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Les premiers pas du nouveau préfet dans les Pyrénées-Orientales

Les premiers pas du nouveau préfet dans les Pyrénées-Orientales

Article mis à jour le 12 septembre 2023 à 08:34

Ce 11 septembre 2023, Thierry Bonnier déposait sa première gerbe devant le monument aux morts de Perpignan. Dans la foulée, il se présentait auprès de la presse locale. Retour sur le parcours, la méthode et les priorités du nouveau préfet des Pyrénées-Orientales.

Après le départ de Rodrigue Furcy pour l’Élysée, la presse locale était à nouveau invitée à la préfecture de Perpignan pour rencontrer le nouveau préfet.

Le nouveau préfet Bonnier souhaite «incarner un État proche, à l’écoute et réactif»

Contraint par la réserve électorale, le préfet n’a pu qu’évoquer à demi-mot ses positions pour les Pyrénées-Orientales, préférant rappeler son action et son travail dans l’Aude. Avant de décliner ses priorités sans rentrer dans les détails, Thierry Bonnier a tenu à rassurer sur la nécessaire continuité de l’État et ses méthodes de travail. «Je souhaite incarner un État proche, à l’écoute et réactif.» Pour le nouveau préfet, l’État doit donner les clés pour anticiper et mieux répondre aux phénomènes dans une société qui évolue. En clair, le nouveau préfet se veut un facilitateur dans les procédures administratives ; voire un relais des territoires vers les ministères.

Le préfet se souvient du gel historique qui avait touché les agriculteurs de l’Aude et des Pyrénées-Orientales en avril 2021. «Immédiatement, j’ai appelé ici et là donc pour alerter sur la situation que vivaient les vignerons. Le 17 avril, le premier ministre Jean Castex, et Julien Denormandie (NDLR ministre de l’Agriculture) sont arrivés dans l’Aude et ont annoncé un milliard d’euros pour le monde agricole.»

Sécurité, sécheresse, emploi, les priorités du nouveau préfet Bonnier

Après un bilan positif en matière de sécurité affiché par son prédécesseur, le nouveau préfet a cité parmi ses priorités la sécurité. Délinquance, stupéfiants, violences intrafamiliales, le préfet a également rajouté la lutte contre les incendies pour laquelle il prévoit un renfort.

Sur la sécheresse, le préfet se dit favorable à des méthodes pour «créer des ressources supplémentaires.» Exit le mot bassine, le préfet préfère parler de «retenues multi-usages» permettant la récupération des eaux pluviales.

Sur le volet emploi, là encore le préfet est revenu sur ses actions dans l’Aude. Un département, comme les Pyrénées-Orientales, particulièrement touché par la précarité et le chômage. Thierry Bonnier se félicite de l’expérimentation menée depuis 2021 dans l’Aude et qui pourrait rapidement entrer en action dans les Pyrénées-Orientales. Le Service public de l’insertion et de l’emploi réunit dans une seule instance les politiques sur l’insertion portées par le Conseil départemental et l’État. «Il fallait réunir nos forces pour apporter une réponse simple.»

Une carrière dans la préfectorale après un parcours dans la culture 

Fiche en main, Thierry Bonnier a déroulé son curriculum vitæ. À 62 ans, la préfecture de Perpignan sera son troisième poste en tant que préfet. En effet, diplômé de l’Ena, promotion Mandela en 2001, le nouveau préfet a déjà occupé ce rôle dans l’Indre, avant de tenir la fonction plus de deux ans dans l’Aude.

Après plusieurs postes dans les domaines sociaux et culturels, cet Alsacien d’origine intègre l’Ena à 38 ans. Diplômé à 40 ans, il choisit le corps préfectoral afin de poursuivre son engagement au service de l’intérêt général confie-t-il.

Depuis sa sortie, Thierry Bonnier a enchaîné les postes en administration centrale et en préfecture.  Parmi les faits d’armes qu’il aime à décliner, Thierry Bonnier a participé au rapprochement entre la gendarmerie et le ministère de l’Intérieur.

Précédemment rattachée au ministère de la Défense, et après un long processus, la gendarmerie est, depuis 2009, sous la houlette du ministère de l’Intérieur. «C’était une expérience extrêmement intéressante de conduire ce changement dans une maison avec une forte culture d’entreprise. Au regard des difficultés de ressources humaines, de gestion immobilière ou de l’évolution des grades, en 2002, j’ai été nommé conseiller du directeur général de la gendarmerie.»

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