Article mis à jour le 8 août 2024 à 15:14
Ce 13 octobre 2017, c’est dans la nouvelle salle des mariages de la ville de Perpignan que les élus de droite du Departement ont reçu Virginie Calmels et Laurent Wauquiez. « Tout un symbole » pour celui qui est le grand favori des sondages pour prendre la tête du parti Les républicains.
Le vote pour élire le nouveau Président aura lieu le 10 décembre prochain et le 17 en cas de second tour. Les 234.908 adhérents à jour de cotisation sont appelés à s’exprimer via un vote exclusivement électronique. Quatre candidats devraient avoir validé le nombre de parrainages suffisants pour concourir : Laurent Wauquiez, Maël de Calan (ex porte parole d’Alain Juppé) Florence Portelli (ex porte parole de François Fillon) et Daniel Fasquelle, député du Pas de Calais, venu mobilier ses partisans le 7 octobre dernier.
« Une nécessaire refondation de la droite » selon l’actuel vice président des LR
Un Parti qui nécessite « une refondation profonde autour des valeurs de la droite ». « Une droite qui s’assume et qui arrête de s’excuser ». Parmi les valeurs de la droite décomplexée chère à Nicolas Sarkozy, il entend défendre : « l’ordre républicain, la lutte contre les dérives de l’assistanat ou la défense de la place des classes moyennes ». Il veut lutter contre le gaspillage de l’argent public et veut d’une « France des racines, pas celle du périphérique parisien », mettant en avant le travail de fond des élus locaux. Laurent Wauquiez de rappeler « le multiculturalisme » qui, selon lui, a pris le dessus dans des territoires comme les Pyrénées Orientales.
Laurent Wauquiez a insisté sur « la colonne vertébrale des élus » qui l’entouraient, dont Jean Marc Pujol, et les deux sénateurs François Calvet et Jean Sol, respectivement réélu et élu sénateurs des Pyrénées Orientales. « Des élus des territoires fidèles et qui ne s’excusent pas d’être de droite ».
Car c’est bien de cela qu’il s’agit, « de trahison », « de girouetisme » et « de ceux qui se vendent pour un plat de lentilles ». Citant Philippe Séguin « En vérité, certains ont choisi de cuire leur petite soupe dans leur petit coin ». Sa position vis à vis des « constructifs« , ces députés de droite et du centre qui ont créé un groupe du même nom qui visent à accompagner la politique d’Emmanuel Macron plutôt que d’être dans une opposition systématique. Le favori dans cette élection tient à être très clair sur le sujet : « refonder la droite ça veut dire éjecter ceux qui ont rejoint Macron. Ils se sont exclus tout seuls ». Les Républicains 66 ont choisi eux de voter pour une exclusion. Relire notre article sur le sujet.
Laurent Wauquiez veut « Rassembler, sans se renier ». Une position que Jean Marc Pujol soutient : « Face à une caste politique parisienne très déconnectée. Je crois en son leadership, la force de sa parole. On a la chance d’avoir un homme qui est d’accord pour remettre le parti d’équerre. Nous avons besoin de retrouver la fierté d’être de droite. C’est la fin de la droite peureuse, pleureuse »
Le mouvement La France audacieuse « peut contribuer à la refondation » selon un de ses fondateurs, Jean Marc Pujol
Interrogé sur son engagement dans la France audacieuse, Jean Marc Pujol précisait qu’il s’agissait d’un mouvement qui peut contribuer à la refondation la droite grâce à la force des territoires. Wauquiez d’insister « La force vient des territoires alors que dans les bureaux parisiens sont très éloignés du terrain »
Après la conférence de presse, Laurent Wauquiez, Virginie Calmels ont tenu un meeting devant 200 personnes à la salle Al Sol de Perpignan.