Ce vendredi 5 juillet 2024, Brigitte a porté plainte après avoir reçu une lettre signée « La Division Marcel Bucard de Perpignan, Mouvement Populaire Français ». La missive indiquait qu’elle n’était plus « légitime à Perpignan ». Française par naturalisation, son seul « défaut », être noire de peau et être propriétaire d’un bien à Perpignan. Photo de reconstitution.
Un appel à témoins publié sur les réseaux sociaux
Depuis la publication de la lettre sur les réseaux sociaux, les commentaires de soutien se multiplient. Hier soir, Brigitte publiait un appel à témoins sur sa page Facebook. Pour l’heure, aucune autre victime ne s’est manifestée. « Je suis la seule qui a été ciblé par ça. Si cela arrive à d’autres personnes, il faut qu’elles parlent et qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seules. J’ai reçu un tel mouvement de soutien et de solidarité, il faut battre le fer tant qu’il est chaud, et surtout, éviter que cela ne recommence. »
Aujourd’hui, Brigitte a déposé plainte et l’enquête suit son cours, une information confirmée par le procureur de la République, Jean-David Cavaillé.
Un rendez-vous avec Louis Aliot ce 5 juillet 2024
Dès la découverte du courrier, Brigitte avait sollicité le maire de Perpignan, aussi vice-président du RN. L’habitante du quartier Saint-Mathieu a rendez-vous ce jour avec le maire de Perpignan. « En tant que citoyenne, je veux savoir ce qu’il va faire pour moi », assure-t-elle.
Le jour même de la découverte de la lettre raciste, Louis Aliot publiait un communiqué où il déclarait : « J’assure cette dame de tout mon soutien et de toute mon affection et j’espère que les commanditaires seront rapidement trouvés et sévèrement punis ». En parallèle, le maire de Perpignan faisait un signalement au procureur de la République.