Article mis à jour le 17 septembre 2022 à 10:19
Le candidat reste plus combatif que jamais et malgré une mise en examen prévue le 15 mars prochain, soit deux jours avant la clôture des parrainages par le conseil constitutionnel, le candidat de la droite et du centre s’en remet à la volonté souveraine du peuple français. Il parle « d’un assassinat, pas seulement pour lui, mais aussi pour l’élection présidentielle », « d’une démocratie percutée » et en « appelle à la résistance ». Il confirme qu’il « ne reconnaît pas les faits » et qu’il n’a « pas détourné d’argent public ». Réaction de Maïté Sanchez Schmid, sa réferente dans les PO.
C’est après avoir annulé à la dernière minute un déplacement qui s’annonçait mouvementé au salon de l’agriculture, que le candidat s’est retranché dans son quartier général de campagne annonçant laconiquement une conférence de presse pour midi.
Fin du suspense à 12h30 avec 8 minutes de déclaration ultra combative et voulant montrer une détermination sans faille du candidat.
Alors qu’une réunion publique était prévue ce soir à la salle des libertés de Perpignan, elle est bien sur maintenue et la référente locale de François Fillon se déclare « plus déterminée que jamais ».
« Je continue, je mobilise, même si l’accueil sur le terrain est compliqué et avec cette mise en examen ça se complique encore plus. Je n’ai jamais connu une campagne comme celle là. Je suis navrée de voir que la campagne est menée par les médias qui nous empêchent de parler du fond du programme en ne parlant que de l’affaire. Le but de la réunion du comité du soutien est entre autres de s’organiser pour la poursuite de la campagne, notamment pour les références thématiques au niveau de la société civile ». Maïté Sanchez-Schmid rappelle également le déplacement de la délégation catalane qui se rendra demain à la réunion publique que tient François Fillon à Nîmes.