Article mis à jour le 7 décembre 2020 à 21:06
Ce 30 octobre a débuté le deuxième confinement. Après 55 jours d’arrêt quasi total de l’activité au printemps dernier, les Français se voient à nouveau dans l’obligation de rester au maximum à domicile. Quelques nouveautés cependant pour ce reconfinement automnal ; les écoles, collèges et lycées restent ouverts, tout comme l’activité industrielle, le bâtiment ou encore les services publics.
L’accélération significative du nombre de patients atteints de Covid, et surtout l’engorgement croissant des capacités hospitalières, ont contraint les autorités à prendre des mesures de confinement. Dans les Pyrénées-Orientales, la situation sanitaire est bien plus compliquée qu’en mars dernier ; notamment compte tenu de la circulation active du virus et de l’âge avancé des patients impactés par le Covid-19.
✒︎ Réanimation, clusters, incidence – Ce qui distingue la seconde vague de la première
Pour le docteur Aumaître, responsable du service des maladies infectieuse et tropicale (SMIT) de l’hôpital de Perpignan, « il y a une différence significative par rapport à la première vague« . Le département avait été relativement épargné par le Coronavirus du fait de son arrivée tardive, quasiment en même temps que le confinement. Ce qui, selon le docteur Aumaître, avait facilité la gestion de la crise. « Aujourd’hui, on a beaucoup de patients et une forte mortalité. Surtout liée au fait que les personnes âgées sont beaucoup plus touchées que lors de la première phase de l’épidémie ».
« Aujourd’hui un patient sur deux, hospitalisé et positif au Covid, est en réanimation. Alors que durant la première phase, le ratio était d’un sur trois. Dans la première phase, c’était le cluster de Perpignan qui nous avait le plus préoccupé. Autant aujourd’hui, c’est la gestion des personnes âgées qui nous préoccupe le plus ».
Docteur Aumaître / 30/10/2020
♦ Évolution de la situation Covid dans les Pyrénées-Orientales
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