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Oui au Pays catalan veut défendre les couleurs catalanes à Perpignan

10/03/2017 Perpignan, France, Archives Jordi Vera homme politique © Arnaud Le Vu / MiP

Si en 2020, le mouvement Oui au Pays catalan avait fait le choix de soutenir la liste portée par l’ancien député En Marche, en 2026, on ne l’y reprendra pas. Jordi Vera, le fondateur du parti, annonce d’ores et déjà sa volonté d’une union du Front catalan pour les municipales de 2026 à Perpignan.

« Nous voulons rendre possible le vote pour une option qui porte haut et fort l’identité catalane dans la ville et appelons d’ores et déjà les personnes intéressées à prendre contact avec nous. »

Celui qui fut conseiller municipal d’opposition face à Jean-Paul Alduy s’inquiète à propos du Schéma de cohérence territoriale voté et la possibilité pour le département de compter plusieurs milliers d’habitants supplémentaires. Le coordinateur de Oui au Pays catalan, s’interroge : « Quid du déficit en eau, des emplois manquants et du réseau routier digne du début des années 1970 ?! »

Le nom du département est aussi l’une des marottes de Jordi Vera. Le militant catalaniste rappelle que son parti est « né lors de l’annexion à l’Occitanie. » Il a expliqué comment le nom «Pays Catalan» s’est imposé dans les faits. « Panneaux d’entrées dans presque tous les villages, utilisation dans les pages des journaux locaux, publicités, fêtes, noms d’entreprises, foires agricoles ou autres… et souvent dans la communication même du Conseil Départemental. »

Selon Jordi Vera, la présidente du conseil départemental retarde volontairement le débat citoyen autour du nom.

Au-delà de l’urbanisme et du nom du département, le parti Oui au Pays catalan prône, entre autres, l’arrêt du « clanisme et du clientélisme » ou « décentralisation du pouvoir à Perpignan ».