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Macron à Perpignan – Entre curiosité et adhésion

Article mis à jour le 9 décembre 2016 à 09:08

Ils étaient plus d’une centaine venus à l’invitation de Sébastien Cazenove, délégué départemental du mouvement En Marche 66. Certains curieux, d’autres déjà convaincus, d’autres encore déjà investis pour des batailles politiques à venir. Parmi ceux-là, Brice Lafontaine, adjoint au Maire Les républicains Jean-Marc Pujol ou Jimmy Paradis ancien candidat aux élections départementales avec le mouvement Désobéir. Symbole qu’Emmanuel Macron suscite un espoir de changement autant chez les sympathisants de droite que de gauche. Jean-Paul Alduy ancien Maire de Perpignan et adhérent du parti radical de droite a tenu à témoigner son soutien en se disant « en marche pour l’espoir ».


Des curieux de tous bords avec l’envie d’en savoir plus 
Ils étaient nombreux à cette première réunion perpignanaise du mouvement crée en avril 2016 par l’alors ministre de l’économie. Certains de « sensibilité de gauche » d’autres de « convictions de droite », D’autres encore avec un engagement politique derrière eux, notamment aux côtés de Clotilde Ripoull, candidate qui, à 80 voix près, accédait au second tour des municipales de 2014.

Certains se disent « déboussolés par une droite qui marche sur les plates-bandes de l’extrême droite,. Des dinosaures, il en faut mais pas à la tête du pays ! » s’indignait ce jeune quinqua. Séduit par le passé d’économiste d’Emmanuel Macron il déclarait : « lui au moins il sait ce qu’est qu’un sous ».

D’autres fustigent le candidat adoubé par la primaire de droite : « un gars qui a participé à la manif’ pour tous n’a rien à faire en tant que Président ». Du côté gauche « la valse des ministres, trop peu pour moi ! Macron est un joker, les autres sont empêtrés dans les années 70-80 ».

Parmi les présents on a pu voir certains encartés au parti les Républicains, qui revendiquent leur  adhésion de la première heure à François Fillon mais qui restent, néanmoins, susceptibles d’évoluer au fil de la campagne électorale. « J’hésite entre deux personnes qui ont clairement envie de changer les choses ».

Parmi les soutiens potentiels, des colistiers de la liste 100% équilibre de Clotilde Ripoull. Ils voient en ce mouvement « la réunion de plusieurs mouvances qui peuvent s’apporter quelque chose, c’est un peu comme une réconciliation ». Avant d’adhérer ou de se mettre en Marche, ils sont nombreux à vouloir toute de même en savoir plus, « aller plus en profondeur dans le projet ».

Un projet qui se construit aussi dans « les ateliers du Plan de transformation »
Sebastien Cazenove a fait une rapide présentation du mouvement, qui compte à ce jour 118.302 adhérents, 502 dans le département et 2642 comités, 20 dans les Pyrénées-Orientales. Le secrétaire départemental rappelait la philosophie impulsée par Emmanuel Macron « l’idée est de construire un projet présidentiel » en faisant la synthèse de trois éléments, « les propositions issues d’une groupe d’expert, la vision d’Emmanuel et les idées remontées du terrain par le biais des ateliers du plan de transformation ».

Deux témoins sont venus ponctuer cette présentation, Sébastien Garcia nouveau référent des « Jeunes avec Macron » doctorant en droit.  Il présentait sa vision de l’avenir et son adhésion au mouvement. « En marche, pour pouvoir avoir le choix. Grâce à En Marche je peux rencontrer des progressistes de gauche, moi qui suis progressiste de droite. Je marche car je suis optimiste, je ne peux pas être pessimiste quand je vois qu’ailleurs des enfants chercher de quoi se nourrir dans des déchetteries ! ».

Jean-Paul Alduy, Maire de Perpignan durant 16 ans, était présent. Il écrit, régulièrement,  dans son blog les raisons de son soutien à Emmanuel Macron. Il voit en lui de l’espoir, la « liberté de choisir son chemin ». Il est aujourd’hui séduit par le discours « d’Européen convaincu » et de « laïcité exigeante mais non sectaire » que propose le jeune candidat à la présidentielle. Il a tout de même tenu à rassurer ceux qui le connaissent dans l’assistance : « Pas de malentendu, je suis descendu de l’estrade il y a deux ans, mais je reste un citoyen engagé et je marche. J’ai retrouvé en Emmanuel Macron ce que j’ai ressenti avec Jean-Louis Borloo il y a vingt ans ».

Prêts pour les batailles à venir
Parmi les animateurs nouvellement investis on a pu constater la présence de Brice Lafontaine. Celui qui va, prochainement, se mettre en retrait de la présidence du parti catalaniste « Unitat Catalane » est également adjoint au transfrontalier de Jean-Marc Pujol. Celui qui déclarait dernièrement vouloir  présenter des candidats Unitat Catalane aux élections législatives a choisi de prendre une part active au mouvement « En Marche ». « On ne peut pas être toujours accrochés aux autres ».

Jimmy Paradis, que nous avions surnommé « le porte parole des sans voix » en avril dernier, a déjà fait campagne lors des départementales de mars 2015. Il ne cachait pas ses ambitions « Si j’ai envie de politique c’est que je pense que la politique n’appartient pas aux politiciens. Je préfère être acteur d’une nouvelle politique que spectateur d’un naufrage en cours ».

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Maïté Torres