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Centre International de Photojournalisme – Accompagner les familles dans la découverte de Visa pour l’Image

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Article mis à jour le 30 mars 2022 à 16:09

Pour la 30ème édition du festival international de Visa pour l’Image, le Centre International de Photojournalisme (CIP) lance une initiative qui permettra dès 8 ans de découvrir certaines des expositions du festival. Ateliers, décryptages ou jeux de piste permettront aux plus jeunes d’appréhender le travail des photojournalistes. Joëlle Saliba, étudiante en Master en Lettres à l’université de Perpignan a élaboré avec le CIP un programme d’éducation à l’image adapté aux 8-12 ans.

♦ Ateliers durant toute la durée de Visa pour l’Image

Jusque là, Bénédicte Vincent, médiatrice au sein du CIP, nous confiait que parfois des familles accompagnées d’enfants se retrouvaient quelques peu désappointés face aux images peu adaptées à un jeune public. D’où l’idée de mettre en place des ateliers qui permettront aux plus jeunes, durant une heure, du 1er au 16 septembre de s’initier à l’image photojournalistique pendant que les parents ou leurs aînés pourront visiter les expositions en toute sérénité. Car les réalités exposées dans le cadre de Visa doivent être accompagnées d’une pédagogie afin que les jeunes esprits puissent les comprendre sans traumatisme, nous précisait Bénédicte Vincent. Le nombre de places à ces ateliers étant limites, il est fortement recommandé de réserver auprès du Centre International de Photojournalisme au 0468623800.

♦ 11 expositions « estampillées famille » parmi les 25 de Visa pour l’Image 2018 

Le CIP a également sélectionné parmi les 25 expositions que compte le festival, onze pouvant être découvertes en famille. Parmi ces 11 expositions, 5 font l’objet de jeux éducatifs ou d’énigmes dans le passeport remis sur demande par le CIP. Malgré ce travail de décryptage, le CIP rappelle aux adultes accompagnants que « les thèmes des expositions peuvent parfois heurter la sensibilité des plus jeunes ».

« Prépare-toi à survoler les continents et à découvrir l’actualité de l’Afghanistan, le Bangladesh, la Colombie, la France et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Pour faire ce voyage à travers le regard de chaque photojournaliste, tu dois garder en tête les détails suivants. : À l’exception des portraits de stars pris à Cannes, les sujets dans les photoreportages ne posent pas pour les photos. Les photos reflètent une situation politique, sociale ou individuelle dans un pays spécifique. Le photojournaliste a pour but de te transmettre des informations sur un événement qui a lieu dans ton pays ou ailleurs ».

  • « Les fourmis rouges » de James Oatway. Ce reportage sur les Fourmis rouges, redoutable unité chargée d’expulser les résidents, les montre sur divers fronts d’un conflit de faible intensité mais qui perdure, opposant les propriétaires aux citoyens démunis qui cherchent à s’intégrer dans l’économie urbaine en Afrique du Sud. Grâce à un accès privilégié, James Oatway dresse un portrait détaillé et sans complaisance de cette unité, tout en abordant des questions politiques et polémiques sur le régime foncier, le logement et l’expropriation, dans une sorte de zone grise créée par l’incapacité de l’État à répondre aux besoins en logement et à faire respecter la loi.
  • Catalina Martin-Chico pour Cosmos présente : « Colombie : (re)naître ». Après plus de 50 années de conflit, la guérilla des FARC a accepté, en 2016, de déposer les armes. En réapprenant la paix, le pays découvre aussi une dure réalité de la vie des combattantes de ce groupe de rébellion marxiste: pendant ces cinq décennies de combats et de survie dans la jungle colombienne, il était interdit aux femmes d’avoir des enfants. Celles qui n’avaient pu éviter une grossesse étaient condamnées à avorter ou à abandonner le nouveau-né. Depuis que la paix a été signée, elles sont des centaines à avoir choisi de donner la vie, et la Colombie parle aujourd’hui de baby-boom. Pour ces nouvelles mères, parfois encore en semi-liberté et qui apprennent à se réinsérer, c’est la chance d’une renaissance.
  • Yvan Morvan : « Bobby Sands Belfast, Mai 1981. Notre vengeance sera le rire de nos enfants ». Bobby Sands, 27 ans, membre de l’Armée républicaine irlandaise (IRA) provisoire, organisation paramilitaire qui luttait contre la présence britannique en Irlande du Nord, est décédé le 5 mai 1981 des suites de la grève de la faim qu’il avait entamée avec neuf autres compagnons dans la prison de Maze, près de Belfast, pour défendre leur statut de prisonnier politique. La mort de Bobby Sands et de ses camarades provoqua une vague d’émeutes dans les quartiers nationalistes et près de 100 000 personnes suivirent son cortège funéraire. Beaucoup considèrent Bobby Sands comme un héros de la cause républicaine, mais également de la défense de la liberté et de la dignité des prisonniers politiques.
  • Andrea Bruce (Noor images pour National Géographic) : « Un petit coin : défécation en plein air et assainissement. En 2015, l’Organisation des Nations Unies a appelé à mettre fin à la défécation en plein air d’ici 2030, et il est en effet possible de faire des progrès considérables. De tels progrès permettraient en outre de réduire la pauvreté et la faim, ainsi que d’améliorer l’éducation puisque les enfants malades manquent l’école, et les filles qui ont leurs règles refusent d’y aller sans installations sanitaires correctes. Aujourd’hui près de 950 millions de personnes défèquent encore en plein air, dont 569 millions en Inde.

Plus de détails sur les lieux et les expositions sur le site de Visa pour l’Image

Voir l’actualité du Centre International de Photojournalisme sur le site du CIP

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Maïté Torres