Article mis à jour le 19 mars 2023 à 10:00
Au programme de la revue de presse ? Procession à Perpignan implorant la pluie et la fin de la sécheresse. Et analyse du fiasco du ferroviaire transfrontalier.
Vous l’avez manquée ? Relire la précédente revue de presse.
Les pieds dans la Têt, Saint Gaudérique implore pour que les Perpignanais aient la pluie sur leur tête
⊕ Le Monde / À Perpignan, une procession religieuse et politique pour faire tomber la pluie
Confrontés à une sécheresse inédite, les agriculteurs des Pyrénées-Orientales ont organisé, samedi, un cortège en l’honneur de saint Gaudéric, leur patron, avec l’appui de plusieurs conseillers municipaux du Rassemblement national. Une procession religieuse avant une nouvelle réunion avec le préfet lundi 21 mars. Dans les Pyrénées-Orientales, le monde agricole ne sait plus à quel saint se vouer pour que la pluie retombe enfin, alors que le département reste touché par une sécheresse exceptionnelle, avec un déficit pluviométrique de 70 % pour les derniers mois.
⊕ France Info Via AFP/ Sécheresse : les agriculteurs catalans invoquent Saint-Gaudérique pour faire tomber la pluie
Catastrophés par la sècheresse hivernale, des agriculteurs catalans ont ressorti, samedi 18 mars à Perpignan, les reliques de leur saint patron Saint Gaudérique dans l’espoir de faire tomber la pluie sur les Pyrénées-Orientales. « A un moment donné la situation est tellement critique qu’on sort tous les saints possibles, on fait appel à tout le monde », résume sur le ton de la plaisanterie Julien Bousquet, 29 ans, maraîcher et arboriculteur, participant au cortège.
⊕ Le Huffington Post / Sécheresse : à Perpignan, cette procession vise à faire… tomber la pluie
La figure de Saint-Gaudérique, patron des agriculteurs catalans, a été sortie dans les rues de la ville des Pyrénées-Orientales. Cette procession fera-t-elle tomber la pluie à Perpignan ? Face à la sécheresse qui frappe les Pyrénées-Orientales depuis six mois maintenant, habitants et agriculteurs se sont réunis dans les rues de la préfecture ce samedi 18 mars pour implorer le retour de la pluie.
⊕ La Croix / Sécheresse : une procession organisée à Perpignan après six mois sans pluie
Moins de 130 mm d’eau sont tombés ces six derniers mois à Perpignan. Des habitants organisent avec le curé de la cathédrale une procession ce samedi 18 mars pour demander la pluie. Une tradition régionale qui remonte au IXe siècle. « J’espère que saint Gaudérique nous écoutera ». Agriculteur à Espira-de-l’Agly depuis quinze ans, Laurent Pratx participera, samedi 18 mars, à la procession organisée depuis la cathédrale de Perpignan jusqu’au lit de la rivière de la Têt, partiellement asséchée, comme la région tout entière, par six mois sans pluie. Lui qui espère bien transmettre le domaine de vignes et vergers à ses fils implorera saint Gaudérique, patron des agriculteurs de la région.
⊕ El Nacional / La processó de Sant Galdric a Perpinyà pregarà contra la sequera
Article à l’origine en catalan. «Des habitants de Perpignan (Rosselló) ont appelé ce samedi la procession de Sant Galdric, pour prier pour la fin de la sécheresse. Le départ du cortège est prévu à 14h30 sur le parvis de la cathédrale. Ensuite, il ira au Castillet et traversera la Basse par le petit pont. Il fera une halte à l’oratoire Notre-Dame du Pont. Le cortège traversera ensuite le pont Joffre pour descendre, le long de l’avenue Torcatis, sur les rives de la Têt. Là, une bénédiction solennelle sera faite aux quatre points cardinaux tandis que les agriculteurs brandiront des images religieuses et des reliques au-dessus de l’eau du fleuve.»
Le voyageur transfrontalier fait les frais des mésententes entre la Française SNCF et l’Espagnole RENFE
⊕ Le Figaro / TGV France-Espagne : une «nouvelle offre» qui porte bien mal son nom
La SNCF a rompu brutalement son partenariat avec les Espagnols de la Renfe dans l’exploitation commune des TGV reliant la France à l’Espagne. Une décision lourde de conséquences pour les passagers. (…) Plus on approche de la frontière, plus les prix augmentent. Ainsi, en tarif flexible en seconde par exemple, un passager effectuera les 1031 kilomètres du Paris Barcelone pour 179 euros soit 16 centimes au kilomètre, les 344 km de Montpellier Barcelone pour 112 euros soit 32 centimes du kilomètre.
Les 184 kilomètres du Perpignan Barcelone pour 88 euros soit 61 centimes le kilomètre. Le summum est atteint sur le tronçon Perpignan-Figueras, soit 20 minutes pour une quarantaine de kilomètres. 59 euros ! Soit 1,37€ du kilomètre. À ce tarif, le Paris-Barcelone s’élèverait à 1124 €. La SNCF a bien sûr une explication. Elle veut empêcher que s’instaure un trafic local entre l’Occitanie et la Catalogne. Elle préfère vendre un Paris Barcelone de bout en bout qu’un Perpignan-Figueras qui bloquerait une place.
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