Article mis à jour le 19 juillet 2017 à 11:40
Un festival qui se tiendra le 5 août prochain à Laroque des Albères, commune nichée au cœur du massif du même nom. Un événement qui fait la part belle à la scène locale et au rock avec la présence de bESS, Ghetto Studio et Nu Music.
Un événement qui n’a certes pas encore la prétention de drainer autant d’amateurs de rock que Les Eurockéennes, festival musical d’un nom étrangement homophonique. Toutefois, les organisateurs de la Larockéénne souhaitent « rassembler » les habitants comme les estivants dans un cadre de verdure au centre du village de 2.200 âmes. Une commune que l’on surnomme parfois « la petite Angleterre », en raison de la proportion importante de britanniques qui ont choisi ce village des Albères pour s’installer.
♦ bESS
Lors de la soirée d’ouverture soirée du Live in Campo 2017, Guillaume et Matthieu, membres fondateurs du groupe ont fait la première partie de Roger Hodgson qui a marqué l’histoire du rock progressif avec sa participation au groupe mythique Supertramp. bESS viendra distiller sa « brit pop » lors de la première édition de la Larockéénne. Le groupe de rock est passé par la Casa Musicale, avant de devenir résident d’El Médiator. bESS a déjà partagé la scène avec des grands noms tels que Selah Sue, Camélia Jordana, Ours, The Dø, Puggy, Patrice, Damon Albarn, The Pixies, London Grammar, Shaka Ponk, Cali, ou encore M.
♦ Ghetto Studio
Le groupe que nous avions interviewé lors de son passage aux Déferlantes 2016, n’en finit pas de monter sur scène pour jouer sont reggae dance hall métissé et hybride, aux mélodies pop, à l’énergie rock et au groove hip-hop. Tantôt en français, tantôt en catalan, les 5 artistes diffusent leur double culture à travers leur univers musical. Le groupe issu du cursus des « musiques actuelles » du Conservatoire a déjà enregistré son premier EP signe d’un dynamisme qui s’impose.
♦ Nu Music
Thierry Grillet, journaliste et photographe pour la presse quotidienne régionale a écrit ce texte décrivant l’univers du groupe : « Nu, comme sa musique, juste une guitare remplie de réverbe bienveillante et une voix un rien râpeuse, ce qu’il faut pour activer la nostalgie. Avec des lignes mélodiques intelligentes qui brillent par leur nudité, c’est simple, l’ambiance générale nous téléporte dans le noir et blanc d’un film comme Dead Man de Jim Jarmush. Quand on sait que le Loner, Neil Young, était à l’origine de la fabuleuse BO de ce long métrage, on est en droit d’espérer un futur prometteur à NU ». [fbvideo link= »https://www.facebook.com/larockenne/videos/205028400020484/ » width= »500″ height= »400″ onlyvideo= »1″]
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