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En Marche sur la 2ème circonscription choisit une campagne « sobre et simple »

Article mis à jour le 23 mai 2017 à 09:35

Christine Espert qui, malgré sa précédente publication déclarant : « Je ne suis pas En Marche », a finalement choisi de rejoindre le mouvement du Président de la République dans une campagne qu’elle place sous le signe de la « sobriété, simplicité et proximité. « … Il n’est pas question de multiplier les dépenses de campagne… parce qu’à la fin, ce sont les contribuables qui paient ! Nous n’aurons pas de permanence, pas de frais de faste ». La Présidente du Modem 66 et son suppléant Charles Chivilo (Maire Parti Radical de Gauche de Maury) vont prendre la route pour aller à la rencontre des électeurs qui selon la candidate « se sentent abandonnés ». Une campagne qui s’avère difficile notamment en raison des résultats au second tour des élections présidentielles et de l’investiture du poids lourd local du Front National, Louis Aliot.


Rappel des votes sur la circonscription
Ce territoire qui s’étend de Sournia à Saint Cyprien a été le seul à placer  Marine Le Pen en tête lors du second tour de l’élection présidentielle. En effet, malgré un front républicain qui a dans les trois autres circonscriptions permis à Emmanuel Macron de sortir vainqueur, dans la 2ème circonscription 33.393 électeurs ont choisi le bulletin Marine Le Pen contre 30.876 celui d’Emmanuel Macron.

Lors des élections législatives de 2012, c’est la seule circonscription conservée par la droite à la faveur du retrait du second tour de la candidate Front National. Louis Aliot avait conditionné le retrait de sa candidate Irina Kortanek contre l’engagement de Fernand Siré à voter contre le traité budgétaire européen. Une circonscription que le candidat de 72 ans avait hérité au décès de la député Arlette Franco en mars 2010. Le député Les Républicain est aujourd’hui suppléé par François Lietta, son attaché parlementaire et également président de la section catalane des Républicains.

« La transparence, clé de voûte » du mandat de la nouvelle « marcheuse »
Christine Espert, accompagnée par son suppléant Charles Chivilo, insistait « les deux seules alternatives » qui s’offrent aux habitants de la circonscription sont de « s’enfermer dans une opposition ou donner une chance à une voie nouvelle, celle qui va permettre de remettre le pays et notre département En Marche. En donnant sa chance à Emmanuel Macron on donne sa chance à notre département ! »

« Je suis très engagée pour que le programme défendu par le Président de la République et le Premier Ministre (Edouard Philippe) porte rapidement ses fruits partout en France et dans toutes les parcelles de la circonscription. Je tiens, aussi, à apporter ma part d’innovation politique notamment dans le débat qui s’ouvre sur la modernisation de la vie politique … Je veux en finir avec le flou, le clientélisme, et les « arrangements entre amis » dans la gestion de la réserve parlementaire et l’emploi des attachés »

Le programme du tandem
« Nous insisterons tout au long de cette campagne sur les thématiques qui touchent particulièrement notre circonscription : les questions agricoles, l’emploi, les questions de Santé, les questions de sécurité »

Interrogée sur ses choix pour le département la candidate a déclaré « Je ne suis pas une béni-oui-oui… J’ai exprimé une vraie colère sur les propos tenus en Algérie au sujet de la décolonisation. Cette déclaration était une erreur, depuis, il s’est excusé pour les blessures que ses mots avaient pu causer ». Suite à ces mots la candidate a proposé que « s’ouvre un vrai travail sur la réconciliation des Mémoires »

A la question posée « Envisagez vous de devenir frondeur ? », Christine Espert répondait « Non, je ne serai pas un frondeur mais loyale à mes électeurs ». Charles Chivilo est quant à lui revenu sur la création d’un parc naturel national sur le territoire et la volonté du tandem de « créer une passerelle entre le monde rural et urbain » mais aussi « de réduire la fracture économique et culturelle entre les citoyens du fenouillède et ceux du bassin urbain »

Jean Paul Alduy également présent à la conférence de presse et marcheur de la première heure dans le département concluait « Il ne faut pas hésiter, il nous faut 4 députés dans la majorité présidentielle ! »

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