Article mis à jour le 8 juin 2020 à 16:37
Parcourez notre revue de presse nationale (et pas que) publiée tous les dimanches. Un nouveau format Made In Perpignan. Les Pyrénées-Orientales sous le prisme des médias nationaux et étrangers.
♦ Coronavirus – Le déconfinement des bars « à la perpignanaise »
⊕ L’Obs / A Perpignan, le préfet menace de refermer les bars après des « comportements irresponsables »
L’ambiance festive de ces derniers jours n’a pas été du goût du préfet des Pyrénées-Orientales qui déplore un relâchement des gestes barrières et des infractions aux règles sanitaires dans certains bars de la ville. Ils attendaient ça depuis des semaines. Les restaurateurs ont pu rouvrir les bars, restaurants et cafés mardi 2 juin. Si dans l’ensemble, les réouvertures se sont bien passées, certains établissements pourraient bientôt déjà refermer…
⊕ RMC / « Aucun respect »: après des abus dans les bars, le préfet des Pyrénées-Orientales menace de les refermer
Le déconfinement a conduit à un retour des Français dans les bars et restaurants avec parfois un oubli total des mesures sanitaires. Des terrasses bondées, plus d’une dizaine de personnes par table, des clients debout, sans masques. Cette situation observée à Perpignan a fait réagir assez vivement le préfet des Pyrénées-Orientales. Jeudi, Philippe Chopin, a menacé de fermer à nouveau certains bars de Perpignan en réaction à la soirée de mardi dernier ; première soirée de déconfinement et donc d’ouverture des bars. La préfecture parle de « comportements irresponsables » et d’infractions aux règles sanitaires.
♦ Les Municipales de Perpignan toujours sous les projecteurs nationaux
⊕ Sud Radio / Élections municipales : « si Perpignan passe au RN, cela ne changera rien »
Alain Cavalière, ancien candidat sur la liste LREM de Romain Grau à Perpignan était interviewé dans « le coup de fil du matin » sur Sud Radio le 5 juin. « Le coup de fil du matin » est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger. Le n°3 de la liste LREM à Perpignan soutient finalement Louis Aliot. Il s’agit du deuxième membre de la liste à rejoindre le candidat RN. Pourquoi avoir ainsi finalement choisi de soutenir le candidat RN plutôt que le maire sortant Jean-Marc Pujol ?
https://twitter.com/SudRadio/status/1268770752460926976
⊕ Le Parisien / Municipales : le n°3 de la liste LREM à Perpignan soutiendra… Louis Aliot
Le marcheur Alain Cavalière refuse le désistement de la liste LREM de Romain Grau qu’il qualifie d’«escroquerie intellectuelle». Il soutient désormais la liste du Rassemblement national. Un sacré coup dans le front républicain. Numéro 3 de la liste LREM à Perpignan (Pyrénées-Orientales) conduite par le marcheur Romain Grau, Alain Cavalière a annoncé ce mercredi soir qu’il soutenait Louis Aliot au second tour alors que sa liste s’est désistée pour faire barrage au candidat du Rassemblement national. « Il s’agit d’une escroquerie intellectuelle qui justifie tous les reniements au nom de l’impératif supérieur de se situer dans le camp du bien », explique l’ancien président du tribunal de commerce de la ville.
⊕ Le Figaro / Municipales: à Perpignan, un «front républicain» à bout de souffle
Comme en 2014, la gauche s’est désistée en faveur du maire LR pour faire barrage au RN de Louis Aliot. Mais la formule ne fait plus recette. Tel est pris qui croyait prendre. La logique de «front républicain» a joué un bien mauvais tour aux prétendants à la mairie de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Dissident du parti Les Républicains, candidat officiel de La République en marche ou tête de liste écologiste tendant à l’union de la gauche, tous s’étaient passé le mot, plusieurs mois avant le premier tour des municipales: remporterait la ville aux plus de 120.000 habitants celui qui arriverait à décrocher la deuxième place derrière le candidat RN, Louis Aliot. Et pourrait ainsi profiter, au second tour, du report «républicain» de l’ensemble de ses adversaires.
https://twitter.com/lefigaroabonnes/status/1267160120879992832
⊕ Le Figaro / Comment le RN veut sauver les meubles
UN second tour ? Quel second tour ? « Le scrutin du 28 juin se présente comme une nouvelle élection, à un seul tour, sur de nouvelles bases et dans un contexte politique très différent » , tente-t-on de se persuader au Rassemblement national. […] Ce mauvais cru pourrait pourtant apporter au RN quelques victoires. À Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, à Bédarrides ou Morières-lès-Avignon, dans le Vaucluse, comme à Vauvert, dans le Gard, le parti garde de solides chances de l’emporter. Il n’est pas à l’abri que quelques quadrangulaires lui apportent, comme en 2014, d’agréables surprises. Notamment à Givors, au sud de la métropole lyonnaise. Même si seule une victoire à Perpignan saurait dissimuler les revers essuyés.
https://twitter.com/Le_Figaro/status/1267350754462965760
♦ Vendredi 5 juin – Journée mondiale de l’environnement
⊕ TF1 / La France secrète : à la découverte de la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls
MONDE D’APRÈS – Depuis le début du déconfinement, nous vous faisons découvrir une France secrète, méconnue. Ce soir, direction la réserve sous-marine de Banyuls-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales. Aucun bateau n’était entré depuis trois mois dans la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls, 650 hectares protégés au large du cap de l’Abeille. Deux scientifiques nous ont accompagnés pour nous faire découvrir ce monde transformé depuis le confinement. La mer est particulièrement chargée en nutriments et la visibilité ne dépasse pas les dix mètres sous l’eau. Mérous, saupes… Les poissons sont beaucoup plus nombreux que d’habitude et ils sont même allés au-delà de leurs limites, comme s’ils reconquéraient leur territoire. Leurs sons n’ont d’ailleurs jamais été aussi audibles.
♦ Adapter les modèles économiques au Coronavirus
⊕ Le Parisien / Télétravail : à Perpignan, c’est coworking à l’hôtel
Depuis dix jours, l’hôtel le Mondial, en plein cœur de Perpignan (Pyrénées-Orientales), connaît un regain d’activité grâce à ses « easy rooms ». De classiques chambres trois étoiles ont été transformées en espace de travail à louer à la demi-journée (20 €) ou à la journée (30 €). « L’un des deux lits jumeaux devient une banquette de repos, et nous avons rajouté un petit bureau, avec un ordinateur portable, du wi-fi et un accès à l’imprimante installée dans l’espace coworking coffee qui se trouve au rez-de-chaussée de l’établissement », explique Jimmy Paradis, concepteur de ce projet pour cet établissement familial.
https://twitter.com/le_Parisien/status/1268802774474596353
⊕ La Tribune / Rebond du secteur agroalimentaire : « Jouons collectif et local! »
Le secteur agroalimentaire a bien résisté pendant la période du confinement. Mais comme ailleurs, la crise va laisser des traces. Alors que les entreprises entrent dans la phase de rebond, Pierre Meliet, le président de l’AREA (Association régionale des entreprises alimentaires) Occitanie, confie son analyse des conséquences de la crise et évoque les priorités pour permettre à la filière de repartir.
⊕ M Le Monde / Jean Castex, le joker gagnant du déconfinement
Désigné par l’exécutif pour gérer le déconfinement, le maire LR de Prades a su éviter les écueils liés à sa mission qui prend fin vendredi 5 juin. Un succès qui place le délégué aux JO de 2024 en très bonne position en cas de remaniement ministériel.
♦ Le Perthus, ses tabacs et ses files d’attente
⊕ Le Soir / Le Perthus, le village aux trottoirs partagés entre la France et l’Espagne, est pris d’assaut
Le coronavirus a fait réapparaître les barrières aux frontières, mais au Perthus, impossible d’empêcher le passage d’un pays à l’autre. Aziz Essadek, 39 ans, résidant à Figueres (Gérone), tient un magasin sur le trottoir espagnol de la commune française du Perthus. Depuis le début de l’état d’urgence, la présentation de ses papiers et de son certificat de travail est devenue une habitude. « Je fais environ 50 kilomètres aller-retour. Ici, à la frontière, nous avons des clients français et quelques touristes aussi, pendant l’été », nous raconte-t-il depuis sa voiture coincée dans une longue file. A quelques mètres de là où Essadek attend son tour pour passer le contrôle de police, il est impossible d’empêcher les piétons de traverser la frontière.
⊕ El Pais édition anglaise / Deescalation gets even more complex in town split between Spain and France
In Le Perthus, enforcing security measures is complicated by the fact that coronavirus lockdown rules are being relaxed at different speeds in the two countries. At the border checkpoint in Le Perthus, the letters on the police signs are faded. An “L” is missing in one, an “E” and an “I” on another. There had been no daily police presence here since 1995, when the Schengen Agreement allowed for freedom of movement in Europe. But the coronavirus crisis has thrown up the barriers again and only authorized workers, freight truck drivers and individuals with written authorization are now allowed through.
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