Article mis à jour le 5 février 2023 à 10:29
Quel est le programme de la revue de presse du dimanche 5 février ? Epilogue des Déferlantes 2023 ? Après Céret, Perpignan, les Déferlantes se replient sur Le Barcarès ; et Louis Aliot se fend d’un tweet rancunier. La licence de droit de Perpignan se classe parmi les 44 licences «attractives» sur Parcoursup. Une Perpignanaise dans la Convention nationale sur la fin de vie. Roger Pla, fondateur du camping Le Brasilia «résiste» aux sirènes des fonds d’investissement.
Vous l’avez manquée ? Relire la précédente revue de presse.
Epilogue des Déferlantes 2023
⊕ Huffington Post via AFP / Le festival Les Déferlantes s’établit finalement à Barcarès pour son édition 2023
Après le refus des groupes Indochine et Louise Attaque de se produire à Perpignan, municipalité du RN, le festival se produira finalement à Barcarès du 6 au 9 juillet prochain. Le festival Les Déferlantes se tiendra en juillet au Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales, ont annoncé vendredi les organisateurs, un mois après l’annulation de leur venue polémique à Perpignan, principale ville de France dirigée par le Rassemblement national. En janvier, ils avaient renoncé à organiser l’édition 2023 à Perpignan après le refus des groupes Indochine et Louise Attaque de s’y produire, au grand dam de la municipalité de Louis Aliot (RN).
⊕ Le Figaro / Goguenard, Louis Aliot exhume les bons résultats du RN dans la ville où Indochine jouera en concert
L’annulation d’un festival à Perpignan à la demande du groupe Indochine avait agacé le maire (RN) Louis Aliot. L’événement se tiendra finalement dans une ville qui a placé Marine Le Pen en tête à 65 % au second tour en 2022, a-t-il ironisé. L’édition 2023 du festival des Déferlantes devait se tenir dans son fief de Perpignan, ce dont il se réjouissait. Mais Louis Aliot a été passablement agacé par l’annulation de l’événement, sous la pression de plusieurs artistes qui devaient s’y produire, notamment les groupes de rock Indochine et Louise Attaque. Tous deux avaient menacé de ne pas participer aux Déferlantes si le festival était maintenu à Perpignan, en raison de l’appartenance politique de son édile.
La licence de droit de l’UPVD parmi les licences « attractives» sur Parcoursup
⊕ Le Monde / Parcoursup : dans les facultés de droit parisiennes, la course aux bacheliers mention très bien
Le comité éthique et scientifique de la plate-forme d’affectation dans l’enseignement supérieur établit, dans son rapport publié jeudi 2 février, une cartographie de 95 licences en droit au prisme de leur attractivité et de leur sélectivité. (…) L’instance propose une radiographie de deux formations universitaires – la licence de droit et la première année d’études de santé –, décryptant, à travers des données chiffrées complétées d’entretiens qualitatifs, la façon d’opérer des commissions d’examen des vœux. (…) Dans les régions hors Ile-de-France, les licences non attractives sont surtout situées dans des villes de moins de 100 000 habitants. A l’inverse, poursuit le comité éthique, « si les licences attractives sont en majorité situées dans les grandes métropoles universitaires, on en trouve également dans des villes plus petites qui ne souffrent pas de la concurrence, comme Angers, Mulhouse, Perpignan, Laval, Pau, Belfort, Bourg-en-Bresse, Chambéry, La Roche-sur-Yon, Vannes ».
Le Brasilia résiste aux sirènes des fonds d’investissement
⊕ Le Monde / Tourisme : les fonds d’investissement à l’assaut des campings
Rachats de sites, fusions d’entreprises, montée en gamme… La finance mise sur l’hébergement de plein air, un secteur rentable et en forte croissance, bien que parfois regardé de haut par les acteurs traditionnels de l’hôtellerie. Tel le chef d’un village gaulois, l’irréductible Roger Pla, 74 ans, résiste. Son camping cinq étoiles à Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), il ne le vendra pas. Les prétendants sont pourtant nombreux à lorgner le Brasilia aux 700 emplacements dans une pinède, en bord de Méditerranée. Leur profil : des groupes spécialisés dans ce que l’on appelle désormais l’« hôtellerie de plein air », entre les mains de fonds d’investissement en quête de croissance.
Dans les coulisses de la convention citoyenne sur la fin de vie
⊕ France Info / « Au début, je n’y connaissais rien » : dix Français tirés au sort pour la Convention citoyenne sur la fin de vie racontent leur expérience
Depuis décembre, à l’initiative d’Emmanuel Macron, plus de 180 citoyens venus de tout le pays préparent des propositions sur la prise en charge de la souffrance, les soins palliatifs et une éventuelle aide active à mourir. Ils sont « les 180 ». Tous les quinze jours, des habitants de toute la France font route jusqu’à Paris pour participer à la Convention citoyenne sur la fin de vie, au siège du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Tirés au sort selon des critères de diversité démographique, géographique et sociale, ces simples citoyens sont chargés de proposer à l’exécutif des pistes pour améliorer l’accompagnement des personnes en fin de vie.
Pascale, 54 ans, demandeuse d’emploi et bénévole, Perpignan : « Au début, je n’y connaissais rien et je n’étais pas la seule. Il a fallu commencer par nous expliquer la loi. On a reçu pas mal d’intervenants, des élus, des soignants, des penseurs… Les francs-maçons m’ont fait la meilleure impression. Ils étaient les seuls à se mouiller pour l’euthanasie. Participer à une convention citoyenne est hyper enrichissant. On peut donner notre avis, en toute connaissance de cause. C’est rare qu’on nous le demande. En général, on est des moutons. Je ne vote plus depuis des années, pour protester contre la non-reconnaissance des bulletins blancs, mais je me sens complètement citoyenne. »
Le sport en mobilité pour aller vers la ruralité
⊕ Le Monde / Avec Mobil’Sport, un gymnase itinérant pallie le manque d’équipements sportifs des communes rurales
Alors que le gouvernement a fait une priorité du développement de la pratique sportive à l’occasion des JO, dans les Pyrénées-Orientales, l’association répond à l’absence d’équipement. Un peu avant 9 heures, vendredi 24 janvier, Romain Parmentier gare son camion dans la cour de la Cave aux contes, à Tresserre, un gros bourg de 1 200 habitants des Pyrénées-Orientales. Dans cette ancienne cave viticole transformée en salle polyvalente, l’homme de 45 ans, qui travaille pour Mobil’Sport, un dispositif itinérant proposant des activités sportives, gonfle des ballons, dépose des cerceaux et des plots sur le carrelage blanc, installe des buts amovibles. Il invite les participants à former un cercle avant de donner les consignes des exercices qui vont rythmer cette séance d’une heure.
Le loup boude les Pyrénées-Orientales
⊕ Science et Avenir via AFP / Venu d’Italie par les Alpes, le loup s’installe peu à peu en Occitanie
Le loup étend son territoire en France, notamment en Occitanie, région propice à son implantation du fait d’un gibier abondant et où des naissances ont même été recensées en 2022 par l’Office français de la biodiversité (OFB), qui suit ce carnivore à la trace. (…) L’OFB a constaté des naissances de louveteaux l’an dernier dans deux des neuf secteurs « de présence permanente » de la région: le Mont Lozère, dans le département du même nom, et le plateau du Larzac, à cheval entre l’Aveyron, l’Hérault et le Gard. Les sept autres zones, où aucune naissance n’a été enregistrée jusqu’à présent, concernent des départements plus éloignés des Alpes, tels le Tarn ou les Pyrénées-Orientales.
La station du Puigmal, bonne idée ou greenwashing ?
⊕ Reporter / Dans les Pyrénées, une station cherche à vivre de la montagne « autrement »
Après une longue fermeture, la station pyrénéenne de Puigmal a rouvert ses portes. Avec une neige rare, elle souhaite miser sur d’autres activités. Une reconversion « douce » qui laisse sceptiques les écologistes locaux. Alors que la neige manque, quel avenir pour le ski ? Réchauffement climatique, stations abandonnées ou en reconversion, nouvelles activités… Dans cette série, Reporterre va faire le tour d’horizon des défis auxquels la montagne doit relever dans le monde de la fin du ski.
⊕ 20 Minutes / Pyrénées-Orientales : 2.000 arbres abattus à cause d’un insecte de quelques millimètres
La pinède du Barcarès, située dans la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (Pyrénées-Orientales) est devenue le terrain de jeu d’un tout petit insecte. Baptisé hylésine, ce parasite qui se nourrit de bois ne mesure qu’entre 2 et 5 mm.
- « D’une rive à l’autre », Hélène Legrais raconte l’arrivée des pieds-noirs à Port-Vendres - 22 décembre 2024
- Revue de presse du 22 décembre : Ils ont parlé de Perpignan et des Pyrénées-Orientales - 22 décembre 2024
- Tribunal de Perpignan : Arrivée de la présidente, dévoilement du projet architectural, les nouveautés 2025 - 20 décembre 2024