Article mis à jour le 26 juin 2020 à 10:09
Parcourez notre revue de presse nationale (et pas que) publiée exceptionnellement un vendredi pour cause d’élections. Un format Made In Perpignan ; les Pyrénées-Orientales sous le prisme des médias nationaux et étrangers.
♦ Municipales 2020 à Perpignan – Bientôt le dénouement
⊕ L’Obs / Louis Aliot, le frontiste masqué de Perpignan
« Pour gagner la ville aux municipales, l’ex-numéro 2 du FN et ancien compagnon de Marine Le Pen tente de se transformer en notable local et prône l’union des droites, à rebours de son parti. La porte s’ouvre à la volée. Voilà Louis Aliot, baskets aux pieds, chemise ouverte. Le député Rassemblement national (RN) a le sourire en coin. Et bonne mine. Évidemment, il a passé le confinement dans les Pyrénées-Orientales, à l’ombre des oliviers. Rester à Paris, « ça m’aurait rendu fou ! », dit-il. Au-dessus de son bureau trônent un tableau de Jeanne d’Arc et le drapeau catalan, rouge sur or, mais aucune photo ou affiche de la patronne de son parti, Marine Le Pen.
Dans la pièce voisine, la bonne nouvelle du jour l’attend : Alain Cavalière, ancien président du tribunal de commerce, tonitruant ex-numéro trois de la liste La République en Marche pour la mairie de Perpignan, qui vient d’appeler à voter… Aliot au second tour ! Au grand dam de la direction parisienne du parti et de son candidat local, Romain Grau, qui a appelé à voter pour le maire sortant LR, Jean-Marc Pujol. »
⊕ Huffington Post / À Perpignan, le Catalan Puigdemont appelle à voter contre Aliot
“Pour que (…) Perpignan reste une référence commune de liberté et de démocratie (…) je vous demande de voter dimanche pour (…) Jean-Marc Pujol”. Le dirigeant indépendantiste catalan, Carles Puigdemont, a appelé à voter contre le candidat du Rassemblement national (RN), Louis Aliot, lors du second tour des élections municipales ce dimanche 28 juin à Perpignan. »
⊕ Le Parisien / Municipales : Perpignan, entre «ras-le-bol» du sortant et crainte du RN
« En 2014, Jean-Marc Pujol (LR) avait été élu maire grâce au front républicain. Dimanche, ces voix ne lui seront pas acquises, rendant possible une victoire de Louis Aliot, l’ex-compagnon de Marine Le Pen. A une époque pas si lointaine, le second tour des municipales qui se joue dimanche 28 juin à Perpignan (Pyrénées-Orientales) aurait été réglé avec un jeu d’arithmétique assez prévisible. D’un côté, le maire (LR) sortant, Jean-Marc Pujol arrivé deuxième avec 18,4 % des voix le 15 mars, face au député Rassemblement national (RN) Louis Aliot, en tête avec 35,7 %. Un « barrage républicain », agglomérant la majorité des voix de gauche et droite, aurait barré la route à l’élu issu du parti de Marine Le Pen. L’affaire était pliée.
C’est d’ailleurs ce qui s’était passé en 2014, Pujol l’emportant avec 55 % au second tour. Rebelote en 2020 ? On en paraît bien loin… La candidate écologiste Agnès Langevine (14 %) et le Marcheur Romain Grau (13,2 %, ancien adjoint de Pujol) se sont certes retirés, refusant de favoriser une possible élection d’Aliot. Mais sans pouvoir assurer que leurs voix soient promises à Pujol, à la mairie depuis 2009. »
⊕ Ouest France / Municipales. Louis Aliot va-t-il prendre Perpignan ?
« Le candidat du RN fait la course en tête. Pour tenter de le contrer, un front républicain s’est mis en place. Mais la digue s’effrite… C’est l’heure de la revanche. Et elle s’annonce musclée ! Dimanche, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Louis Aliot, 50 ans, candidat du Rassemblement national se présentant sans étiquette, affrontera son rival Jean-Marc Pujol, 71 ans, maire sortant LR. Un match retour entre les deux hommes, à forts enjeux. Le parti de Marine Le Pen rêve de faire tomber la ville de 120.000 habitants. En 2014, Jean-Marc Pujol l’avait emporté avec 55 % des voix. Mais depuis, la donne a beaucoup changé. »
⊕ RFI / Perpignan: vers la fin du front républicain ?
« Le Rassemblement national aura-t-il un trophée à brandir dimanche soir en remportant une ville de 100 000 habitants ? C’est le pari de Louis Aliot à Perpignan. Un duel entre lui, député RN, et le maire sortant, le LR Jean-Marc Pujol. Derrière cette bataille, une question : la force du front républicain. « Nous sommes face à un essoufflement démocratique. Ceux qui auront du mal à voter Pujol dimanche disent aussi qu’en 2022, s’ils ont le choix entre Macron et Le Pen, ils n’iront pas voter. » Arrivée troisième le 15 mars, la candidate écologiste Agnès Langevine tire la sonnette d’alarme. Elle s’est désistée et a appelé à voter en faveur du maire sortant Jean-Marc Pujol, mais s’inquiète. Contrairement à 2014, où le même duel s’était soldé par la victoire du candidat LR, les choses pourraient cette fois tourner à l’avantage de l’ancien secrétaire de Jean-Marie Le Pen. « Cette situation doit nous interpeller », estime-t-elle.
⊕ Le Monde / Perpignan : le maire sortant LR dépose plainte pour un faux sondage donnant Aliot vainqueur
« La plainte déposée par Jean-Marc Pujol dénonce la publication par Louis Aliot sur Facebook et Twitter d’un article qui fait référence à un « sondage » le donnant vainqueur par 54 % contre 46 %. Le maire sortant de Perpignan, Jean-Marc Pujol (LR), opposé au député RN Louis Aliot, a déposé une plainte, mardi 23 juin, pour « atteinte à la sincérité du vote » ; cinq jours avant le second tour des élections municipales. Le 28 juin, un duel opposera Louis Aliot, arrivé largement en tête du premier tour avec 35,6 % des voix, à Jean-Marc Pujol, maire depuis 2009 de cette ville de 120 000 habitants. »
⊕ Les Echos / Pour le Rassemblement national, les municipales se jouent à Perpignan
« Seule la victoire dans la préfecture des Pyrénées-Orientales peut rehausser le bilan électoral du parti d’extrême-droite. Le front républicain qui s’est mis en place pour faire barrage à Louis Aliot dans cette ville de 120.000 habitants sera toutefois moins efficace que les précédents. Pour le Rassemblement national, le résultat du second tour des municipales , ce dimanche, se joue en grande partie à Perpignan.
Si le parti présidé par Marine Le Pen peut espérer l’emporter sous sa bannière dans des villes comme Moissanc, dans le Tarn-et-Garonne, ou Vauvert, dans le Gard, il s’agit de villes relativement petites. Et si plusieurs maires RN ont été réélus dès le premier tour à Fréjus dans le Var, Hayange en Moselle, Beaucaire dans le Gard ou encore Hénin-Beaumont, le fief de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais, cela ne suffira pas à ce que la présidente du parti puisse parler de victoire au niveau national. »
⊕ Médiapart / Perpignan: Aliot, nouveau notable, redoute la mobilisation des quartiers populaires
« Paris – Arrivé largement en tête du premier tour, face au maire LR sortant, le candidat du RN qui a réussi à se notabiliser auprès des milieux économiques et culturels de la ville, a face à lui un front républicain en lambeaux. Seule une forte mobilisation dans les quartiers populaires semble en mesure de le faire trébucher. Perpignan, de notre envoyée spéciale.- « On compte sur vous ! » , lance en riant une jeune femme qui claque la bise à Louis Aliot, sans beaucoup d’égards pour les « gestes barrières » .
Place de la République, accompagné d’un petit groupe de militants, le candidat du Rassemblement national navigue, très à l’aise, entre les tables des cafés pour l’un des derniers tractages avant l’élection municipale. Arrivé largement en tête au premier tour, celui qui se présente ici pour la troisième fois espère cette fois emporter la ville. L’enjeu est de taille pour le parti d’extrême droite qui remporterait ainsi, après sa victoire à Toulon en 1995, sa première ville de plus de 100 000 habitants. »
⊕ Ouest France / Municipales. Le Rassemblement national veut gagner Perpignan après un bien terne premier tour
« Le RN doit l’emporter dans cette ville de plus de 100 000 habitants pour pouvoir afficher une victoire. Pénalisé par l’abstention, le parti a raté le premier tour des municipales. Moins, mais mieux. Le Rassemblement national a présenté moins de listes autonomes que lors des élections municipales 2014, en choisissant des candidats plus impliqués, déterminés à s’investir dans la durée. Une stratégie qui n’a pas payé. Les listes étiquetées RN ont récolté près de 374.000 voix au premier tour dans les villes de plus de 1.000 habitants (2,39 % des suffrages exprimés). C’est certes mieux que le PS ou LREM ; mais derrière les Verts et loin du premier tour de 2014, année où le RN avait dépassé la barre du million de voix (4,76 %). »
♦ Un peu d’économie et de tourisme
⊕ France Info / Moins de grandes surfaces, le stationnement plus facile ou moins cher : les commerçants de Perpignan veulent se faire entendre avant le deuxième tour des municipales
« Au cœur des réclamations des commerçants de Perpignan, alors que se profile le second tour des élections municipales dimanche, le manque de places de stationnement et la concurrence des grandes surfaces en périphérie. Dans les rues du centre-ville de Perpignan, les petits commerces sont toujours là ; mais certains se sentent comme les derniers des Mohicans, alors que se tiendra dimanche le second tour des élections municipales. Outre la sécurité, l’autre enjeu à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, est le soutien au commerce indépendant. Marcel, qui a fondé son magasin de prêt-à-porter il y a 40 ans, se considère comme un rescapé : »Si j’y suis encore, explique-t-il, c’est parce que j’ai bien servi ma clientèle, j’ai été bien achalandé et j’ai travaillé. Mais quand je vois qu’une grande chaîne met ses client à six heures à la porte. »
⊕ Le Figaro / L’avenir mal engagé de la ligne de fret ferroviaire Perpignan-Rungis
« Ce train, qui ravitaillait le marché en fruits et légumes, est à l’arrêt depuis un près d’un an. Le train des primeurs, qui assurait depuis 40 ans l’approvisionnement quotidien des Parisiens en fruits et légumes, va-t-il siffler de nouveau? Il est toujours à l’arrêt depuis bientôt un an. Le 15 juillet dernier, le dernier convoi partait du marché d’intérêt national de Perpignan Saint-Charles pour rallier 835 kilomètres plus au nord son homologue de Paris, à Rungis, autour de 3 heures du matin ; c’est-à-dire avant l’heure d’ouverture du hall des primeurs. Les marchandises sont désormais acheminées par camion… »
⊕ France Info / Le photojournalisme est « une profession sinistrée »
« Jean-François Leroy, directeur du festival VISA pour l’image qui met à l’honneur le photojournalisme, est invité dans le JT du soir de franceinfo. Le secteur de la presse et du photojournalisme est en crise. « C’est vrai qu’avec la baisse des tarifs, les magazines qui dépensent de moins en moins d’argent pour produire des reportages, c’est une profession sinistrée. Beaucoup de photographes que je connais sont dans des situations pénibles », témoigne Jean-François Leroy, directeur du festival VISA pour l’image. »
⊕ Le Figaro / Douze «plus beaux villages de France» accessibles sans voiture
« Médiévaux, fortifiés ou troglodytiques… Les villages d’exception sont réputés difficiles d’accès. C’est oublier que certains d’entre eux sont desservis par le train ou les transports en commun […] Villefranche-de-Conflent Pyrénées-Orientales. Situé dans la chaîne des Pyrénées, Villefranche-de-Conflent, en plus d’être «plus beau village de France», est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des fortifications de Vauban. Outre ses remparts, on n’oubliera pas de visiter le fort Liberia et les grottes des Grandes Canalettes, surnommées le «Versailles souterrain». Le village est le point de départ du «Train jaune», une ligne touristique qui parcourt les Pyrénées catalanes sur 63 km jusqu’à Latour-de-Carol, à la frontière espagnole. »
https://twitter.com/visitmontsoreau/status/1274950174025097221
- « D’une rive à l’autre », Hélène Legrais raconte l’arrivée des pieds-noirs à Port-Vendres - 22 décembre 2024
- Revue de presse du 22 décembre : Ils ont parlé de Perpignan et des Pyrénées-Orientales - 22 décembre 2024
- Tribunal de Perpignan : Arrivée de la présidente, dévoilement du projet architectural, les nouveautés 2025 - 20 décembre 2024