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Perpignan, terre des champions du monde d’un sport méconnu : le jorkyball

Le jorkyball, ce sport méconnu où Perpignan compte des champions du monde

Article mis à jour le 2 décembre 2023 à 12:32

Les joueurs catalans de jorkyball sont revenus des championnats du monde en Pologne avec plusieurs titres, dont celui de champions du monde des -35 ans. Le club perpignanais arrive 5e parmi les 24 nations présentes à cette compétition mondiale des clubs. L’occasion de mettre en lumière ce sport né à Lyon il y a trente-six ans. Photos © Sébastien Picard.

Connaissez-vous le jorkyball ?

« Un mélange de squash et de billard » selon Sébastien Picard, président joueur du club de Perpignan et vice-président de la fédération française de la discipline. Le jorkyball se pratique en salle, sur un terrain de 50 mètres carrés, à deux contre deux, « un défenseur et un attaquant ». Comme au foot, l’objectif pour les joueurs est de marquer des buts dans les cages adverses, sachant que le défenseur n’a pas le droit de toucher la balle – plus petite qu’au football et en feutrine – avec les mains. Les matchs se jouent en plusieurs sets, un set correspondant à sept buts marqués.

Et les joueurs de Perpignan ont récemment performé dans le domaine. Thomas et Mathieu Romero, Anthony Garcia, Maxime Sagarra, Eric Martinez et Sébastien Picard sont revenus de Pologne, où se tenaient les championnats du monde, avec (entre autres) un titre mondial des – de 35 ans. L’équipe de Perpignan est arrivée 5e du championnat du monde des clubs, sur 24 équipes présentes. Et la France championne du monde des nations.

Sébastien Picard parle avec passion de ce sport : « je suis tombé dedans via une annonce sur les réseaux sociaux en 2015-2016. C’était une équipe de trois filles qui cherchait à constituer une équipe masculine. J’ai fait un essai et ça a marché. Auparavant, j’avais pratiqué le foot à 11 et le futsal (du football en salle). Ce que j’aime dans le jorkyball, c’est l’ambiance fair-play. C’est un réseau assez fermé, tout le monde se connaît, on a toujours plaisir à se revoir. Et puis c’est aussi un sport sans contact, les tacles sont interdits, il y a moins de blessures. »

Le jorkyball n’en demeure pas moins physique, puisqu’un match peut durer de deux à trois heures et demie

Sans compter le nombre important de règles. Selon Sébastien Picard « il faut y aller doucement au début pour prendre du plaisir. Quand on essaye la première fois, soit on aime et on revient, soit on n’adhère pas. C’est complètement différent du foot à 11 et du foot à 5. Il n’y a pas besoin d’avoir été un très bon joueur de football pour être un bon joueur de jorkyball. » Les équipes de Perpignan s’entraînent deux fois par semaine, le mardi et le jeudi soir pendant deux heures au Stadium Five Center, «les deux seuls terrains du département», dans le secteur de Saint-Charles La discipline exige des infrastructures particulières, puisqu’il ne s’agit pas du même terrain que pour le futsal.

La discipline est née à Lyon en 1987, inventée par Gilles Paniez dans son garage. Le jorkyball s’est depuis exporté à l’international. « On compte une quinzaine de nations affiliées au réseau, et ça se professionnalise petit à petit, explique Sébastien Picard. On a des nations comme l’Angleterre, le Japon ou le Qatar qui souhaitent intégrer le réseau.»  Concernant le championnat national, le club de Perpignan est composé de quatre équipes qui évoluent en deuxième et troisième divisions (D2 et D3).

Pour essayer le jorkyball, vous pouvez contacter le club de Perpignan via leur page  https://www.facebook.com/asjperpignan

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Alice Fabre