi illégitime et brutale. Nous poursuivons le combat, mais pas dans la même configuration.»

Parmi les revendications plusieurs syndicats réclament, outre la hausse des salaires et pensions, une meilleure répartition des ressources, un investissement massif dans les services publics ou encore une «transition écologique socialement juste».

*CFDT, CFTC, CFE CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, MNL Unsa.

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Maïté Torres