Article mis à jour le 20 septembre 2022 à 14:25
Conférence de presse ce vendredi 3 janvier pour le député Rassemblement National Louis Aliot. Le candidat aux élections municipales de Perpignan a présenté ses vœux pour 2020. L’occasion de décliner l’agenda de campagne du mois de janvier avant le grand meeting du 31 janvier. Un meeting avec en guest Thierry Mariani, mais sans la présidente du RN, Marine Le Pen. Galette des rois, conventions thématiques, visites dans les quartiers, annonce progressive de ses colistiers, le leader local du RN a rappelé une partie de ses propositions pour Perpignan.
♦ Pour Louis Aliot, janvier ouvre la campagne des élections municipales 2020
Au programme, dès le 9 janvier la galette des rois à sa permanence. Le député des Pyrénées-Orientales et candidat à la mairie de Perpignan adressera « ses vœux à la population » dès 18h00.
Louis Aliot commencera la présentation « des individualités » de sa liste à compter du 15 janvier. Une liste qu’il annonce remaniée à 90% par rapport à la précédente élection. Il est vrai que certains de ses colistiers ont tracé une route différente de la sienne. C’est le cas notamment d’Alexandre Bolo, également candidat à la mairie ou de Clotilde Font. Cette dernière a quitté le groupe Rassemblement National et mène désormais activement campagne auprès de Romain Grau. Ce dernier, lui-même ancien adjoint du maire, et député En Marche est également candidat au fauteuil de maire de Perpignan.
Ensuite, le candidat Louis Aliot prévoit 2 à 3 visites par semaine dans les quartiers de la ville. Mais aussi des conventions thématiques sur l’économie, la sécurité, l’écologie, la culture et la jeunesse.
Sauf changement de dernière minute, la première convention se tiendra le 17 janvier avec pour thème l’écologie. Comme pour verdir un peu le discours du candidat. Car Louis Aliot ne veut pas laisser le thème de l’écologie à l’extrême gauche. « Une convention pour discuter, de végétalisation des places,… de photovoltaïques sur les bâtiments communaux ou de réseau de transport et de la politique des parkings ». L’occasion pour le cadre en sommeil du Rassemblement National de « rendre public l’ensemble des propositions sur le sujet ».
♦ Un grand meeting avec Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud, mais sans Marine Le Pen
Le grand meeting de campagne se tiendra le 31 janvier au Palais des Congrès. Et ce, en présence de Thierry Mariani atout de taille pour l’élu avec Jean-Paul Garraud. En effet, ces deux députés européens RN et anciens du parti Les Républicains, sont également les fondateurs d’un mouvement né sous Nicolas Sarkozy et baptisé la Droite forte.
Selon Louis Aliot, le message de Thierry Mariani s’adresse à toute « la droite populaire » qui soutient désormais les élus du RN. « La droite populaire prendra une place particulière à l’échelle nationale, mais aussi locale. Thierry Mariani lancera un appel à l’union et un appel à tous les gens dits de droite. Pour qu’ils arrêtent de croire aux chimères des Républicains et rejoignent en masse électoralement parlant les listes présentées ou soutenues par le RN ».
Le député déclare, « vous savez, moi je ne m’adresse pas aux états-majors politiques, mais aux cadres, aux élus et aux électeurs ». Dans le but de constituer « une équipe sincèrement plurielle qui étonnera ».
La venue de Marine Le Pen n’est pas prévue dans le cadre de cette élection municipale. « La présidente du RN ne viendra pas car elle a déjà ciblé un certain nombre de villes en région et des meetings interrégionaux ».
♦ Moratoire sur les grandes surfaces, 200 policiers municipaux et plus de caméras grâce à des économies faites sur la gestion des finances
Concernant la sécurité Louis Aliot fait le constat « d’une dérive marseillaise. Sans morts, mais où on commence à entendre le bruit des Kalachnikovs ». Pour répondre à cette « insécurité croissante », le député veut « donner à la police les moyens et les ordres pour agir ». Il entend également « densifier le nombre de policiers municipaux et le nombre de caméras ». Louis Aliot veut ainsi passer de 160 agents à 200 agents. Il souhaite également une présence de la police municipale de jour comme de nuit selon un principe d’îlotage.
Questionné sur le budget, Louis Aliot revient sur le récent rapport de la Cour des comptes. « En gérant mieux les compétences et les deniers, on arrivera à faire des économies substantielles pour gérer mieux le quotidien des Perpignanais, la sécurité, la propreté... «
Louis Aliot a également déclaré ne plus vouloir un seul mètre carré supplémentaire de surface commerciale à Perpignan. En cas d’élection à la communauté urbaine, cette volonté s’appliquerait à tout le territoire de Perpignan-Méditerranée. « Je pense qu’on arrive à la limite de l’exercice des grandes surfaces. Et, qu’à terme, il y aura des friches. Que ferons-nous de ces friches commerciales ? Il faut acter un moratoire pour qu’il n’y ait plus 1m2 de grande surface. Et il faut le corréler avec un projet de développement du centre-ville ».
♦ Presse nationale et emploi du temps de Louis Aliot entre Assemblée nationale et campagne municipale
Interrogé sur la presse nationale particulièrement friande de sa parole, Louis Aliot rétorque. « Je pensais que les Perpignanais verraient d’un mauvais œil voir arriver tous ces médias nationaux. Et Perpignan devenir un sujet de conversation au plan national, mais je me suis aperçu qu’ils en étaient très fiers. Et que plus on parlait de Perpignan positivement, et plus ils étaient heureux de voir que les médias parlaient des sujets d’ici ».
Questionné sur la relative bienveillance de la presse nationale à son égard, Louis Aliot de répondre dans un sourire. « J’ai noté qu’ils sont venus, et que peut-être croient-ils que je vais gagner ? ». Concédant qu’il s’agissait d’un avantage pour lui, il répond : « je crois que le déclic est venu lors de mon élection à l’assemblée nationale. Personne ne s’attendait à ce que je sois élu face au front républicain mis en place. Et cela a fait réfléchir beaucoup de monde ».
Pour ce qui est de son emploi du temps en tant que député, Louis Aliot détaille : « Je serai présent le mardi après-midi et le mercredi matin à l’Assemblée nationale, et ma permanence parlementaire reste ouverte ».
- La cour d’appel a tranché : En conseil municipal, le catalan devra passer après le français - 12 décembre 2024
- Insécurité dans les Pyrénées-Orientales : un ressenti persistant malgré la présence des forces de l’ordre - 12 décembre 2024
- Ces habitants de Perpignan lancent un appel à ceux qui ont volé leur tortue - 11 décembre 2024