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Municipales 2020 Perpignan – « 5 hommes et 3 femmes pour 1 couffin » ?

Municipales 2020 Perpignan

Article mis à jour le 3 décembre 2019 à 07:51

Sauf surprise, le casting est désormais bouclé depuis le 30 novembre, et l’élection de la tête de liste de l’Alternative 2020. C’est donc Caroline Forgues qui portera la liste « L’Alternative ! Perpignan écologique et solidaire ».Caroline Forgues devient la 3e femme, avec Clotilde Ripoull et Agnès Langevine, à briguer le fauteuil de maire de Perpignan en 2020. Les candidats masculins sont, par ordre d’apparition, Romain Grau, Louis Aliot, Olivier Amiel, Alexandre Bolo, et Jean-Marc Pujol.

♦ Caroline Forgues (45 ans) désignée tête de liste de l’Alternative 2020

Les membres du collectif citoyen ont voté : 59 voix en faveur de Caroline Forgues, 32 voix pour Jean-Bernard Mathon. Ce dernier sera 2e de la liste de gauche, un duo complémentaire selon Jean-Bernard Mathon. Quant à Caroline Fourgues, elle déclarait lors de la 4e assemblée citoyenne du collectif :

« Nous pouvons être très fiers du point où nous en sommes. En moins de trois mois, nous avons créé un collectif. Nous sommes différents et parfois ce n’est pas facile. Mais nous sommes à l’écoute et nous avons le même objectif. Celui de gagner cette ville, ou du moins de gagner une capacité d’opposition pour porter nos idées haut et fort ».

Cette militante associative de sensibilité écologique et de gauche affrontera les poids lourds de la politique locale.

♦ Clotilde Ripoull (48 ans), ancienne élue d’opposition, candidate sans étiquette

En campagne depuis son éviction du second tour des municipales de 2014, cette ancienne professeure d’économie ne ménage pas son énergie pour conquérir la mairie de Perpignan. Élue d’opposition entre 2009 et 2014, elle mène son combat contre certains dossiers locaux. Son absence de mandat électif ne l’empêche pas de se dresser, entre autres, contre l’extension des zones commerciales à Perpignan. Nombre de personnalités du département tentent d’en faire l’alliée tantôt de Romain Grau, tantôt d’Agnès Langevine. Pourtant, elle « dézinguait » à tout va lors de son meeting en juillet 2019. Affirmant haut et fort, « “je n’ai aucun accord avec personne et j’irai jusqu’au bout !”.

♦ Agnès Langevine  (51 ans), vice-présidente Europe Écologie Les Verts de la Région Occitanie

Boostée par le score du parti les Verts aux dernières européennes à Perpignan, Agnès Langevine a officialisé sa candidature en octobre dernier. La vice-présidente de Carole Delga à la région déclare vouloir sortir Perpignan de l’ornière. Le ralliement à Agnès Langevine de Philippe Assens et Inés Muriot, d’anciens candidats de la France Insoumise, a suscité la controverse parmi les sympathisants locaux de Jean-Luc Mélenchon. En effet, les instances parisiennes de la France Insoumise ont préféré s’associer au collectif Alternative 2020.

♦ Romain Grau (45 ans), député La République En Marche et ancien adjoint du maire sortant 

Celui qui rappelle sa proximité avec le chef de l’État, est officiellement candidat depuis mai 2018. Parmi les premiers investis par le parti présidentiel, cet énarque est élu de Perpignan depuis 2008. Lors des élections municipales de cette année-là, il figure sur la liste de l’ancien député socialiste Jean Codognès. Il fait son entrée au conseil municipal dans l’opposition au maire de l’époque Jean-Paul Alduy. Il rejoindra finalement la majorité de centre droit dès 2009. Romain Grau sera premier adjoint aux finances de Jean-Marc Pujol (Les Républicains) à partir de l’élection de 2014 et jusqu’à sa démission après son élection à la députation avec l’étiquette En Marche.

♦ Louis Aliot (50 ans), député du Rassemblement National candidat depuis octobre 2018

Cet avocat de formation est implanté dans la politique locale depuis 2002. À partir de 2012 et jusqu’en 2019, il est vice président du parti dirigé par Marine Le Pen. Élu d’opposition sous les couleurs du Front National aux élections municipales de 2008, il ne parvient pas à franchir la barre des 10% en 2009. Un nouveau vote de 2009 rendu nécessaire à la suite de l’annulation de l’élection de 2008. Lors des municipales de 2014, il sort en tête du 1er tour avec 34,19% des suffrages. Il s’inclinera au second tour face à Jean-Marc Pujol favorisé par le désistement du socialiste (devenu depuis En Marche) Jacques Cresta.

♦Olivier Amiel (41 ans), conseiller municipal d’opposition, ancien adjoint de Jean-Marc Pujol, et trésorier des Républicains 66 

Également avocat de formation, Olivier Amiel a lancé sa campagne au mois de mai 2019. Ce qui lui a valu le retrait immédiat de ses délégations d’adjoint de Jean-Marc Pujol. Il fut élu d’opposition en 2009, sur la liste menée par la socialiste Jacqueline Amiel-Donat. Ce chevènementiste convaincu rejoint la liste portée par Jean-Marc Pujol en 2014. Jusqu’en 2019, il incarne la rénovation urbaine à Perpignan. Malgré son poste de trésorier des LR66, la commission d’investiture nationale lui préférera le maire sortant pour porter la parole du parti de droite.

♦ Alexandre Bolo (33 ans), conseiller municipal d’opposition et ancien attaché parlementaire de Louis Aliot

Directeur de cabinet d’Alain Ferrand, maire Les Républicains du Barcarès en 2013, Alexandre Bolo était l’attaché parlementaire de Louis Aliot, alors que ce dernier était député européen. Lors de l’élection de ce dernier au parlement français, Alexandre Bolo poursuit son travail aux côtés du député Rassemblement National jusqu’à sa démission en mai 2018. Depuis octobre 2019, il ne cache pas son ambition de porter une liste indépendante au scrutin de mars 2020.

♦ Jean-Marc Pujol (70 ans), maire sortant et officiellement candidat à sa réélection 

Maire depuis 2009 après la démission surprise de son prédécesseur, il est depuis 2014, également à la tête de la communauté urbaine de Perpignan-Méditerranée. Malgré ses précédentes déclarations refusant de briguer un second mandat, il a choisi de se lancer dans la bataille des municipales pour 2020. Interrogé à ce propos lors de la conférence de presse officialisant le début de sa campagne, il s’en est expliqué. « Devant l’enjeu du risque du Rassemblement National à Perpignan, je ne pouvais pas me défiler”. Relire notre article sur le sujet

Les programmes de chaque candidat seront abordés régulièrement dans notre fil de campagne. Résultats de cette élection municipale très ouverte, le dimanche 22 mars à l’issue du second tour de scrutin des Municipales 2020 de Perpignan.

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