Article mis à jour le 9 août 2024 à 11:55
Législatives 2017, Les Républicains, La France Insoumise et Le Parti Socialiste tentent leur baroud d’honneur, en mettant toutes leurs forces dans la dernière semaine de campagne aux législatives.
Anticipant la vague En Marche, qui pourrait voir balayer les trois formations politiques dès le premier tour de scrutin dans le département, les trois partis tentent le tout pour le tout pour convaincre les électeurs de glisser un bulletin pour un candidat à leur couleur.
Bernard Cazeneuve devant 200 militants pour soutenir Ségolène Neuville
L’ancien premier Ministre est venu dire tout le bien qu’il pensait de l’ancienne secrétaire d’état. « Quel que soit le sens du vent, quand on a la chance d’avoir une Ségolène près de soi on la garde ! ». Il a rappelé « l’estime » qu’il a pour la candidate sur la 3ème circonscription, « la femme de conviction et de caractère qu’elle est (…) » insistant sur sa « loyauté de airain ».
Ségolène Neuville a quant à elle tenu un discours plus offensif vis à vis de ses adversaires locaux. Exaspéré par le discours qu’elle entend dans la bouche de certains candidats, les accusant de vouloir profiter des décisions prises lors du quinquennat de Francois Hollande, mimant leurs paroles « Si je suis élu, le tribunal sera reconstruit à tel endroit »…« Mais que s’imaginent-ils ? Le projet est déjà acté, il l’a été grâce à Christiane Taubira et ensuite avec Jean Jacques Urvoas. C’est acté et il sera fait en centre ville ! ». Revenant sur le bilan du mandat de François Hollande et notamment pour le département « avec 260 postes supplémentaires d’enseignants pour les écoles, collèges et lycées du territoire » ou encore les 122 millions d’euros du Crédit d’impôt Compétitivité Emploi qui sont allés aux entreprises locales. Elle a conclu son propos avec passion : « Ce territoire c’est ma vie ! Je compte sur vous ! »
Valérie Pécresse soutient les 4 candidats Républicains (LR)
La Présidente de la Région Île de France sillone la France pour soutenir les candidats de son parti. Un parti qui selon les dernières intentions de vote arriverait loin derrière La République En Marche. Les quatre candidats, Daniel Mach, Fernand Siré, Danielle Pagés et Jacqueline Irles entouraient Valérie Pécresse, François Lietta, président LR et suppléant sur la deuxième circonscription et Jean Marc Pujol, Maire de Perpignan complétaient la photo de famille des républicains catalans.
« La vraie opposition ce doit être nous ! », interrogée sur la question de savoir si son parti a enterré l’espoir de gagner une majorité au Palais Bourbon : « non, il s’agit d’évoquer cette hypothèse comme un des scénarios, mais les français disent qu’ils veulent que la France réussisse et nous aussi ! ».
Valérie Pécresse s’en est pris à ce qu’elle qualifie de mouvement « Bloubi-Boulga » fait de candidats autoproclamés ». Elle concluait en rappelant « Nous avons besoin d’avoir des députés d’opposition de caractère et d’expérience pour porter le projet qui aborde les vrais sujets. Nous avons besoin d’élus d’expérience qui sauront peser sur les débats ».
La France Insoumise réunissait ses 4 candidats
Alain Mih, Catherine David, Philippe Assens et Dominique Guérin étaient présents pour évoquer leur futur mandat, même si la dynamique sondagière indique qu’ils ne seront pas présents au second tour. Ils étaient près d’une centaine d’insoumis à avoir fait le déplacement pour écouter les quatre candidats investis dans le département. Les candidats de la France Insoumise ont choisi de porter le programme de L’avenir en commun, « qui est aussi la star du mouvement » de la gauche de la gauche. « Un programme qui vient de loin » pour Philippe Assens qui déclarait : « Même si Hulot est là haut et va faire son spectacle télé, le système c’est de tirer encore sur les ressources naturelles ! Nous, on propose la règle verte et c’est du bon sens paysan !« . La règle verte est « l’obligation ne pas prélever sur la nature d’avantage que ce qu’elle peut reconstituer, ni produire plus que ce qu’elle peut supporter ».
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