Article mis à jour le 7 décembre 2016 à 10:07
Une soixantaine de pompiers catalans ont fait le déplacement à Toulouse pour manifester leur colère aux cotés des pompiers toulousains. Ils étaient près de 400 à défiler dans les rues de la capitale de la grande région sous les yeux des CRS.
♦ Parmi les revendications : les missions et les conditions de travail
« On demande à être payés pour les heures qu’on effectue. Actuellement nous faisons 48 à 72h par semaine, payées 35 ! Et encore aucun supplément nuit ou week-end. On a également une réforme de filière qui nous fait perdre des années dans l’avancement. Et enfin les conditions de travail. Nous sommes de plus en plus sollicités pour du social au profit qui incomberait à d’autres services de l’État qui n’arrivent pas à faire face à leur mission (transport de malades, sdf, etc) ».
Interrogé quant aux demandes des pompiers, le Colonel Sales Mazou, directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours des Pyrénées-Orientales, n’a pas souhaité s’exprimer indiquant que les syndicats n’avaient pas « informé (la direction) de leurs revendications précises ».
♦ Parmi les manifestants Brice Lafontaine évoque le soutien des policiers
Brice Lafontaine, pompier au SDIS66, faisait partie de la délégation calatalane qui avait fait le déplacement à Toulouse. Il évoque dans sa publication Facebook le fait que les policiers toulousains soutenaient leur mobilisation.
« Manif pompiers multidepartements à Toulouse. Selon la préfecture les canons à eau semblaient indispensables pour maîtriser des pompiers ! Obligés de faire venir des CRS extérieurs car la police locale nous soutient. Quand la république se retourne contre elle-même, elle est vraiment malade.
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♦ Deux manifestants brièvement interpellés pour « violence volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique »
La Dépêche du Midi nous apprend que deux soldats du feu, faisant partie du cortège, ont passé quelques heures en garde à vue avant d’être relâchés par décision du parquet. Une manifestation bruyante qui s’est dispersée après l’assurance qu’une délégation allait être reçue par les autorités.
Crédit photo de l’image de UNE Brice Lafontaine
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