Article mis à jour le 7 septembre 2022 à 14:06
Vous l’avez manquée ? Relire la précédente revue de presse.
♦ Un faux décès à Néfiach alimente la planète « antivax »
⊕ Les Décodeurs / Faux décès, chiffres mal interprétés : comment les antivaccins sèment le doute sur les effets secondaires
Certains défenseurs de la « liberté vaccinale » font feu de tout bois pour s’opposer au passe sanitaire et à la généralisation des vaccins contre le Covid-19. « J’étais là tout le mois d’août. A part un monsieur de 63 ans, personne n’est mort. Je l’aurais su, on est un petit village. » Au téléphone, le secrétaire de la mairie de Néfiach est formel : dans cette commune de 1.292 âmes près de Perpignan (Pyrénées-Orientales), aucune Evelyne Bailly n’est morte récemment, contrairement à ce que rapporte une rumeur partagée sur les réseaux sociaux.
♦ Mouvement « anti-pass », manifestation à Perpignan
⊕ Le Figaro / Manifestations anti-passe sanitaire : la mobilisation s’étiole à l’approche de la rentrée
Pour ce sixième samedi consécutif, les anti-passe sanitaire ont battu le pavé dans plusieurs grandes villes de France, dont Paris, Toulon, Nice, Marseille, Montpellier ou encore Perpignan. Au total, plus de 220 manifestations ont été organisées en France et, d’après le ministère de l’Intérieur, 175.503 personnes se sont rassemblées ce samedi 21 août, contre 214.845 la semaine dernière et 237.000 encore avant.
⊕ L’Express / Passe sanitaire : plus de 175 000 personnes ont manifesté, la mobilisation en baisse
Ils étaient 175 503, selon le ministère de l’Intérieur, dont 14 700 à Paris. Samedi dernier, le ministère avait recensé 214 845 manifestants dans toute la France. A l’approche de la rentrée, les manifestants tentent de maintenir la pression sur le gouvernement. Les opposants au passe sanitaire et à toute obligation vaccinale contre le Covid-19 ont manifesté ce samedi pour leur sixième week-end de mobilisation. Ils étaient 175 503, selon le ministère de l’Intérieur – en baisse par rapport à la semaine précédente -, dont 14 700 à Paris, pour un total de 220 actions. (…) A Perpignan, des manifestants ont jeté des journaux devant le siège du journal L’Indépendant.
⊕ Le Figaro / Passe sanitaire : les maires face à la grogne
Pour le sixième samedi de mobilisation, les élus locaux s’attendent à des cortèges «hétéroclites» et «récurrents». (…) À Perpignan, où les manifs anti-passe sont aussi peuplées que les vaccinodromes (5 000 à 6 000 personnes), Louis Aliot observe des cortèges « très encadrés par la gauche » mais où tous les profils se mélangent. Pour le maire RN, ces mouvements traduisent « une vraie fracture » au sein de la population. Il perçoit des inquiétudes chez certains commerces confrontés à des problèmes de dépenses supplémentaires liées aux contrôles des passes. Si la vaccination des enfants de moins de 12 ans est actée en septembre, Aliot pense que cela entraînera de nouveaux opposants dans les rues.
♦ Front commun des « anti-pass » et antivax ?
⊕ Le Temps / Les deux France de la vaccination
57,5% des Français sont totalement vaccinés contre le Covid-19, et 68,4% ont reçu une première dose. Mais avec de fortes disparités géographiques, qui correspondent à des comportements ancrés dans l’histoire. (…) Si Paris, la Bretagne et le nord de la France enregistrent les plus forts pourcentages de vaccination, les départements de la côte méditerranéenne, de Nice à Perpignan, ainsi qu’une bonne partie des terres de l’arrière-pays, sont très en retard, alors que les déserts médicaux concernent davantage le nord que le sud du pays.
♦ Mouvement « anti-pass », le RN tout en retenue
⊕ Le Monde / Face au mouvement contre le passe sanitaire, la ligne de crête du RN
Cette stratégie de la « pondération » est reprise, au risque de laisser le champ libre à des concurrents directs. Pour la direction, il s’agit de la bonne stratégie en vue de la présidentielle. S’il y a un sujet où le Rassemblement national (RN, ex-Front national) n’est pas à l’aise, c’est bien celui des contestations sociales ou sociétales. Depuis une dizaine d’années, le parti d’extrême droite n’a jamais su comment aborder plusieurs mouvements qui, en théorie, pouvaient lui être favorables. (…) « Il y a de tout dans ces manifs , confirme Louis Aliot, vice-président et maire de Perpignan. Dans ma ville, c’est très encadré par la gauche et les personnels hospitaliers. Mais les nôtres y vont aussi. »
♦ Pass-sanitaire, fermeture pour cause de Covid, l’Ovalie raccroche son tablier
⊕ Le Parisien économie / Pyrénées-Orientales : après 27 saisons, il ferme sa paillote en plein été à cause du Covid
Fermée dix jours à cause d’un cas de Covid-19, la paillote l’Ovalie Beach, à Torreilles (Pyrénées-Orientales), ne rouvrira pas cet été. Le patron a choisi malgré lui de finir la saison avant l’heure, plutôt que de devoir tout relancer fin août. Le répondeur de son téléphone, sur lequel il prend habituellement les réservations, annonce d’une voix triste : « À partir de ce soir, le 10 août, le restaurant sera fermé définitivement pour la saison. Je suis désolé. »
♦ Chute de Kaboul, le « en même temps » de Louis Aliot
⊕ Le Point / De nombreux maires français prêts à accueillir des réfugiés afghans
Alors que les premiers réfugiés afghans commencent à arriver sur le sol français, plusieurs maires, de gauche et de droite, se sont manifestés. (…) Ambiguïté et « en même temps » au Rassemblement national. Au Rassemblement national, le maire de Perpignan Louis Aliot se montre ambigu. Sur Twitter, il s’est déclaré « évidemment » prêt à accueillir « ceux qui ont servi la France ainsi que les demandeurs d’asile », tout en fustigeant « les moralisateurs de gauche et de la fausse droite ». « Nous sommes incapables de gérer les migrants qui peuplent déjà nos rues et saturent nos hébergements d’urgence », a-t-il déploré.
♦ L’héritage « antifa » des Pyrénées-Orientales
⊕ Médiapart / À Perpignan, l’héritage fragile de l’antifascisme
La lutte antifasciste fait partie de l’histoire du massif pyrénéen. L’exil et la « Retirada » après la guerre d’Espagne, puis les camps, furent la matrice de réseaux de résistance et de solidarité. A Perpignan, cet héritage tente de perdurer face а l’extrême droite, qui tient la ville depuis un an.
♦ Le crabe bleu, loin d’être un rêve bleu
⊕ L’Express / Craintes face à la prolifération du crabe aux pinces bleues près de Perpignan
Canet-en-Roussillon (France) – « Ca me dégoûte ! », lâche Jean-Claude Pons, debout sur sa petite barque, lorsqu’il remonte ses filets débordant de crabes bleus, une espèce agressive et vorace, originaire des États-Unis, qui pourrait en finir avec les anguilles qu’il pêchait depuis 40 ans dans l’étang de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales). Arrivé probablement en Europe dans les cales de navires de marchandises, ce crabe aux pinces bleues, déjà connu en Espagne, a été repéré pour la première fois dans cet étang en 2017.
♦ Mise en service de l’autoroute ferroviaire Perpignan-Calais
⊕ Les Echos / Autoroute ferroviaire : CargoBeamer ouvre son terminal de Calais
Le logisticien allemand spécialisé dans le transport combiné a mis en service cet été son premier terminal français. Cette plateforme de ferroutage opère deux trains par semaine dans chaque sens entre Calais et Perpignan. En octobre, une deuxième ligne doit ouvrir entre le Pas-de-Calais et Domodossola, en Italie.
♦ À vélo pour les yeux de Loli
⊕ Le Parisien / Maladies rares : une traversée des Pyrénées à vélo pour la santé de Loli
Julien Noguera partira dimanche de Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) pour arriver à Collioure (Pyrénées-Orientales) sept jours plus tard. Il espère ainsi sensibiliser au syndrome de Rett, dont Loli, une petite fille de Millas âgée de 4 ans, est atteinte.
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